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27/04/2020

L'artemisia vient de Chine et le Covid Organics d'Afrique ?

Un chercheur originaire du Congo, affirme être à l'origine du Covid Organics. Extrait du "Dakaractu" du dimanche 26 avril 2020.

Dans nos précédents articles, nous révélions que la maison de l'artémisia, une association humanitaire française, avait adressé des correspondances aux autorités sanitaires des pays où elle est présente pour lancer un essai clinique sur la tisane chinoise.

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Dr Jérôme Munyangi

Voir aussi : Patrick Raharimanana s'est aussi entretenu avec "La Maison de l'Artemisia".

En réalité, à l'image du Sénégal et de nombreux pays africains, Madagascar faisait partie des cibles de cette étude proposée par la Maison de l'artémisia. La révélation a été faite par le Dr Jérôme Munyangi qui a en même temps revendiqué la paternité du projet. « Je suis à la base de la rédaction du protocole Covid-artémisia à Madagascar et partout sur le continent africain. C'est mon projet », a-t-il tenu à rétablir sur les antennes de l'émission « Marius chez vous » sur Internet. 

Selon lui, les autorités malgaches auprès desquelles l'étude, qu'il dit avoir effectuée en sa qualité de responsable des essais cliniques, recherches médicales et scientifiques à la maison de l'artémisia, a été déposée, n'ont pas hésité à sauter sur l'occasion. Devant l'urgence, ils se sont inspirés de son protocole pour développer un remède qu'ils ont appelé Covid-Organics. 

Diplômé en Médecine à l’Université de Kinshasa et titulaire d'un Master à l’Université Paris Diderot et un autre à l’Université d’Otawa, Dr Munyangi se désole que son pays n'ait pas eu le même réflexe que Madagascar. « Lorsque nous avions fini d’écrire les protocoles, nous sollicitions 4 millions d'euros en France. Après, nous nous sommes dit il faut qu'on le propose aux ministres de la Santé. Le premier qui a été contacté, c'est celui du Congo que je connais bien. Mais aucune réponse. Nous avions envoyé au Conseil scientifique, là, non plus, aucune réponse. Nous avons écrit au prix Nobel de la paix, Dr Mukwege. Il coordonne la riposte au Sud Kivu. Il a approuvé le protocole mais nous a demandé de nous rapprocher de la commission scientifique, sans résultat », regrette le jeune chercheur. Son lot de consolation, il le tire de l'écho favorable que son « protocole » a eu auprès du chef de l'exécutif malgache. « Madagascar a été visionnaire, le ministre n'a pas tardé et l'info est remontée jusqu'au président de la République qui a trouvé que le protocole était très bon. Nous lui avons dit, monsieur le président vous voulez soigner la population, voici la solution la plus simple, en curatif et en préventif », s'enflamme-t-il avant d'en venir aux détails de sa solution. 

Voir aussi : Qui est Jerome Munyangi, présenté comme un des découvreurs du remède contre le coronavirus ?

« Lorsque la crise du Covid-19 comme, comme je travaillais déjà sur cette plante (artemisia), on a comparé la tisane à une molécule qui s'appelle interféron. C'est une molécule qui est commercialisée. On a regardé les effets et le résultat était spectaculaire. La tisane était efficace sur les coronavirus », s’enthousiasme Dr Munyangi. C'est sur la base des résultats de cette étude que la maison de l'artémisia a lancé un appel à projet pour réaliser des essais cliniques dans les pays africains. 

S'épanchant sur le caractère préventif de sa solution, il prétend que la tisane bloque les récepteurs qui accueillent le virus et l’empêche d'entrer dans l'organisme. « L'artémisia contourne les systèmes de communication des cellules, à savoir les cytokines en les bloquants », renchérit-il tout en précisant que sa solution vise plus à protéger les personnes exposées, à l'image du personnel de santé qui occupe la première ligne de défense contre la pandémie.

À la question de savoir s'il a breveté son protocole, il répond par l'affirmative et se dit prêt à répondre à toute sollicitation. Dans la foulée, le jeune docteur révélera avoir reçu l'invitation spéciale du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.

Brandissant un document faisant office de laisser passer, il fait savoir qu'il devrait se rendre dans les prochaines heures en RDC. Mais ce n'est pas sans conditions. « J'ai juste demandé que ma sécurité soit assurée », exige le jeune médecin qui se rappelle les affreux épisodes qu'il a traversés dans son pays ces dernières années. Des difficultés qui sont liées à son idylle avec... l'artémisia.

Cette plante, Dr Munyangi se rappelle l'avoir connue alors qu'il venait d'obtenir son diplôme de médecine. 

Voir aussi : Un chercheur congolais sur le paludisme se réfugie en France

« J'obtiens mon diplôme, je participe à la compétition des machines génétiquement modifiées à Boston, puis je passe un concours international pour avoir la bourse du Cursis Bétancourt où les enseignements sont anglais. C'est l'un des meilleurs concours. Nous étions 16 personnes et j'étais le seul noir du groupe. Je suis venu à Paris en 2013 pour commencer mon master en Biologie synthétique. J'ai connu la plante cette année », raconte Jérôme Munyangi qui tient à faire émerger chaque détail.

L'essai clinique qui lui attirera les foudres de l’establishment sanitaire mondiale se déroule dans son pays en 2015. Il est chargé d'y conduire une étude qui vise à faire la comparaison entre les act (artémisinine) et la tisane d'artémisia. De ce qu'il a retenu de cette étude, c'est l'efficacité de la tisane d'artémisia par rapport aux ACT (artemisinine). 

Voir aussi : Paludisme – Jérôme Munyangi: «L’Artemisia est la solution pour l’Afrique»   

Mais cette vérité scientifique n'était pas du goût des médecins de la localité qui, à son avis, avaient besoin de chiffres, donc de malades de la malaria pour continuer d'encaisser l'argent des bailleurs. Ensuite, l'académie française de médecine entre dans la danse et déconseille aux gouvernements africains d'appliquer les recommandations de l'étude du jeune docteur congolais parce qu'elle ne serait pas respectueuse de toutes les normes qu'exigent ce genre de travail. Il lui est d'abord reproché d'avoir mené l'essai clinique dans un « petit village » du Congo mais aussi de ne pas avoir  «  standardisé »  . Il en fallait plus pour intimider Dr Muyangi.

En février 2019, alors qu'il revenait d'une session de l'Union africaine à laquelle il a participé en tant que chercheur, Dr Jérome Munyangi affirme avoir été arrêté à son hôtel à Kinshasa. Gardé à vue pendant deux jours « sans savoir les motifs de son arrestation », il n'a du son salut qu'à l'intervention de la Fédération internationale de défense des Droits de l'Homme (FIDH). Sorti de cet épisode, il a compris qu'il devait quitter la République démocratique du Congo. La France est son point de chute. Le revoilà qui doit retourner au bercail en « enfant prodige » avec sa solution miracle dont Madagascar ne détient qu'une partie.  «  La formule la plus simple »  , se gausse le chercheur qui semble avoir une revanche à prendre sur l'histoire...

Voir aussi : Paludisme : un chercheur congolais se réfugie en France, s’estimant inquiété pour ses travaux

09/08/2018

Combien d'années faudra-t-il pour sauver Madagascar ?

Tous azimuts, non-alignés, financements parallèles, IPPTE... Les mots à la mode se suivent et disparaissent sans demander leur reste. L'expression tendance du moment dont les politiciens s'arrachent et mettent à toutes les sauces est émergence. Qu'en est-il exactement pour Madagascar ?

Saison des élections, saison des promesses. Qui sera le meilleur dans cet exercice ? Nous étions témoin oculaire et auditif d'une déclaration sur la place du 13 mai en 2002 par un  candidat qui se battait pour ne pas faire un 2ème tour : "je me donne deux ans pour faire de Madagascar le dragon de l'océan Indien !". Andry Rajoelina, lui, affirme pouvoir rattraper le retard de Madagascar en cinq ans.  C'est un peu plus long pour Dama, dix ans. Enfin, Hery Rajaonarimampianina parle de 2030.

Tous voient en Madagascar un pays émergent. Selon la huitième édition de la note de conjoncture économique de Madagascar par la  Banque Mondiale, Madagascar enregistre une croissance économique à la hausse depuis cinq ans. Passant de 2,3 % en 2013 à environ 4,2 % en 2017, la croissance du PIB a constamment augmenté depuis 2013 et devrait s’établir à 5 % en 2018. L’incidence de pauvreté, basée sur un seuil de 1,90 dollar par jour et par parité de pouvoir d’achat, devrait baisser de 75 % en 2018 à 73 % en 2020.

Mais concrètement,  en matière d'émergence, Madagascar est encore classé parmi les pays "potentiels" au même titre que les Comores, l'Ethiopie et la Mozambique, selon l’Observatoire pour l’émergence en Afrique (Obema), un think tank d’experts africains.

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Mais alors, combien d'années faudra-t-il pour sauver Madagascar ? L'International Country Risk Guide du PRS Group s'est penché sur la question. Et c'est plutôt compliqué.

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On n'est prêt de sortir de l'auberge.

Vivriez-vous encore assez longtemps pour en être témoins ?

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En moyenne, un Malgache vit plus longtemps (65,5 ans) qu'un Rwandais (64,5), un Kenyan (62,1) ou même un Sud-Africain (57,4). C'est du moins selon le World Economic Forum. Alors, patience...

Randy

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Qui occupera le trône en 2019 ?

12/01/2012

Jennifer Lopez s'invite à Madagascar

Quatre jours de cérémonies au palais d'Iavoloha, la Maison Blanche malgache, pour la présentation des voeux du couple présidentiel. A cette occasion, la first lady, au fait des dernières tendances, a arboré une robe qu'elle a chipé à JLo. Jeu de 7 erreurs.

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Publié dans "L'Observateur" du jeudi 12 janvier 2012, pp. 8

Psst !

Poupette s'en fout, une excellente blougeuse, a fait des recherches. Hillary Duff a la même robe, laquelle figure sur le catalogue printemps-été 2010 de Roland Mouret où elle est proposée à 1230 euros, soit plus de 3.5 millions d'ariary ou encore plus de 17,5 millions FMG. Quand on aime, on ne compte pas. N'est-ce pas les filles ?

Dans son édition du vendredi 13 janvier, "La Gazette de la Grande île" en rajoute une couche dans un billet acerbe dont ses chroniqueurs ont le secret. Lova Rabary-Rakotondravony, enfin, y va de sa petite touche personnelle chez "L'Express" dans un article en malgache. 

22/04/2010

Heurs et malheurs économiques de la Transition

Madagascar.jpgVoici le dernier rapport de la Banque mondiale sur les 12 derniers mois. Je le publie ici en entier avec aucun commentaire pour permettre à chacun de former sa propre opinion.

Incertitude reste le maître mot  pour décrire où en est l’économie malgache aujourd’hui.

Globalement, les activités du secteur privé ont rebondi après l’effondrement qui avait été constaté lors des événements politiques du premier trimestre 2009 (manifestations, pillages, etc.). Toutefois, ce regain reste timide car les niveaux d’activités sont bien au-dessous de ceux observés avant la crise, comme l’indique le comportement de la consommation d’énergie, des exportations, et du crédit bancaire. Surtout, il est inégal tant à travers les secteurs que les régions.

Les zones urbaines sont plus touchées, ainsi que les secteurs tournés vers les marchés extérieurs (tourisme, textile) et ceux associés au financement public comme la construction. Les secteurs épargnés sont l’agriculture en raison de bonnes conditions climatiques, le secteur de l’alimentation car la demande pour ces produits est fortement inélastique et le commerce informel qui sert de « soupape de sécurité » pour ceux qui perdent leur emplois dans les secteurs formels.

Depuis le début de la crise, la politique budgétaire n’a pas toujours été stable, avec des engagements des dépenses plus prononcés en juillet 2009 et, surtout, pendant le dernier trimestre 2009. Lors de ce dernier épisode, les dépenses engagées ont largement dépassés le niveau des revenus domestiques, créant un écart de financement proche de 250 millions de dollars.

Pendant les trois premiers mois de l’année 2010, le Gouvernement a rencontré des difficultés à financer ces dépenses car le marché domestique des obligations n’a pas répondu entièrement aux offres successives et cela malgré une hausse de trois points des taux d’intérêts. Le recours à la Banque centrale est resté périlleux car il est immédiatement interprété comme inflationniste par les opérateurs financiers. Comme résultat, le Gouvernement est depuis revenu à une politique d’austérité en engageant que 11 % des dépenses entre janvier et mars 2010, payant les salaires des fonctionnaires et le service de la dette, mais en stoppant quasiment toutes les autres dépenses. Cela n’a pas empêché des retards de paiements qui étaient encore approximativement égaux à 20 millions de dollars à la fin mars, soit largement au-dessus des standards historiques.

Le comportement des marchés financiers a été volatile depuis le début de l’année 2010, reflétant les variations de la politique budgétaire, certaines interventions sur le marché des changes et les fluctuations sur les marchés internationaux. Après s’être déprécié jusqu’à mi février, le taux de change s’est légèrement apprécié tant par rapport à l’Euro qu’au dollar. Les taux d’intérêts domestiques ont augmenté suite à l’accroissement de la demande par le secteur public sur le marché obligataire (mais avec de fortes variations). En revanche, la politique monétaire a continué à être prudente avec une réduction de 3% de la masse monétaire.  Le taux d’inflation reste maitrisé à 7,7% sur une base annuelle.

Le climat généralisé d’incertitude ne doit pas surprendre au vue du manque de visibilité sur la sortie de la crise politique à Madagascar. Le Gouvernement peut néanmoins agir sur trois fronts pour chercher à rassurer les opérateurs économiques dans le court terme. Premièrement, il peut mieux jouer son rôle de pourvoyeur et convoyeur d’information économique –non seulement en la collectant mais aussi en la disséminant au public. Deuxièmement, il peut confirmer sa volonté de maintenir une politique budgétaire prudente (ce qui ne signifie pas inactive car il y a de la marge pour améliorer son efficience tant du côté des recettes que des dépenses). Enfin, il peut clarifier les règles du jeu par le respect de la légalité et de ses engagements contractuels ainsi que par une plus grande transparence dans ses décisions économiques qui semblent plus répondre à des intérêts particuliers qu’à la prise en compte du bien être national (barrières à l’ entrée, interventions sur les prix, manipulations du taux de change, avantages fiscaux, etc.) dans des secteurs stratégiques tels que la distribution alimentaires, l’ agro-business, le transport, le pétrole et la communication.

14/02/2010

« Parce Qu’on Est Cons », « Mon Pays Va Mal »

Si chacun de nous avait eu le courage et la sagesse de dénoncer ce qui n'allait pas à Madagascar depuis l'indépendance, au moment où cela se passait, au lieu de crier à chaque fois à une menace d'ampamoaka que l'on ne fera jamais, Madagascar ne serait pas dans cette crise dont on a peine à voir le bout.

Si Madagascar est toujours sous-développés, c'est parce que les Malgaches ne sont pas si géniaux et intelligents qu'ils aiment se dire. Il est temps de se dire qu'on est cons. Des gens à la pointe du génie n'avancent plus. Alors qu'accepter ses faiblesses permettent de savoir où l'on va.

Si vous avez du mal à suivre les paroles de Kamini, la version karaoké est en bas.


On se scandalise pour le trafic de bois de rose comme si cela a commencé sous la Transition alors que c'était monnaie courante sous Ravalomanana où le palais d'Ambohitsorohitra et l'usine  Tiko de Sambaina étaient transformés en dépôts de bois de rose dont certains atterrissaient aux Etats-Unis, via l'Allemagne, pour servir à fabriquer les guitares Gibson. A l'époque, aucun organisme s'occupant de l'environnement ne s'est alarmé.

Parce qu'on est cons !

Une occupation étrangère n'est jamais souhaitable, quelle qu'en soit la raison. Et pourtant,  il y en a qui appellent de toutes leurs forces pour que l'armée de la Sadc vienne envahir Madagascar.

Parce qu'on est cons !

Les Malgaches détestent qu'on les qualifie d'Africains, alors qu'ils se mettent à genoux devant des Africains pour régler leurs problèmes.

Parce qu'on est cons !

Robert Mugabe, grand défenseur de la cause black mais bien piètre dirigeant, se permette de donner des leçons de démocratie à Madagascar et il y en a qui applaudissent.

Parce qu'on est cons !

Les sanctions économiques ne vont jamais appauvrir des dirigeants déjà milliardaires, mais vont surtout affecter la masse populaire, comme lors de l'éviction de Madagascar de la liste de l'Agoa. Et pourtant, il y en a qui l'appellent de tous leurs vœux.

Parce qu'on est cons !

L'Union européenne et les institutions de Bretton Woods ont suspendus leurs financements pour Madagascar en décembre 2008 parce que Marc Ravalomanana confondait le trésor public avec ses poches. Et il y en a qui affirment que cette suspension vient d'une autre raison.

Parce qu'on est cons !

Il y en a qui tentent de réécrire l'histoire en affirmant que les tirs qui ont des dizaines de mort le 07 février 2009 ne sont pas les faits des militaires qui se trouvaient à Ambohitsorohitra. Bientôt, y en aura qui diront que les morts du 10 août 1991 étaient provoqués par des mines anti-personnelles que les militants des Forces Vives ont posées eux-mêmes sur leurs propres chemins.  Et y en a qui y croiront.

Parce qu'on est cons !

Il y en a qui salissent l'image de Madagascar à travers le monde, au point que l'île en sera chargé même après la fin de la Transition. Et ils en sont fiers.

Parce qu'on est cons !

Les 2,5 milliards de Fmg  que se disputent les gendarmes du FIGN datent du temps où Marc Ravalomanana arrosait les forces armées pour mater les pro-Rajoelina. Le problème n'a donc rien à voir avec la Transition, même s'il y en qui tentent de le faire croire.

Parce qu'on est cons !

Des militaires aux ordres de Marc Ravalomanana ont tiré à balles réelles, on en a retrouvé les douilles devant ma maison, ont battu des gens jusqu'au sang, les ont fait agenouiller et humilier, au mépris des Droits de l'Homme (j'ai des preuves photos et vidéo). Et pourtant, Amnesty international et certains parlementaires européens insistent sur les événements qui se sont passés après la démission de Marc Ravalomanana.

Parce qu'on est cons !

Trouver un consensus entre deux mouvances est déjà difficile. Et pourtant, il y en a qui ont conseillé d'en ajouter encore deux autres.

Parce qu'on est  cons !

Une Constitution de consensus demeurera contextuel et contient donc une date d'expiration. Autrement dit, elle ne va pas resoudre la crise cyclique à la malgache. Or, tous le résultat de toutes les échographies ont montré que la future Constitution en sera une.

Parce qu'on est cons !

Une Transition est juste une parenthèse que l'on doit s'empresser vite de fermer. Or, y en a qui font tout pour que l'on s'achemine vers une prolongation ivoirienne.

Parce qu'on est cons !