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C'est un lieu de pélérinnage : le tombeau ancestral. J'y suis déjà entré, mais je ne me souviens pas exactement combien de personnes y reposent pour l'éternité. Peut-être 7 dont mon père et ses parents.
On vient d'y faire une cérémonie d'exhumation vendredi 11 juillet. J'y étais pas pour des raisons personnelles, mais j'ai envoyé un linceul de soie, suivant la coutume, pour envelopper de nouveau les reste de mon paternel.
C'est mon Niagara Falls à moi, ma chute du Zambèze, un barrage hydraulique construit il y a une cinquantaine d'années pour le besoin de la riziculture.
J'ai nagé dans la piscine artificielle qui s'est créée en amont et j'ai failli me noyer.
Tchin-tchin veut dire textuellement en malgache "rien du tout". Ne croyez pas que dans ces bouteilles en plastique, il n'y a rien, elles contiennent du toaka gasy, rhum artisanal à base de canne à sucre, assez fort mais très bon, en tout cas illégal car de fabrication clandestine. C'est la spécialité de ma région. Le meilleur est celui qui porte le label "Ambodivoara". A consommer avec modération.
Avant de boire, on en verse un peu par terre (ou en direction du Nord) pour les ancêtres. Apparemment, ils étaient pas Croix-Bleue.
Fandriana, la rue principale. La maison à gauche, longtemps la plus grande de ce bourg de 10.000 habitants avant que ne fut construite celle à droite, appartenait à la famille de ma mère.