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28/02/2007

Marc Ravalomanana…

Pour la première fois, je publie un article que n’est pas le mien. C’est ci-dessus, une réplique de « Tribune de Madagascar » à la Une de « Le Quotidien », lequel appartient à qui vous savez, qui a qualifié le Conseil des ministres décentralisé à Diego d’une grande première historique. Cherchez l’erreur…

… sur les traces de Didier Ratsiraka
Marc Ravalomanana.jpg
      Tenir un conseil des ministres dit décentralisé, c’est à dire en province, le  Marc Ravalomanana ne fait que rafraîchir la mémoire sur l’une des pratiques de l’amiral Didier Ratsiraka durant son dernier mandat.
    Bien que des innovations aient été introduites par le président Marc Ravalomanana dans la façon de gouverner le pays, force est de constater que ce dernier reconduit certaines pratiques de l’ancien président l’amiral Didier Ratsiraka. L’amiral avait eu son « Livre Rouge » et voilà Marc Ravalomanana qui est en train de lancer son « Madagascar Action Plan » ou MAP.
    L’amiral Didier Ratsiraka a organisé en 1998 un référendum relatif à la Constitution. L’opération lui a permis selon les « opposants d’alors de se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible ». « Aujourd’hui, selon les opposants au régime, "voilà le président Marc Ravalomanana qui veut aussi une Constitution taillée à sa mesure au travers du "Madagascar Action Plan" et du développement rapide. Le chef de l’Etat prévoit un référendum constitutionnel le 4 avril prochain. Et ce malgré la misère dans laquelle vit actuellement la majorité des Malgaches suite aux intempéries de ces derniers temps. Sans parler bien sûr de la précipitation qui ne permettra certainement pas aux citoyens de s’imprégner des modifications et des amendements qui font l’objet de ce référendum du 4 avril ».
    Pas plus tard qu’hier, le président de la République a présidé un Conseil des ministres décentralisé à Antsiranana. Une pratique qui a surtout marqué la gouvernance de l’amiral Didier Ratsiraka durant son dernier mandat.
    20 ans au pouvoir
    En tout cas, quelles que soient les pratiques politiques ou les styles de gouvernance pour lesquels opte un président de la République, seuls les résultats comptent.
    Si la mise en œuvre du fameux « Livre Rouge » de l’amiral Didier Ratsiraka et son socialisme avaient eu du succès, il n’aurait pas été renversé du pouvoir en 1991. Les Malgaches avaient changé parce qu’ils aspiraient à une meilleure condition de vie et à une démocratie digne d’une République comme Madagascar.
    Ayant repris le pouvoir en 1996, l’amiral a été de nouveau chassé par le mouvement populaire post-électoral de 2002, un mouvement qui a propulsé Marc Ravalomanana à la tête du pays.
    Actuellement, ce dernier débute son second mandat. Durant son premier mandat, son régime, en priorisant les infrastructures routières, a construit le fondement d’une «belle maison» qu’il rêve de construire. Avec le MAP qui priorise le social et qui sera là pour une période de cinq ans, le président Marc Ravalomanana entend dresser les murs de cette construction.
    Mais, la construction d’une maison ne s’arrête pas là. Pour qu’une maison soit habitable, il faut le toit. Mais, il y a encore la dernière étape qui prend encore du temps: la finition.
    Si le président Marc Ravalomanana veut faire de Madagascar une belle maison où les Malgaches pourront vivre aisément, il lui faudra encore après le mandat en cours deux nouveaux mandats de cinq ans. Ce qui lui permettra de passer 20 ans au pouvoir comme l’amiral Didier Ratsiraka.
    Certes que Paris ou Rome n’ont pas été contruites en un jour et il en est de même de la Ville des Mille. Mais le défi est lancé pour Madagascar.
 

(Eugène Rajaofera dans « Tribune » du 28/02/07)

En médaillon, encore une oeuvre qui n'est pas de moi : un fake conçu par un PAOiste anonyme, apparemment tombé dans un ennui rapide et durable. 

Le rock revient en force à Fianar

medium_ROCK.2.JPGGamède a frappé, mais à Fianarantsoa, où le temps était resté exceptionnellement beau le samedi 24 février, c’est un autre cyclone qui a sévi : « Tapage nocturne ». Il s’agit du premier concert de rock de l’année dans la capitale du Betsileo, dans une salle correctement remplie, le night-club « Moulin Rouge ».
Ce sont des DJ qui ont ouvert le bal, au sens propre, avec « You Shook Me All Night Long » d’AC/DC ou « Toxicity » de Soad. Toxique, la soirée l’était pour les non-initiés. A 21h 30, Storm, qualifié de Hammerfall malgache, inaugure la scène avec 19 titres, essentiellement tirés de son premier album, « Orambaratra ». Après 1h 30 de speed mélodique donc, Holy Angles débute son set, vers minuit, avec « Back From The Dead ». Le rock fianarois se réveille. Holy Angels enregistre un nouveau clip et Storm et Golgotha préparent leur deuxième album. Les fans touchent du bois.  

Randy D.

Publié dans "Les Nouvelles" du jeudi 1er mars 2007, p. 12 http://www.les-nouvelles.com 

Sur la photo : Raman, de Holy Angels, sur la scène du "Moulin Rouge".

21:45 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Musique, loisirs, rock |  Facebook

23/02/2007

25% des places du deuxième concert de Mahaleo à l’Olympia déjà vendues

medium_PHOTO_MAHALEO.4.jpgAvec les deux concerts de Mahaleo à l’Olympia, les 2 et 3 juin, c’est l’image de Madagascar tout entier qui s’affiche en lettres de lumières sur les murs de Paris. Pari insensé, mais en passe d’être gagné pour Kintana Production, dirigé par Lova Ramisamanana. Entretien.    
* Les Nouvelles : Comment se passe les préparatifs en vue du concert à L’Olympia ?    
° Lova Ramisamanana. : Cela avance doucement, mais sûrement. Après la promotion sur le net, nous allons maintenant enclencher la vitesse supérieure. A partir du mois de mars, nos partenaires en fera la promotion, entre autres France télévision, France O (l’ancienne RFO), RFI et radio Nova. Ils vont passer la pub du concert plusieurs fois par jours, mais également des clips. Dans la presse écrite, les articles sur le spectacle ainsi que sur le groupe vont dorénavant se multiplier. Par ailleurs, nous éditons 15 000 flyers à distribuer à chaque concert de world music qui se tient à l’Olympia. C’est un gros investissement, mais il faut faire ainsi si on veut que le spectacle soit une réussite.
* Vous avez ajouté une deuxième date, cela veut dire que la première est déjà complète…
° Effectivement. Et d’ailleurs, pour la deuxième date, les places sont déjà vendues à 25% et on est à trois mois du concert.                           
* Je suppose qu’à part le concert, il y a des produits dérivés…            
° Un nouvel album de Mahaleo sortira avant le concert. Il sera composé de huit « anciens » titres, mais jamais enregistré, des titres que l’on peut donc considérer comme inédits, et huit autre titres complètement nouveaux. On est en train de négocier pour que l’album bénéficie du meilleur circuit de distribution possible. Par la suite, il y aura certainement un DVD. Mais tout cela se négocie car, vous savez, rien que pour pouvoir filmer à l’intérieur de l’Olympia, il faut payer un droit qui représente 11 000 euros.
* Après ce Mahaleo à l’Olympia, quel est le programme de Kintana Production ?               
° Nous avons déjà réservé différentes salles parisiennes, comme Le Bataclan et La Cigale, mais je préfère ne pas avancer de noms. Nous rêvons également d’une grande fête malgache au Zénith, mais pour le moment, c’est encore au stade de projet.      

Propos recueillis par Randy Donny

Publié dans "Les Nouvelles" du vendredi 23 février 2007, p. 12 <http://www.les-nouvelles.com> 

14:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Loisirs, musique |  Facebook

18/02/2007

Internet est une grande famile

Comme je ne peux pas publier ici tous mes articles, surtout ceux rédigés avant la construrction de ce blog, je vous invite à visiter ces liens qui renferment des articles que j'ai écit dans une vie antérieure, voire récente. Il suffit juste de se connecter sur le net par le biais d'un copier-coller. Bon surf !

http://www.haisoratra.org/imprimersans.php3?id_article=640

Il s'agit d'un édito à propos de l'histoire, écrit à la suite d'un projet de l'église protestant FJKM qui a réuni des historiens pour "écrire son histoire officielle".  

http://www.madabiz.net/hdiamant/jean.htm

Un jour, Jean-Emilien, l'harmoniciste bien connu, m'a demandé d'écrire quelque chose pour introduire son press book, on un truc qu'il va utiliser pour demander des sponsors. Le texte est là. 

http://www.festival-donia.com/Donia2006presseapres.htm

Si vous voulez voir les articles que j'ai écrit lors de différents festivals Donia. Franchement, il faut y aller au moins une fois dans sa vie.  

http://democratie-malgache.com/joomla/index.php?...&t...

Après l'élection présidentielle du 3 décembre, le ministre de la Communication m'a téléphonné pour me faire une proposition que j'ai attendu depuis 2002 : interviewer le Premier ministre Jacques Sylla. Je ne sais pas pourquoi la proposition est arrivé juste à ce moment là, mais je ne me suis fait pas prier. Je l'ai donc fait sans complaisance.

http://www.madanight.com/madagascar-reportage-photo_88_0....

Un voyage à Paris, en 2004, lors de la réunion des "Amis de Madagascar". Un moment immortalisé ici, au siège de la Banque Mondiale, près de l'Arc de Triomphe.

http://dillie.free.fr/presses.swfn

Le groupe féminin de rock (et non de rock féminin) Dillie a un site web. Mais il suffit de faire un recherche sur google avec "rock malgache" pour trouver plein de sites sur les autres groupes... et des articles de votre serviteur, notamment dans le cadre de la rubrique hebdomadaire "Rock News" (1998-2000) du temps où je travaillais encore chez l'Express de Madagascar.

http://www.koolsaina.com/forum/madagascar.php?msg=2288&am...

Un forum de discussion, suite à la sortie du film "porno" amateur de Tantely Ramonjy, Miss Madagascar.  

14/02/2007

Air Madagascar s’offre un musée sous la forme d’un livre pour ses 45 ans

medium_Hotesses_1963.2.jpgAir Madagascar a 45 ans. Cet anniversaire se doit d’être commémoré dignement. Il y en a qui élève des stèles. La compagnie aérienne nationale a opté pour un livre retraçant son histoire. Sur l’initiative d’Erick Rabemananoro, directeur du Département communication de la compagnie aérienne, le livre vient d’être « révélé » hier.  
« 45 ans de passion aux couleurs malgaches » est juste un livre. Mais au fil des pages, on a l’impression de visiter un musée, notamment avec ses nombreuses illustrations. Mais au contraire d’un musée, que l’on se doit de visiter avec précipitation en quelques heures, avec l’aide d’un guide, le livre se lit et se relit avec plaisir pendant plusieurs jours avec, en guise de guide, votre imagination. L’aviation a fait rêver les pionniers. Elle continue toujours de faire rêver à travers les générations. Tout est là, des débuts de l’aviation à Madagascar, en 1911, au contrat de gestion avec Lufthansa Consulting, en 2002, en passant par la naissance, en 1967, de Madair, devenue un an plus tard, le 8 décembre 1962, Air Madagascar… Pour la petite histoire, encore que tout est ici avec un grand H, une société privée a été créée en 1947 sous l’appellation d’Air Madagascar. La compagnie exploitait des lignes intérieures, mais n’a rien à avoir avec l’actuelle Air Madagascar, malgré l’appellation identique. Une autre anecdote qui ferait sourire les esprits cartésiens, mais qui illustre bien le caractère « malgache », dans le bon sens du terme, de la compagnie, date de 1979. Lors du vol inaugural du Boeing 747 depuis Paris, l’appareil transportait la dépouille mortelle d’une jeune fille qui devait être enterrée au pays de ses ancêtres. Arrivée à Ivato, la soute refusait de s’ouvrir. L’avion a donc dû rallier la Réunion avec le cercueil, pour demander aux techniciens locaux ce qu’il faut faire. La soute fonctionnait normalement. Mais de retour à Tana, elle refusait de nouveau de s’ouvrir. De guerre lasse, on décide de se plier au rite traditionnel en pareils événements : verser du rhum. Et là, la soute s’ouvrit comme par enchantement…    

Avec l’aide d’une pléiade de collaborateurs, Erick Rabemananoro, laisse ici, de fort belle manière, ses empreintes sur le boulevard de ceux qui ont fait l’histoire d’Air Madagascar. Passionné d’aéronautique, il fait partie de ceux qui ont été toujours fascinés par les airs. Depuis plus de dix ans, il s’embarque quotidiennement sur… « Flight simulator » pendant deux heures. Une version officielle aux couleurs d’Air Madagascar du fameux jeu de simulation de Microsoft est en cours. Ceux qui sont intéressés par l’histoire de l’aviation à Madagascar sont invités à se procurer l’ouvrage. Embarquement immédiat.

Randy Donny

Publié dans "Les Nouvelles" du 14 février 2007, p. 18 (http://www.les-nouvelles.com) 

 

Photo en médaillon, la première promotion d'hôtesses de l'air d'Air Madagascar en formation à Paris, en 1963. 

18:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Livre, aviation |  Facebook