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L'île rocheuse qui a donné son nom à Vatomandry est à l'arrière-fond. Le type ébouriffé derrière moi est un informaticien hardware. Lors de la mission, il était l'assistant de Njaka, le photographe.
Bichiques et Coca-cola.
Les bichiques me rappellent mon enfance à Mananjary, la capitale du "vily", là où on m'a circoncis. Je raffole de ces minuscules poissons que l'on ne peut trouver que sur les embouchures de la côte Est de Madagascar.
Le Coca-cola pour me rappeller que la mondialisation ne date pas d'hier...
La scène se passe au restaurant Tropicana de Mahanoro.
Prendre le pousse-pousse m'a toujours posé un cas de conscience du fait qu'ils sont tirés à bout de bras par des hommes... sauf à Vatomandry où il sont plutôt tirés par un vélo. Des véritables rickshaws !
C'est la deuxième fois que je suis venu à Mahanoro. La première, en 1999 (?), on a dû emprunter un bac. Actuellement, avec la réhabilitation de la route, merci monsieur le ministre des Travaux publics Ravalomanana, Mahanoro n'est plus qu'à 30 mn de Vatomandry. On a d'aileurs préféré dormir à Mahanoro, dans les bungalows individualisés de Tropicana : pas chers, pas mal foutus et situés en bord de mer.
Une fleur perdue au milieu du désert. Mauricette Randriamananjara fait partie de ces jeunes médecins sortants de la faculté de médecine qui, pour éviter le chômage, acceptent de laisser, dans la capitale, époux et enfants (deux pour Mauricette dont une enfant de 34 ans) pour aller travailler dans un endroit lointain. Je l'ai croisé à Antanambao, à 30 km de Tsiroanomandidy, sur la Route nationale, où elle dirige un petit centre médical de campagne. J'en ai profité pour tester ma tension artérielle : rien à signaler, come toujours. Avouez que c'est plutôt pas mal pour quelqu'un qui pèse 99kg.