08/01/2008
HIMO attitude
Suis-je devenu un fondateur de journal ? Après avoir intégré l'équipe de "L'Express de Madagascar" en 1996, un an après son ouverture, je suis parmi ceux qui ont démarré "Les Nouvelles", en 2004, avant de présider aux destinées du "Courrier de Madagascar", de juillet 2005 à février 2006. Entre temps, j'étais parmi la première équipe rédactionnelle de "Le lettre confidentielle de Madagascar", en 2002. En décembre 2006, j'ai formé l'équipe rédactionnelle des "Echos de l'Himo".
"Echos de l'Himo" est un bimestriel spécialisé en BTP. Concocté par la Cellule de Communication du Centre de Formation Himo, à Antsirabe, cette périodique vient à point nommé en ce sens que quand on parle de travaux à haute intensité de main d'oeuvre (Himo), on a toujours tendance à penser Vivre contre travail (VCT). Or, c'est absolument faux. L'approche Himo que l'on parle ici est celle dite "structurée" où les dirigeants d'entreprises et les ouvriers reçoivent des formations particulières et où efficacité, moindre coût et valorisation des ressources locales sont les maîtres mots. Les journalistes que j'ai emmené visité le Centre de formation Himo étaient tous stupéfaits et ont dû revoir leurs conception des choses. Il y en avait même qui ont demandé à suivre une formation en approche Himo structurée. C'est tout dire. Découverte.
L'approche HIMO est valable, non seulement au niveau des infrastructures, mais aussi dans la vie quotidienne. La valorisation des ressources locales et la minimisation des coûts sont les principes de bases de cette approche. Dans la vie de tous les jours, on peut utiliser les moyens de bord pour minimiser les dépenses, par exemple, aller au travail à pied ou à bicyclette. Les avantages de cette pratique, tout comme lors des travaux HIMO, sont de minimiser les dépenses tout en entretenant une bonne santé.
La pratique de l'approche HIMO permet de changer les mentalités, notamment à l'endroit de ce qui ont l'habitude d'attendre des aides pour réaliser des travaux, et aussi ceux qui sont fascinés par les produits venus d'ailleurs. Savoir mettre en valeur les ressources locales humaines et matérielles, c'est protéger les avantages pour le développement du pays.
Vivre HIMO, c'est valoriser les produits locaux, tel équiper sa maison avec des produits "vita malagasy". Mais cela peut aussi s'entendre dans la manière de s'habiller, voire la nourriture…
L'essentiel est de travailler de façon bien organisée tout en respectant les normes et veiller à la qualité des produits pour effacer la connotation négative liée au "vita gasy ".
La grande famille du Centre de Formation HIMO commence à adopter cette approche dans leur vie quotidienne. Cette approche, déjà mise en valeur sur les formations en BTP effectuées par le centre, ne peut qu'avoir un impact positif sur la vie de ceux qui le pratiquent.
Holy Ramiarintsoa
Directeur CFHIMO
Editorial "Echos de l'Himo" n°2 (juin-juillet 2007). www.cfhimo.mg
16:10 Publié dans Edito | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Madagascar, culture, journalisme | Facebook
Commentaires
Comment faire pour s'abonner au magazine l'Echos de l'Himo". Pourriez-vous nous envoyer votre numéro de téléphone , afin d'obtenir des amples renseignements: condition d'abonnement, vous recevrez les bons de commandes etc....
Cordialement
Écrit par : ANDRIAMBELOSON | 10/01/2008
Pour les abonnements et autres, prière de contacter le Centre de formatino Himo : 44 495 65 (fixe) ou le 033 05 495 65 (portable) ou écrivez à centrimo@netclub.mg
Merci
Écrit par : Randy Donny | 10/01/2008
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