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30/05/2007

James Cameron dévoile le tombeau de Jésus !

Hier soir, mardi 29 mai, entre deux Kronenbourg, on a regardé sur TF1 un documentaire produit par369703bb316d508320ae3c5f239ae5e4.jpg James Cameron ("Titanic") concernant la découverte de plusieurs ossuaires dont un renfermant les soi-disant "restes" de Jésus. C'était très intéressant. Je m'abstient de dire ce que j'en pense. Sinon, dès que le film est programmé de nouveau à la télé, où que vous soyez, ne le ratez pas, ça vaut la peine. Pour ne pas mourir bête. Le commentaire ci-dessous est de allocine.fr
Le documentaire "Le Tombeau perdu de Jésus", produit par James Cameron crée la polémique : celui-ci met en avant la thèse selon laquelle Jésus serait enterré en Israël aux côtés de Marie-Madeleine et de leur fils. Et remet donc en question sa résurrection.
Un an après le "Da Vinci Code", un nouveau film crée la polémique sur une supposée existence physique de Jésus. Le controversé documentaire "Le Tombeau perdu de Jésus", réalisé par l'Israélien Simcha Jacobovici et produit par James Cameron, affirme que Jésus est enterré en Israël aux côtés de Marie-Madeleine avec qui il aurait eu un fils. Selon ce documentaire, le tombeau, découvert dès 1980, se trouve à Talpiot, un quartier de Jérusalem, et des analyses permettent aujourd'hui d'affirmer qu'il aurait renfermé le corps de Jésus mais aussi de sa compagne et de leur fils, prénommé Judas. Si cette thèse s'avérait fondée, serait remise en cause la croyance chrétienne en la résurrection ainsi que l'ascension au ciel de Jésus.
Des "preuves tangibles et inédites" selon Cameron
James Cameron, producteur du "Tombeau perdu de Jésus"", se défend de vouloir créer la polémique. "En tant que documentariste, je ne dois pas avoir peur de chercher la vérité", a-t-il ainsi déclaré ce lundi 26 février lors d'une conférence de presse à New York. "Je sais qu'on va dire que l'on tente de saper le christianisme. C'est loin d'être le cas. Cette enquête salue l'existence réelle de ces personnes", poursuit Cameron, qui évoque la présence de "preuves tangibles et inédites" de l'existence physique de Jésus. Le documentaire s'appuie notamment sur la présence de plusieurs noms hébreux inscrits sur les cercueils du tombeau. Plusieurs des dix ossuaires découverts dans le tombeau portaient des inscriptions dont la traduction donnait "Jésus", "Marie-Madeleine" et "Judas, fils de Jésus". Les os ont été réinhumés selon la tradition juive orthodoxe, et les ossuaires, avec leurs résidus humains et leurs inscriptions, soumis à des examens d'ADN en cours.
Une thèse contestée
Les thèses soulevées par "Le Tombeau perdu de Jésus" n'ont pas tardé à être contestées. L'archéologue israélien Amos Kloner ne voit pas "pas de preuve scientifique" dans le documentaire. Quant au pasteur Rob Schenck, président du Conseil national du Clergé, il ne cache pas sa colère, dénonçant "une fiction hollywoodienne déguisée en fait scientifique. Depuis des années, Hollywood attaque le christianisme. En affirmant que les restes de Jésus sont redevenus poussière, avec ceux de membres de sa famille, le cinéaste hollywoodien nie la divinité du fils de Dieu et sa victoire sur la mort. James Cameron veut clairement planter un pieu dans le coeur du christianisme". Si "Le Tombeau" (2001, avec Antonio Banderas) et le "Da Vinci Code" (2006) abordaient le sujet sous le couvert d'une fiction, "Le Tombeau perdu de Jésus" se veut aujourd'hui détenteur d'une vérité qui pourrait faire beaucoup de bruit.

Clément Cuyer avec AFP

19:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Religion, Jésus |  Facebook

22/05/2007

« La saga Mahaleo »

L’histoire du groupe par Randy Donny Un livre passionnant sur la genèse du groupe Mahaleo.

      L’histoire des Mahaleo autrement, c’est le thème du livre de notre confrère Randy Donny et qui a été édité très récemment par « Dread Production ». Selon les propres termes de l’auteur, « La saga Mahaleo » est « le premier travail véritablement approfondi sur l’histoire du groupe, ses origines, ses membres, son parcours avec ses heurs et ses malheurs ». Ainsi à la lecture de cet œuvre, le lecteur serait à même d’appréhender une des raisons possibles de la popularité ainsi que de la longévité de ce groupe légendaire.
    A travers les 150 pages de cet opus divisé en sept chapitres, Randy Donny nous fait revivre « l’esprit de mai 72 » qui a été à l’origine de la formation du groupe, les origines de chacun de ses membres, les hauts et les bas par lesquels le combo est passé, pour en arriver à là où il en est actuellement, c’est-à-dire, à la veille de se produire dans la plus mythique des salles de concerts au monde, l’Olympia.
Cet ouvrage « est tout sauf complet et définitif », écrit l’auteur comme pour se disculper d’avoir écrit sur ces superstars ainsi que d’avoir soulevé un peu du secret de leur intimité, les ramenant au rang du citoyen lambda qu’ils ne sont et ne seront plus jamais.

Randria N.
Publié dans "Madagascar Tribune" du 21/05/07

10/05/2007

J’ai quitté « Les Nouvelles »

La blogosphère est un espace de liberté. Et de convivialité. Afin de répondre à certaines interrogations, j’ai décidé de dire ici les raisons de mon départ du journal « Les Nouvelles » pour d’autres horizons. Confessions intimes.

Le 25 avril 2007, j’ai quitté « Les Nouvelles » où j’étais co-rédacteur en chef, membre du troïka du comité de rédaction. La raison est toute simple : il y avait un litige que je n’ai même pas essayé d’arranger pour la simple et bonne raison que cela fait des mois que je prépare ma sortie. Je n’étais plus à l’aise car l’esprit du journal ne me plaisait plus avec une ligne éditoriale qui a bifurqué vers une pravdaïsation.

Ceci dit, j’ai connu d’excellents moments aux « Nouvelles » que j’ai rejoint à sa fondation, en février 2004. J’ai alors quitté « L’Express de Madagascar », où je tournais en rond, pour un nouveau challenge : un nouveau quotidien. Arrivé aux « Nouvelles », je me suis vite imposé en devenant rédacteur en chef adjoint, à l’époque où le chef était Christian Chadefaux, Français de peau mais Malgache de cœur. Par la suite, Ultima Média, l’éditrice des « Nouvelles » et de son faux jumeau « Taratra », décide de créer un autre quotidien, people, « Le Courrier ». On me propose d’en être le rédacteur en chef. J’ai accepté car, selon ce que j’ai dit aux propriétaires, texto : « je sais que vous allez le faire avec ou sans moi ; alors autant le faire avec moi ».

C’était une grande ambiance. « Le Courrier » était le desk idéal. On était libre de faire le journal sans aucune pression. On s’est beaucoup amusé. Mon anecdote préférée est la venue, au journal, d’une délégation de parlementaires et de notables Tim pour protester contre un article qui met en cause la bonne moralité d’un maire. Ils étaient venus dans l’idée de nous secouer les puces. Il n’en sera rien. Mieux : ils sont revenus avec du whisky et du snack à gogo et on a fait la fête au desk. La liberté de ton du « Courrier » m’a valu de s’attirer la foudre des confrères, dont certains gardent une dent contre moi jusqu’à présent, surtout lorsque j’ai accepté de publier des articles concernant des scandale, généralement de mœurs, impliquant des journalistes. J’aimerais dire ici qu’à aucun moment, je n’ai obligé mes journalistes à écrire ou à publier des sujets qui ne les plaisaient pas. Ils partent à la chasse aux infos et me proposent le fruit de leurs collectes. C’est ainsi que, en assistant à des procès publics, un journaliste m’a emmené deux affaires de mœurs impliquant des journalistes. Pour moi, la nécessité d’informer passe avant une quelconque copinage. D’autant plus que ces infos ne viennent pas d’un paparazzi ni d’une confession privée : elles étaient recueillies dans le cadre d’une agora, devant une parterre de public. Elles ne relèvent donc pas d’un cadre privé, encore moins confidentiel. Après tout, on se permet bien de fustiger ce qui n’est pas correct dans la société, allant jusqu’à publier des ébats sexuels strictement privés ! Alors, il faut éviter de traîner des casseroles, surtout si l’on a une notoriété publique. On ne peut pas dire ce qui ne va pas chez les autres si l’on n’est même pas propre chez soi. Le jour où j’aurais des procès publics, pour une affaire de mœurs ou pas, je ne m'offusquerai pas si la presse en parle. Par contre, ma vie privée, tant qu’elle reste dans un cadre strictement personnel, ne doit faire l’objet d’aucune intrusion étrangère. C’est ma conception de l’information. On est libre de la partager ou pas.

Après l’expulsion de Christian Chadefaux, en mars 2006, en raison de ses écrits pas toujours tendres envers le régime Ravalomanana, « Le Courrier » était fusionné avec « Les Nouvelles », rubriques et personnel compris. Je me retrouve donc dans le Comité de rédaction des « Nouvelles ». C’est moi-même qui a demandé personnellement l’intégration de Renaud Rianasoa Raharijaona au sein du comité. Je tiens à le dire pour éviter tout malentendu, surtout concernant sa fulgurante promotion. Renaud a commencé aux « Nouvelles » à 21 ans et alors qu’il était encore étudiant, en 2004. J’ai tout de suite repéré en lui un bon élément. Quand Chadefaux a demandé mon avis si on doit l’embaucher ou pas, j’ai dit oui, sans hésiter. Chadefaux était «expulsable » car étranger. Moi, on ne peut que fermer ma gueule. Cela ne tardera pas à arriver, en octobre 2006, peu avant la présidentielle, où on m’interdit d’édito après un article sur l’avion que Ravalomanana a acheté pour faire campagne. Je trouve scandaleux que la Jirama doit supplier la Banque Mondiale pour avoir un crédit de 5 millions de dollars alors que, finalement, on peut trouver cet argent à Madagascar même, si chacun veut bien y mettre de la bonne volonté. Sinon, comment expliquer que l’on a réussi à trouver 2 millions d’euros en un temps record pour acheter un avion qui servira juste à semer des promesses d’abondance à des gens dont les trois quart vivent avec 1 dollar par jour ? « Il y a des colères saines », comme disait Ségolène Royal.

Peu de temps auparavant, dans la semaine du 11 septembre, je me suis déjà fait taper sur les doigts après l’édito « Silence, on tue ! », que l’on peut retrouver sur mon blog. J’ai réussi des messages de félicitations de la part de mes lecteurs. Mais l’ambassade des Etats-Unis a protesté et la direction a jugé bon de l’appuyer en disant qu’il ne fallait pas le publier dans la semaine du 11 septembre où le peuple américain se remémore une blessure importante dans son histoire. J’aime les Etats-Unis. Comme la majorité des gosses des pays en développement, et même d’ailleurs, de surcroît grand fan de rock’n roll, j’ai toujours idéalisé « l’Amérique ». Mais pas au point de rester muet devant ses dérives. Et le souvenir du 11 septembre était le moment idéal pour lui faire bien comprendre, sans être islamiste ni partager les idées d’Al-Qaïda, que ce qui arrive personnellement aux Etats-Unis est rien par rapport à la souffrance d’autres peuples en raison de ce que les Américains font. J’étais agréablement surpris quand, quelques minute après sa victoire, Nicolas Sarkozy s’est adressé à Washington en ces termes : « j’estime que le peuple américain est suffisamment grand pour ne pas faire obstacle à la lutte contre le changement climatique dont l’enjeu concerne l’avenir de l’humanité ».

Finalement, l’expulsion de Chadefaux, le scandale autour d’une caricature de Ramafa sur Koffi Annan et qui a provoqué la colère du président Ravalomanana, provoquant la démission du directeur de publication de « Les Nouvelles », ainsi que les intérêts personnels des propriétaires, tout cela en s’additionnant ont conduit à un changement de la ligne éditoriale des « Nouvelles ». La consigne était alors de ne plus faire des vagues. « Ce n’est pas notre rôle de chercher la vérité, on laisse cela à ‘ La Gazette ’ », a-t-on entendu dire lors d’une conf’red ! En tant que journaliste, je ne peux m’aligner sur cette position. Depuis, je me suis mis à préparer mon départ.

En janvier 2007, un chef d’entreprise et ami achète une station de télé. J’ai toujours rêvé du petit écran où l’on peut montrer ce que les écrits n’arrivent toujours pas à exprimer. J’ai décidé de le rejoindre. D’autant plus que le jour de mon anniversaire, un autre problème survient. Le fils de la chanteuse Sheila a protesté contre un article sur sa personne. Il ne conteste pas la vérité des écrits, basés sur son livre autobiographique et qui a fait le tour de la presse mondiale. Il déplore seulement le fait que l’on en parle à un moment où il veut s’établir à Madagascar ! Il a fait lui-même des révélations personnelles sur sa vie, a permis à la presse étrangère d’en parler, mais défend aux Malgaches le droit de le savoir. La direction du journal a jugé bon de s’aligner sur sa position et m’a convoqué pour s’expliquer. La veille, j’ai bouclé mon accord avec la station de télé. Je n’ai donc rien dit, en plus de ce que j’ai déjà écrit préalablement, pour me défendre. Peut-on licencier quelqu’un qui est déjà sur le point de partir ?  Je projetais de quitter « Les Nouvelles » après mon retour de Paris, en juin. Cette affaire a précipité les choses. Tant pis, je n'aurais pas à faire valoir une clause de conscience. Mais tant mieux car j'étouffais. « Merci de m’avoir délivré d’un fardeau qui commence à me peser », ai-je simplement dit à mon Directeur général avant de quitter la salle.

Je ne crache pas sur la main qui m’a nourri. Par honnêteté, et parce que je voulais que le journal continue malgré tout, je n’ai rien dit à la rédaction de mon départ, sauf aux deux autres membres du comité, la veille du 25 avril. J’ai laissé à la direction le soin de dire ce qu’elle veut, pour ne décourager personne.

Je suis journaliste. Je m’efforce toujours d’apporter ma contribution au développement de mon pays, voire du monde, à travers mon travail. Ce qui implique que je ne peux rester silencieux devant l’injustice et devenir complice de dérives qui peuvent être fatales pour l’avenir de chacun. J’ai mes idéaux. Ils ne souffrent d’aucun compromis.

Randy Donny     

 

"La Gazette de la Grande Ile" a parlé de mon départ dans sa livraison du samedi 12 mai 2007, p. 3. L'article est basé sur ce que j'ai ci-dessus écrit. J'assume tout, mais je tiens à préciser que je n'ai envoyé un quelconque communiqué à la presse.medium_1268lagazette.jpg  

"La Gazette de la Grande Ile" a sorti un autre article, le jeudi 24 mai 2007 en p. 3, pour dire que j'ai alerté la presse par un mail du 9 mai 2007. J'estime qu'il y a un distingo à faire entre envoyer des mails à des confrères et amis dans un but purement privé pour leur dire de visiter mon blog où j'expliquerai à ceux qui s'interrogent les raisons de mon départ, "quand j'aurai un peu plus de temps pour m'asseoir devant un ordy" (sic) et une invitation à écrire un article. Je respecte la longue expérience des journalistes de "La Gazette de la Grande Ile" qui, je l'espère, sont de bonne foi et les remercie de s'être alerté après mes "confessions intimes" sur mon blog. C'était une réaction naturelle pour des gens qui ont "l'instinct de l'information", comme disait Patrick Poivre d'Arvor. En tout cas, c'était sympa. Surtout en ce moment où des nuage noirs planent sur la profession. Ceci dit, je ne souhaite pas polémiquer sur un sujet qui n'en a pas besoin. Pour moi donc, cette affaire, qui n'en est pas une, est close et il n'y a pas de raison d'en faire tout un plat.