10/10/2017
Y a-t-il un chef dans l’avion ?
Ce n’est pas cauchemar en cuisine, mais parfois, c’est cauchemar à 30.000 pieds ! A force de voler dans les airs, l’idée m’est venue de comparer les menus servis à bord où l’excellence alterne avec turbulences.
Voici donc le top chef, ou plutôt top 7 des meals servis à bord des compagnies aériennes avec lesquelles j’ai volé au moins deux fois, sauf pour KLM Royal Dutch.
Ce n'est pas parce qu'on a tout mangé qu'on a apprécié !
Comme dans les concours de cuisine, mettons un peu de suspens en commençant avec la dernière. Bien évidemment, comme les couleurs, on peut discuter de mes goûts.
Le samoussas détient le record du monde de grosseur, mais aussi celui du mauvais goût. Excusez du peu mais c’est dur et ça sent le pétrole. N’en déplaise à MampiraySolofoniaina. Comme la distance entre Johannesbourg et La Caire (et l’inverse) est assez importante, on finit par tout ingurgiter. Mais ceci ne signifie pas qu’on a apprécié.
Lorsque l’hôtesse ou le steward vous dit de choisir entre l’œuf (« egg ») et la poule (« chicken ») n’hésitez pas à choisir la seconde option. L’œuf en question n’a pas de goût, sa consistance fait douter de son origine naturelle et le « beef » (viande de zébu) qui l’accompagne est carrément infecte. Du coup, si une autre fois l’on vous demande si vous voulez du « beef » avec des pâtes, n’hésitez pas : refus catégorique. De quoi devenir végétarien ? Et bien non, ne touchez même pasaux légumes, c’est encore pire ! Heureusement que la confiserie, muffin ou (et surtout) la tarte à l’orange, est une tuerie ! Et le thé, tout droit venu des plantations du Rift Valley, est divin !
Ceci dit, Kenya Airways propose un cure-dent couplé avec un fil dentaire qui s’avère très pratique.
Kenya Airways aurait pu avoir un meilleur classement, mais la différence s’est fait avec le service. Le personnel à bord semble avoir perdu le sourire à jamais et leur caqueterie en cuisine indispose pour peu qu’on soit placé à l’arrière de l’appareil.
Du coup, Turkish Airlines entre directement dans le top 5. Il faut reconnaître que côté quantité, c'est assez appréciable. Et du bon café en plus !
Roulades de jambon (plusieurs !), fromage et confiseries... La compagnie sud-africaine sait gâter ses clients qui le lui rendent bien. Pour traverser le Canal de Mozambique sans trop de nostalgie, c'est agréable.
Parfois, il n’est pas nécessaire d’avoir tout goûté pour avoir une idée de la qualité générale. Entre Amsterdam et Paris, deux mini roulés au fromage ont failli nous amener à dire à la compagnie de prolonger le voyage tellement c’était délicieux. Même l’eau minéral est exceptionnellement rafraîchissant. La compagnie porte bien son nom.
Cela fait un bon bout de temps que je n’ai plus voyagé avec la marque au ravinala, mais ma mémoire gustative ne retient que de bons souvenirs. Un bémol toutefois, les produits servis à bord du « voron-tsara dia » doit être estampillés exclusivement made in Madagascar. Car il me semble que ce n’est pas toujours le cas. Ce qui est dommage pour une compagnie nationale.
La compagnie cocorico fait honneur à la réputation de l’Hexagone. A bord de ses avions, on n’y mange que du bon. Et des produits bien français en plus. Vin, beurre, viennoiserie… Il n’y a rien à dire, on ne risque pas d’y mourir de faim à force d’éviter des aliments immangeables.
Voilà. J’ai aussi voyagé sur d’autres compagnies aériennes, mais à une époque où je n’ai pas encore songé à faire cet exercice de comparaison. Mais si mon palais n’a pas retenu de mauvais souvenirs du vol du SAS Airlines, entre Paris et Copenhague en 2000, ou encore Bulgaria Air, ce que manifestement, j’y ai passé du bon temps… à table.
Randy D.
22:05 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : madagascar, klm royal dutch airlines, air madagascar, air france, kenya airways, airlink, egyptair, turkish airlines, top chef | Facebook