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18/04/2007

« Fils de » retrouve une seconde vie à Madagascar

medium_Sheila_Ringo_et_Ludovic_Chancel.jpgPendant longtemps, Ludovic Chancel avait le sentiment de n’être pas lui-même, juste le fils de deux stars qui se sont mariées pour le meilleur et non pour le pire. Très vite confronté aux tensions familiales (Sheila et Ringo se sont séparés quelque temps après sa naissance, le 7 avril 1975) et à la pression médiatique, Ludovic tombe dans l’alcool et la drogue. « Maudit public, foutus fans ! A cette époque, je les déteste tous en bloc. Ils me volent ma mère, elle les préfère à moi, voilà ce que je pense. Sur un simple coup de fil, elle est prête à passer trois heures dans un hôpital pour réconforter un petit malade qui ne rêve que d'elle. En revanche, il lui est très difficile, voire impossible, d'en faire autant pour son propre fils... », déclare-t-il.
En 2000, un accident de scooter lui remet les idées en place. Il décide alors d’écrire un livre sur sa vie, « Fils de ». Il y parle de sa bisexualité, de sa dépendance à la cocaïne qui l'a mené à la prostitution, son mariage raté et sa paternité non désirée. Son image de mauvais garçon lui colle à la peau. Il cherche à s'en défaire. « J’ai eu l’impression, en écrivant ce livre, de suivre la plus grande des thérapies que j’aie jamais osé entreprendre », confie-t-il. Après une telle thérapie, Madagascar est tout trouvé pour une convalescence. Finalement, Ludovic en tombe amoureux au point d’y refaire sa vie et sortir de l'ombre de sa mère avec qui il s’est manifestement réconcilié. Un happy end qui mérite un autre livre.

Randy D.  

Publié dans "Les Nouvelles" du mardi 17 avril 2007, p. 12 http://www.les-nouvelles.com

1065588813.jpgEn juin 2007, "France-dimanche" a publié la romance du fils de Sheila avec la métisse malgache en deux épisodes. Ici, la couverture du numéro qui a publié le premier article. L'info a été alors noyé par l'actualité sur la mort de Jean-Claude Brialy. J'étais à Paris à l'époque et j'ai assisté à la sortie du cercueil de l'église où les stars se pressaient. J'avais une vue de choix : la fenêtre d'une amie donnait en face de l'église.

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Sheila viendra à Madagascar pour le mariage de son fils

 
medium_LUDOVIC_CHANCEL.2.JPGAmoureux d’une métisse malgache, Ludovic, fils de la chanteuse Sheila, veut vivre à Madagascar. Lors d’une interview qu’il a accepté de nous accorder, il nous livre ses impressions et son futur à Madagascar.

- Les Nouvelles :Depuis quand connaissez-vous Madagascar ?
* Ludovic : Depuis mai 2006, grâce à ma future femme, Amande, qui est métisse malgache. Nous nous sommes rencontrés à Paris il y a six ans et je l’épouserai en septembre de cette année.
- L’idée de venir s’installer  à Madagascar a-t-elle été immédiate ?
*Au départ, Amande m’a fait découvrir l’est de l’île, puis nous sommes allés dans le sud. Ces séjours m’ont permis de découvrir  la richesse naturelle du pays et la gentillesse attachante des Malgaches. Tous ces facteurs m’ont donné envie de vivre une vie paisible différente de celle de Paris.
- Avez-vous l’intention de tout quitter en France ?
* Pas tout à fait. Là-bas, je suis dans le prêt-à-porter : je suis rentré en France pour configurer autrement mon entreprise, afin de passer plus de temps à  Madagascar. J’ai envie de m’investir dans un projet ici avec ma future femme qui est dans le tourisme et le stylisme.
- Aller-vous ouvrir une boutique de prêt à porter à Madagascar ?
* Non. J’ai envie de vivre autre chose. A ce jour, partager le bar le Mojo avec l’actuel propriétaire est une expérience qui me tente. Allier la convivialité et l’amour de la musique me tente. Les cabarets de musiques traditionnelles hebdomadaires et les tournois mensuels de slam qui s’y organisent m’attirent. J’aime les mélanges des genres.
- De part votre présence ici, peut-on espérer voir Sheila venir un jour à Madagascar ?* C’est même sûr ! Nous voudrions nous marier à Madagascar et sa présence est inévitable. Pour la circonstance, elle chantera au moins une fois ici pour son public malgache.

Propos recueillis par
Renée Raza

 

Publié dans "Les Nouvelles" du mardi 17 avril 2007, p. 12 http://www.les-nouvelles.com 

Dr Sakis à Antsonjombe le 1er mai

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Le roi du dombolo fou et du soukouss sexy, Dr Sakis, sera à Antsonjombe pour un concert unique le 1er mai. Selon Media Consulting, l’organisateur du spectacle, le contrat est déjà signé avec l’artiste qui débarquera à Ivato le 28 avril. A Antsonjombe, Dr Sakis partagera la scène d’Antsonjombe avec Mima et Vaiavy Chila.
Dr Sakis est une star dans les bals populaires où ses titres squattent régulièrement les platines. Ses albums sont d’ailleurs introuvables, il n’en reste plus beaucoup dans les magasins spécialisés, y compris chez « Super Music » Analakely.
D’origine congolaise, Emmanuel Nsakala, de son vrai nom, a débuté très jeune, à 12 ans, dans le chant et la danse. Il crée alors une comédie musicale, « Unis », avant de fonder, à 16 ans, le groupe Dynamic System avec lequel il évolue jusqu’à présent.
R. D.

Publié dans "Les Nouvelles" du lundi 16 avril 2007, p. 12 http://www.les-nouvelles.com

13/04/2007

Les nouveaux albums de Mahaleo épuisés dès leur sortie

Un DVD du concert du 30 septembre 20096 à Paris (33 titres !), également décliné en deux VCD pour ceux qui sont moins bien nantis, et surtout deux nouveaux albums CD audio constitués de 20 titres inédits ou jamais encore enregistrés jusqu’ici ! Les fans de Mahaleo ont été gâtés par leur maison de production, Media Consulting. Le hic est que ces nouveaux produits ont été épuisés dès leur sortie, lors de l’exposition sur l’histoire du groupe au Rarihasina, la semaine dernière. Selon Media Consulting, d’autres rééditions sortiront d’ici dix jours. Sinon, pour ceux qui sont pressés, l’agence de communication peut toujours procéder à des duplications d’urgence pour ceux qui daignent se déplacer pour la contacter à son siège, à Ankadivato. 


R. D.

« Live à Paris »

 

1 « Adin-tsaina », 2 – « Meloka », 3 – « Nenina », 4 – « Neny », 5 – « Miavonavona »,  6 – « Salanitra », 7 – « Ny Lasantsika »,  8 – « Raha Mba Manana Elatra », 9 – « Sao Dia Ataon’ialahy », 10 – « Voasary », 11 – « Ferapara », 12 – « Inty Ny Foko », 13 – « Tsindry Hazo Lena », 14 – « Omaly Tolakandro », 15 – « Hanaraka Anao », 16 – « Anymedium_Mahaleo_live_a_Paris.jpg Ambanivohitra Any », 17 – « Mama Lenina », 18 – « Tanalahy Ny Foko », 19 – « Hiaraka Isika », 20 – « Isekely », 21 – « Raozy », 22 – « Tontolo », 23 – « Ranomasina », 24 – « Embona Sy Hanina », 25 – « Ianao », 26 – « Vololona »,  27 – « Hay ! Hay ! », 28 – « Raha Mila Fanampiana », 29 – « Manimanina », 30 – « Ralita ». Bonus : « Ramiaramila »,  « Bemolanga », « Mozambika ».
 
« Fitia Sy Tanindrazana 1 »

medium_Mahaleo_Fitia....jpg 1 – « Mbola Irery », 2 – « Anjely », 3 – « Mipololotra »,  4 – « Eo Ambony Tratranao », 5 – « Embona Sy Hanina », 6 – « Ny Tena Fitia », 7 – « Post Scriptum », 8 – « Ny Fahalemeko », 9 – « Kala Ratsy ‘Ty », 10 – « Tsy Misy Ny Doria ».  

 "Fitia Sy Tanindrazana 2"

1 – « Kat-Mi », 2 – « Ambodibonara », 3 – « Madagasikara », 4 – « Orimbato », 5 – «medium_Mahaleo_..._sy_Tanindrazana.2.jpg Mianara Miaina », 6 – « Renin-dRainivoanjo »,  7 – « Miverena Modia », 8 – « Tsy Miraharaha », 9 – « RN 35 », 10 – « Vatolahy ».

Publié dans "Les Nouvelles" du vendredi 13 avril 2007, p. 12 http://www.les-nouvelles.com 

 

12/04/2007

Jean-Claude Vinson délaisse la production pour devenir musicien

On le connaissait jusqu’ici comme étant celui qui a mis l’harmoniciste Jean-Emilien sur l’étrier du show-biz international. On le croyait producteur donc, et voici qu’il se présente musicien. Jean-Claude Vinson adore surprendre. Cet ancien banquier reconverti en opérateur culturel a décidé de réunir le haut du panier de ce qui se fait de mieux au pays en ce moment en matière de world music (Teta, Monja Manitsindava, Bivy, Médicis, Fataka…), des musiciens partis au loin pour transformer leur vilain plomb en or (Sylvin Marc, Mimile) et un chanteur américain, John Simms. Le résultat est « Mikea Forest Blues » dont on pourra parler ici sans jamais se lasser. Disons simplement que c’est ce qu’il faut écouter actuellement en ville pour ne pas mourir idiot. Sachez, par exemple, que « Mangina Zaza » est l’œuvre d’une obscure artiste du nom de Boeny Zakia. Il y avait Jimi Hendrix. Il y a Carlos Santana. Il y aura Jean-Claude Vinson. Rencontre du troisième type.

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* Tous les chemins mènent à la musique. Quel était le vôtre ?             
° J’étais banquier comptable avant de me reconvertir dans l’organisation de manifestation culturelle. C’est moi qui ait fait venir le groupe de rock Little Bob Story par deux fois à Madagascar. Mais  il y avait également le saxophoniste Jim Cuomo. J’étais également le collaborateur d’Igor Barrère pour l’émission de télévision « Histoires naturelles ». En 1995, un reportage a été réalisé sur les Mikea. La musique était alors signée Stewart Copeland, de The Police…
* Mieux encore ! Cela n’explique pas pourquoi vous êtes devenu musicien…
° En fait, j’ai toujours baigné dans la musique. En 1979, je suis parti à La Réunion pour faire mes preuves dans un magasin de disques. Je vendais des disques dans tout l’océan Indien. Plus tard, en 1986, j’ai emmené les types de GlobeStyle Ice Records, Roger Armstrong et Ben Mendelsohn. On a exploré les caves de la Discomad. On y a récolté des éléments suffisants pour constituer trois albums.
* Comment êtes-vous devenu le producteur de Jean-Emilien ?         
° Il a fait la première partie de Jim Cuomo au Roxy. Je l’ai alors emmené à Paris dans la perspective d’une carrière internationale. C’est ainsi que Jean-Emilien a fait la première partie de Carlos Santana à Bercy. J’avais des contacts dans le milieu, ce qui m’a un peu facilité la tâche, notamment Jean Gemin, le tourneur des Rolling Stones, Pink Floyd et plusieurs autres stars anglo-saxonnes en France, depuis trente ans.
* Qu’est-ce qui vous a poussé à mener une carrière solo. N’est-ce pas un peu tard ?             
° Rien n’est jamais tard ! Madagascar regorge de richesses culturelles. Alors, tant qu’à faire. J’ai appris la guitare voici huit ans. J’avais déjà des rêves musicaux et des rythmiques dans ma tête. Il suffit que je les réalise. J’ai alors contacté mes potes : Slvin Marc, Rapa de Rakoto Frah Junior, la batteur Do Razanapatsa, Jean-Emilien, John Simms, Monja Manintsindava et Teta… Je projette de faire une tournée. Pour cela, je vais monter mon propre groupe.  

Propos recueillis par Randy Donny

Publié dans "Les Nouvelles" du jeudi 12 avril 2007, p. 12 http://www.les-nouvelles.com