Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/09/2013

Matt Houston, ny Wawa koa bobaka

Matt Houston, un Guadeloupéen présenté comme un pionnier du RnB made in France, a posé un lapin au public malgache qui l'attendaient pour un concert le dimanche 1er septembre 2013,  l'occasion des 10 ans de scène du chanteur de salegy hardcore Wawa. Sur sa page Facebook, il invoque un problème de papiers administratifs.

Capture8 - Copie.PNG

Un prétexte fallacieux, selon les observateurs.

Matt Houston, musique,  madagascar, rnb

Il invoquera également des problèmes de sécurité. Mais là aussi...

Capture5 - Copie.PNG

Matt Houston, musique,  madagascar, rnb

Résultat des des courses : 16.000 euros, la totalité du cachet, déjà encaissé par l'artiste, 15.000 autres euros dépensés pour lui envoyer un jet privé le chercher à La Réunion et 100.000 euros de préparatifs à l'eau.

Bien évidemment, Matt Houston se défendra jusqu'au bout, mais le mal est fait.

Mais qui est Matt Houston ?

C'est celui qui, après avoir piqué son nom d'une série télévisée américaine, obligera M Pokora d'abandonner le prénom Matt pour cause de similitude. Enfin, c'est aussi un petit malin qui se fabrique des tubes en pompant ceux des autres.

P Square, "E No Easy" pour "Positif"

"Icolé" d'Oliver Ngoma pour "Happy Birthday".

Toutes ces petites combines le rendra millionnaire.

Matt Houston, musique,  madagascar, rnb

OK, il a quand même aussi composé le générique de "Secret Story".

Matt Houston, musique,  madagascar, rnb

Alors ? Ben, il aurait fallu investir les 100.000 euros pour l'accueillir dans des projets sociaux. C'est plus bénéfique pour la population qu'un concert de RnB...

27/06/2009

Michael Jackson n’est plus, il restera à jamais là…

Les extraterrestres existent ! On en connaît au moins un. Ni jeune ni michael-jackson.jpgvieux, ni blanc ni noir, ni homme ni femme... C'est une espèce intersidérale. Il vient d'être emporté par les siens. Auparavant, il a laissé ses empreintes sur la planète terre en tant qu'un des trois plus grands artistes du show-biz contemporain, au même titre qu'Elvis Presley et les Beatles. Rencontre du troisième type.

Il voulait rester éternellement jeune. Il est parti à 50 ans avec une voix singulièrement juvénile. Mais le visage ravagé par le bistouri, tout comme une autre star des années 80 qui vient de disparaître en même temps que lui, Sarah Fawcett-Majors. Michael Jackson, Bambi pour la presse people, Maïkhôôôôôôl ! pour les fans, bref MJ  est parti un peu sur la pointe des pieds, ces pieds dont il maîtrisait si bien les mouvements au point de créer le moonwalk. Il était toujours sur la lune. Maintenant, il est parmi les étoiles.

Je fais partie de la génération des teenagers des années 80 qui ont découvert Michael Jackson pour la première fois à travers « Beat It ». Depuis, le journaliste qui sommeillait en moi s'est mit à faire des recherches sur le personnage. C'est ainsi que  « Michael Jackson » de Christian Perrot, publié conjointement par Albin Michel et Rock & Folk (Paris 1984, 154 p.) a rejoint ma bibliothèque perso.

Cette obsession de la jeunesse éternelle provient vraisemblablement du fait qu'on, plus précisément son père, lui a volé son enfance. Répétition à outrance dès 5 ans, sans le temps de jouer comme tous les autres enfants de son âge. D'où certainement aussi son penchant pour les très jeunes têtes blondes. Le complexe de la peau noire proviendrait du fait que même devenue superstar, il a toujours dû batailler pour avoir la place qu'il lui revient. Au début, MTV refusait de diffuser « Beat It », tout mégatube qu'il était, car son interprète est un black. Il ne voulait pas devenir blanc, il ne voulait plus être noir. Nuance.

Sa dure condition de superstar précoce  a fait qu'il était devenu bourré de complexes, de phobies et autres mal de vivre qui vous pourrissent l'existence. Tel qu'on en arrivait parfois à oublier que Michael Jackson était avant tout un type qui avait un cœur gros comme ça. Finalement, ce dernier a lâché. Et Michael est parti rejoindre son ex-beau-père, Elvis Presley, mort comme lui d'un surdosage de médicaments alors qu'il était en train de couler une bronze.  Mais il y verra également John Lennon et George Harrison, Michael Jackson a acquis les droits des Beatles.

De lui, il restera plein de choses. S'il faut en retenir un, c'est « Beat It » justement, le clip, le solo d'Eddie Van Halen et les lyrics dont les échos parlent de lui (« You Have To Show Them That You're Really Not Scared ! You're Playin' With Your Life"). Mais il y a également sa collaboration avec Slash auquel on attribue des origines malgaches. Et « Liberian Girl » et son clip inoubliable. Non, finalement, c'est impossible de ne retenir qu'une seule chose de lui tant il nous a comblé. Il était au carrefour de ce qui qui se faisait de meilleurs : soul, funk, rock, hip hop...

Ce post n'aura pas de conclusion car Michael Jackson ne peut pas disparaître pour de bon. De « Invincible », il est devenu éternel. Son rêve de toujours.  Avant de partir, son âme aurait certainement susurré : "I am here with you, Though we're far apart, You're always in my heart, You are not alone..."

Randy Donny


13/05/2009

On a tous quelque chose en nous de Johnny

J'adore les Sex Pistols ad vitam aeternam, je vénère Jimi Hendrix pareillement... Mais entre deux nostalgies, je reviens toujours sur Johnny Hallyday, l'Elvis Presley de la Francophonie, l'idole des toujous jeunes. J'aurais pu mettre ici l'article que j'ai écrit sur lui à l'occasion du concert au Stade de France. Je trouve que cet article du "Figaro Magazine" est plus frais. Il a prévu inclure Madagascar dans sa tournée d'adieu "Tour 66" qui vient de démarrer la semaine dernière. Il l'a annoncé après le passage de Laetitia au pays en 2008. C'est vraisemblablement avec beaucoup de regrets qu'il est obligé de déprogramer ce concert qui aurait dû avoir lieu en septembre. Dommage. Mais on ne déséspère pas. Car même s'il dit vouloir «M'arrêter là», on sait qu'avec Johnny, «Ça ne finira jamais»...

Johnny Hallyday.jpg

Johnny Hallyday, c'est un revenant herculéen. Il y a quelque chose d'un culturiste de foire chez ce marathonien des chapiteaux. Sur scène, il flambe toujours au milieu de décors babyloniens, avec ses cascadeurs, ses hélicos et ses motos, ses tréteaux et ses pyrotechnies. On se rend à ses concerts comme on monte dans un wagonnet de Luna Park. Depuis ses débuts, six présidents de la République se sont succédé à l'Elysée, mais le roi Johnny, lui, défend toujours son trône. Même les écrivains s'inclinent. On se souvient qu'il a inspiré des commentaires à Louis Aragon et à Lucien Bodard, qu'il a fasciné Marguerite Duras et Daniel Rondeau *.

Cette fois-ci, le rideau va tomber, même si on n'exclut pas un jour une réincarnation façon Sinatra, en crooner de cabaret, en chanteur à tabouret. Le fauve va nous rejouer sa vieille cérémonie avant la retraite, suer sang et eau tous les soirs, nous expliquer que le blues ça veut dire que je t'aime. Le droïde barbichu, sculpté par des années de culturisme et de cigarettes sans filtre, se souviendra-t-il du jeune homme élastique qui montait sur scène comme on joue sa vie ?

Il surgit dans une France grise et parcimonieuse

Tous ses fans savent que Jean-Philippe Léo Smet est né le 15 juin 1943 à la cité Malesherbes. Son père le reconnaît, mais l'acte ne sera pas validé : son géniteur est alors l'époux d'une autre femme. Très vite, l'enfant se voit recueilli par sa tante, Hélène Mar, dont la fille Desta est mariée avec l'artiste américain Lee Ketcham, alias Lee Halliday. Dès l'âge de 11 ans, le petit Jean-Philippe chante entre les numéros de danse de ses parents adoptifs. Lee Halliday, dont le nom de scène deviendra celui de Johnny en ajoutant un « y » supplémentaire, recevait de l'Oklahoma des disques de rock and roll. L'inoculation se fait là. Installé dans le quartier de la Trinité, Johnny fréquente le Golf Drouot, passe en attraction au dancing du Moulin Rouge, publie son premier 45 tours en mars 1960 avec un titre de Dalida, T'aimer follement.

Le jeune Johnny Hallyday surgit dans une France grise et parcimonieuse, un vieux pays auquel le général de Gaulle redonne une voix plus affirmée. Tandis que les DS ministérielles roulent vers Matignon, des jeunes gens de la rive droite rêvent d'Elvis Presley. Avec l'émission de radio puis le magazine homonyme, le temps de Salut les copains fédère des adolescents dansant au son des électrophones Teppaz. Pour le premier anniversaire du périodique, ce sont 150 000 spectateurs qui fêtent Johnny place de la Nation. L'idole des jeunes s'installe dans un paysage qu'il ne va plus quitter.

Une chevelure drue, une maigreur de chat affamé, des jambes qui s'ouvrent en ciseaux, la guitare accrochée à l'épaule, Johnny Hallyday incarne une silhouette, une liberté, un style, reprenant en français des succès américains, lançant de nouvelles danses comme le twist ou le madison, se faisant tailler sur mesure des succès par des façonniers de grand talent, tel le merveilleux «Retiens la nuit», cosigné par Charles Aznavour et son beau-frère Georges Garvarentz. Bientôt, on le voit aux côtés de sa petite fiancée bulgare, la plus belle pour aller danser, l'adorable Sylvie Vartan. La légende se dessine. Et, quoi que l'émule de James Dean ait voulu, c'est une légende française.

Le dépit secret de Johnny Hallyday fait probablement sa force : ce chanteur qui se faisait passer à ses débuts pour américain ne pourra jamais conquérir le monde anglo-saxon. Au fil des années, il aura beau accumuler les enregistrements dans le Tennessee, les rodéos en Harley Davidson, les bandanas de Sioux, habiter de fausses villas texanes, quelque chose le colle invariablement au terroir national. Tourne-t-il un western, c'est en Camargue. Tente-t-il de chanter à Las Vegas, c'est une déroute. Se produire en duo avec Carl Perkins ou Lionel Richie n'y aura pas suffi. Johnny Hallyday est français avec un clin d'œil amoureux et résigné, il sait qu'il appartient aux bals du 14 Juillet et aux cafés de province. Monument populaire, donc, mais la récompense est au rendez-vous. Alors qu'Elvis Presley ou Gene Vincent ont depuis longtemps rejoint le paradis des guitares électriques, Johnny remplit toujours les stades. Il vous dira qu'il a oublié de vivre ou qu'il aime sa jolie Sarah, et, une dernière fois, vous serez prêts à le croire. Pour son ultime tournée, osera-t-il chanter Les gens m'appellent l'idole des jeunes ? Après tout, nous ne sommes pas si vieux puisque Johnny est toujours là.

En 1964, Johnny effectuait son service militaire à Offenburg, en RFA. Il est un symbole de cette génération française qui, passé la guerre d'Algérie, ne montera plus au front. Dans une société de paix civile, les rockers miment le combat. Guitares saturées, montagnes d'amplis, immolations symboliques, Johnny le phénix va mourir plusieurs fois pour nous, en mutant sans répit. Il y a eu un Johnny hippie et un Johnny hard rock, un baladin des barrières et un chanteur à paillettes, les brushings des années 70 et la coupe sobre des années Nathalie Baye, lorsque Michel Berger lui ciselait mélodies graciles et hymnes de fer. Ce qui ne changera jamais au long de sa carrière, c'est le passage en force sur scène. Personne en France ne peut se vanter d'avoir tenu en puissance pendant aussi longtemps : les spectacles de Johnny Hallyday sont des autoportraits en forme d'ouragans. Il aura vécu dans son corps la guerre de l'alcool et des drogues, les tempêtes amoureuses, le combat contre lui-même. «Je suis un soldat», chantait-il dans Quand revient la nuit. Accidents de voiture, tentative de suicide, divorces, familles recomposées, démon de midi, il va tout éprouver et tout refléter. Johnny a même fini par incarner la modification des rapports d'autorité sur trois générations : aujourd'hui, l'enfant rebelle de 1959 est devenu un grand-père bienveillant qui chante des mélodies écrites par son fils.

En tout rebelle sommeille un parrain. Avec le temps, le paysage de la chanson française s'est largement distribué autour de ce totem central, que les musiciens de studio surnomment entre eux« l'Homme ». L'époque est loin où le chanteur Antoine proposait de le mettre en cage au cirque Medrano. Dès 1971, Michel Polnareff lui rendait hommage en l'accompagnant sur scène. Johnny est le premier qui ait donné sa chance au jeune Jimi Hendrix, ou permis au fondateur du groupe Foreigner, Mick Jones, de faire ses armes. Chacun sait qu'il existe dans le métier un honneur redoutable, celui de soutenir un duo face à Johnny : autant opposer un fétu de paille à un organe de laiton. Tous ceux qui comptent ont un jour travaillé avec lui, de Daniel Balavoine à Jean-Jacques Goldman, de Catherine Lara à Pascal Obispo. Philippe Labro se souvient des nuits passées dans un hôtel londonien pour écrire les paroles de l'album Flagrant délit. Mais on eut également la surprise, en 2000, de trouver sur l'album Sang pour sang des paroliers tels que Françoise Sagan ou Vincent Ravalec. En 2002, avec A la vie, à la mort!, ce sont Marie Nimier et Maxime Le Forestier qui rejoignaient la cohorte.

Johnny H avait aussi un rêve de cinéma. Comme avec l'Amérique, cette fascination n'a pas forcément débouché sur de grands accomplissements. Il y a eu les films de teen-agers du début des années 60, D'où viens-tu Johnny? ou Cherchez l'idole, autant de chromos sucrés. Il y a quelques apparitions, dans Les Diaboliques, de Clouzot, Conseil de famille, de Costa-Gavras ou L'aventure, c'est l'aventure, de Claude Lelouch. Il y a enfin les films construits avec des bonheurs inégaux autour de lui, comme Détective, de Jean-Luc Godard, L'Homme du train, de Patrice Leconte, ou Jean-Philippe, de Laurent Tuel. Et demain Vengeance, du réalisateur hongkongais Johnnie To, sélectionné au prochain Festival de Cannes (en salles le 20 mai).

Le roi des directs TV babyloniens

Peut-être est-ce dans un média plus populaire, la télévision, que Johnny aura finalement comblé ses fans. On ne compte plus les directs babyloniens, du porte-avions Foch au concert de juin 2000 à la tour Eiffel, les émissions spéciales des Carpentier ou de Michel Drucker, sans parler de la marionnette des « Guignols de l'info », se renversant en arrière pour proférer son fameux «Ah que coucou». En revanche, c'est un Johnny de chair et d'os qui a chanté le générique des Chevaliers du ciel, puis interprété un flic dans la série David Lansky, avant de parrainer les débuts de « Star Academy ».

Une époque de la chanson française va-t-elle s'achever ? Elle aura eu les traits de ce personnage révéré, fascinant, moqué, incontournable, toujours star. Eddy Mitchell raconte cette histoire savoureuse : alors que l'ancien chanteur des Chaussettes Noires est en tournée, Johnny décide un soir de le rejoindre sur scène pour le rappel. Arrivée de Johnny H en coulisses, qui s'avise qu'il a oublié ses lunettes noires. Heureusement, un vigile à oreillette est en faction, arborant une magnifique paire de Ray-Ban. Johnny les lui emprunte. «C'est un honneur», dit le vigile, fasciné. Eddy et Johnny entrent en scène, délire dans la salle, ils font deux chansons ensemble. A la fin des rappels, Johnny salue le public et lance théâtralement les Ray-Ban dans la fosse d'orchestre. Evidemment, le vigile n'a jamais revu ses lunettes. Rock and roll !

30/07/2008

« La saga Mahaleo » vu par « Mada »

Quelques mois après sa parution en juin 2007, à l’occasion du concert à l’Olympia du groupe, le livre biograpMadajournal.jpghique sur Mahaleo est épuisé. En tout cas, il n’en reste plus que de rares exemplaires. Ceci constitue un petit exploit dans le désert de l’édition bibliographique malgache. Occupé par différents projets éditoriaux, je ne pourrais plus assurer une réédition. Je suis donc actuellement en train d’essayer de vendre ses droits pour une version « revue et augmentée ». Cela peut être une bonne affaire car le groupe pourrait encore faire l’Olympia en 2009.
Voici ce qu’en a écrit le « magazine des Malgaches de l’étranger », « Mada », en septembre/octobre 2007.   

(…) A la fois journaliste et historien, l’auteur s’est logiquement penché sur le passé pour mieux expliquer le présent. Ainsi, il relate l’épopée de Mahaleo depuis sa création jusqu’à nos jours.

Se livrer à un tel exercice est quelque peu périlleux car nul n’ignore l’itinéraire de Mahaleo, du moins dans ses grandes lignes. C’est que, le groupe compte à son actif trente-cinq ans de carrière artistique ininterrompue, une longue période durant laquelle il est toujours resté célèbre. A tel point qu’il a suscité un nombre considérable d’articles de presse, d’émissions de télévision et de radio, d’infos sur le réseau Internet et de documentaires produits sur DVD. Il a même fait l’objet d’un long métrage pour le grand écran. Voire de mémoires de fin d’études universitaires.

Dans ces conditions, l’auteur a évité d’écrire une simple chronique, rapportant des faits consignés d&ans l’ordre chronologique, qui rabâcherait des faits et événements déjà connus. Certes, le récit de l’interminable ascension de Mahaleo est relaté dans le livre. Mais ce dernier entend apporter du neuf. Pour ce faire, il fourmille également de maintes informations inédites sur les fais et gestes de Dama, Fafa, Nono, Raoul, Bekoto, Charles et Dada. Leur entente, leur brouille, leurs retrouvailles y sont rapportées. Et aussi la connivence entre les sept membres du groupe afin de préserver à la fois l’intérêt de leur formation commune et leur intérêt personnel respectif.

Dans sa préface, Randy Donny explicite longuement sa manière d’aborder son sujet. « En parlant de Mahaleo, écrit-il, personne n’est jamais allée  plus loin que les généralités. Il s’agit donc du premier travail véritablement approfondi sur l’histoire du groupe, ses origines, ses membres, son parcours avec ses heurs et ses malheurs ». Et d’ajouter : « Comme tout travail pionnier, il est tout sauf complet et définitif. Notre dessein est tout simplement de présenter une nouvelle approche du sujet, sans dithyrambe comme dans les articles de journaux, ni prétention didactique comme dans une étude universitaire. Il s’agit tout juste d’une modeste contribution aux réponses à deux questions fondamentales : quel est le secret de la popularité de Mahaleo et comment le groupe est-il parvenu à durer aussi longtemps ? ».

L’auteur conclut alors ses propos en ces termes : « Voici Mahaleo. Vous connaissez la musique. Découvrez l’histoire. Manao azafady kely tompoko fa handroso ‘ty tantara ! ». (phrase d’introduction à un récit, tirée d’une chanson en malgache de Mahaleo).

Une telle invitation ne peut qu’inciter à la lecture du livre. Un livre dont la parution constitue par ailleurs une première. C’est que, aussi curieux que cela puisse paraître, La saga Mahaleo est le premier véritable ouvrage sur le célèbre groupe malgache. En matière d’édition, il n’y a eu jusqu’ici que quelques petites brochures consacrées à ce dernier. L’ouvrage de Randy Donny, édité en format livre de poche, remplit donc un vide.

En guise d'illustration, appréciez ce clip glané sur YouTube de Chrisrala, une jolie jeune femme aux mains d'argent.

 

09/07/2008

Le rapper Big Jim Dah témoin de l'histoire

Les rappers sont-ils des punks qui s'ignorent ? Au risque d'indisposer les puristes, c'était un peu mon sentiment lorsque j'ai vu Big Jim Dah.jpg"4 èmes Amis", le dernier clip du Snoopy Doggy Dog malgache, le bien nommé Big Jim Dah. "4 emes Amis" parlent des SDF (baptisés ici 4mi), les victimes extrêmes de 48 années de mauvaise gouvernance. Il n'aimerait certainement pas qu'on l'appelle artiste engagé, mais Big Jim Dah interpelle ici ces messieurs que l'on disent grands et qui adoptent des accents zimbabwéens en déclarant que "1 million de Malgaches sont sortis de la pauvreté" depuis 2002 alors que les 4mi envahissent les rues et le pouvoir d'achat est divisé au moins par 4.

Chose curieuse, le clip de Big Jim Dah était disponible sur YouTube. Mais après que R. O. de "Midi Madagasikara" a fait un buzz autour, il a disparu du fourre-tout du net et est seulement disponible sur dailymotion ici. Avant donc qu'il ne disparaisse totalement de la toile, dont l'espace de liberté est sans cesse rogner par ceux qui ont besoin d'un lebensraum politique, voici le titre qui fait scandale, dans la même veine que "God Save The King" ! Il faut savoir que le président de la République malgache est affectueusement surnommé "Ramose", du français Monsieur.


http://www.dailymotion.com/video/x4wcab_4-emes-amis-big-jim-dah_music
 

 

ref="http://www.dailymotion.com/video/x4wcab_4-emes-amis-big-jim-dah_music">4 EMES AMIS BIG JIM DAH
Vidéo envoyée par jimtex

 

LA VOIX DES 4 EMES AMIS

 

Pour ceux veulent en avoir une copie ad vitam aeternam, je signale un logiciel de téléchargement capable d'aspirer YouTube, dailymotion et les autres, Vdwonloader, compatible uniquement sur PC. Je suis en train de l'essayer, ça marche mais il faut savoir s'y prendre.  Des conseils ici.