08/05/2021
Le discours anti-vaccin profite de la pandémie pour élargir son audience via les réseaux sociaux
Quelque 65% du contenu anti-vaccin en ligne publié en février et mars peut être attribué à douze "créateurs extrêmement influents", selon l'ONG américaine Center for Countering Digital Hate. Parmi eux, l'avocat Robert F. Kennedy Jr, neveu de l'ancien président.
Le discours anti-vaccin a profité de la pandémie pour élargir son audience via les réseaux sociaux: autrefois cantonné à des communautés restreintes, il s'est répandu auprès d'un public inquiet d'un virus méconnu, au risque d'entraver les campagnes vaccinales. Depuis toujours, les mouvements anti-vaccins "ont compris l'intérêt de la bataille de l'information", explique Laurent-Henri Vignaud, historien des sciences français et co-auteur du livre "Antivax" (Vandémiaire éditions, 2019).
A l'inverse, les autorités de santé "ont souvent une guerre de retard", ajoute-t-il, car "partant du principe que la vaccination est utile à la collectivité".
Les vaccins Covishield (AstraZeneca) gratuits, entrant dans le programme Covax, arrivent à Madagascar. Les membres de l'opposition, qui ont réclamé des vaccins à un moment où le régime était réticent, sont prioritaires, selon une promesse présidentielle.
Porté depuis la fin des années 1990 par une étude suggérant un lien entre la vaccination ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et l'autisme, pourtant maintes fois démystifiée, le mouvement anti-vaccin se démocratise pour sortir de communautés de niche (religieuses, groupes de mères de famille, certaines franges environnementalistes, etc...).
Les comptes Facebook colportant de fausses informations sur les vaccins ont vu leur nombre d'abonnés exploser l'an passé, selon une étude de la BBC publiée fin mars sur sept pays (Brésil, Mexique, Inde, Ukraine, France, Tanzanie, Kenya).
En France, des pages partageant du contenu anti-vaccin ont reçu près de quatre millions de likes (+27%, une croissance trois fois plus rapide qu'en 2019, mais comparable à 2018). Ces théories ne sont plus limitées à "des groupuscules marginaux" mais "entrent en résonance avec le mouvement des Gilets Jaunes, les libertariens, les groupes New Age", créant des alliances "idéologiquement incongrues", explique l'ONG de lutte contre la désinformation First Draft qui a réalisé une étude à l'été 2020 sur environ 14 millions de publications en lien avec la vaccination.
Le message anti-vaccin trouve un fort écho chez les partisans des extrêmes, droite ou gauche, et chez les abstentionnistes, note Florian Cafiero, sociologue au CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Et les théories du complot - Nouvel ordre mondial, agenda transhumaniste, ou même QAnon - "incorporent les vaccins dans leurs récits, pour faire en sorte de rester pertinentes", note Seb Cubbon, chercheur-analyste pour First Draft. Ce discours anti-vaccin est porté par quelques figures emblématiques très actives.
En observant des milliers de tweets en anglais, des chercheurs de l'Université de Zurich ont trouvé que le contenu anti-vaccin était produit par une petite fraction d'utilisateurs tout en bénéficiant d'un fort taux d'interactions. Quelque 65% du contenu anti-vaccin en ligne publié en février et mars peut être attribué à douze "créateurs extrêmement influents", selon l'ONG américaine Center for Countering Digital Hate. Parmi eux, l'avocat Robert F. Kennedy Jr, neveu de l'ancien président.
Confinée, désireuse de comprendre cette maladie qui a sidéré le monde, la population a cherché ses informations en ligne. Mais le déficit de connaissances disponibles, les erreurs dans la communication officielle - par exemple sur le masque jugé inutile dans un premier temps -, un manque de culture scientifique, ont ouvert la porte à la désinformation.
La nouveauté des vaccins utilisant la technologie inédite de l'ARN messager, leur arrivée rapide sur le marché, nourrissent la défiance, tout comme la révélation, une fois les campagnes commencées, d'effets secondaires plus graves que prévu pour AstraZeneca et Johnson & Johnson.
Les infox prennent parfois sur internet la forme de productions soignées comme le documentaire "Hold-Up" en France qui dénonçait une "manipulation globale" autour de la pandémie dont les vaccins feraient partie, engrangeant des millions de vues. Elles s'invitent dans le débat public, relayées aussi par des personnalités politiques, des célébrités, des influenceurs.
Vaccins accusés d'être inefficaces voire mortels par des "médecins" anonymes, fausses vidéos de vaccinés morts après injection ou données de pharmaco-vigilance détournées: l'AFP a rédigé pas moins de 700 articles de vérification sur les vaccins.
Les grandes plateformes comme Facebook, Twitter ou YouTube ont accéléré la chasse aux contenus anti-vaccins et aux fausses informations en 2020, tout en promouvant les recommandations des autorités sanitaires.
En septembre, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et plusieurs agences onusiennes se sont inquiétées d'une surabondance d'informations qui rend "difficile pour chacun de savoir ce qu'il faut faire". Les effets de l'"infodémie peuvent être tragiques", rappelle Christine Czerniak, qui s'occupe de la question à l'OMS.
Des personnes sont mortes d'avoir suivi des conseils trompeurs pour combattre le Covid, empoisonnées par la consommation de méthanol ou l'utilisation incorrecte de produits de nettoyage.
Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) cartographie et prépare le terrain des futures campagnes vaccinales, explique Sarah Lister, cheffe de la gouvernance: lancement d'un observatoire sur l'acceptation du vaccin en Uruguay, travail avec les chefs religieux en Somalie, formation de journalistes à la gestion de la désinformation au Sierra Leone. Les effets de cette désinformation restent difficiles à évaluer, d'autant que les campagnes de vaccination dans le monde sont à des stades très différents.
Les sondages montrent que les mentalités peuvent vite évoluer. L'exposition à une information fausse ou trompeuse tend à diminuer la volonté de se faire vacciner de plusieurs points de pourcentage, selon une étude de chercheurs britanniques du Vaccine Confidence Project publiée en mars dans la revue Nature.
Une volonté qui "n'est pas statique" selon eux, mais "très réactive aux informations et à l'opinion concernant un vaccin Covid-19, ainsi qu'à l'état de l'épidémie et au risque perçu de contracter la maladie".
L'impact "est plus complexe qu'une réaction binaire", nuance Seb Cubbon. Ainsi la désinformation a été massive sur les vaccins ARN (qualifiés régulièrement de "thérapie génique") et en particulier Pfizer. Pourtant, ce dernier est désormais davantage désiré, en particulier face aux inquiétudes relatives à l'AstraZeneca.
"Si trop de personnes ne se vaccinent pas", rappelle Alain Fischer, président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale en France, "nous n'arriverons pas à atteindre la couverture vaccinale nécessaire pour parvenir à l'immunité de groupe, condition de la levée des gestes barrières et des mesures de freinage de l'épidémie".
13:16 Publié dans Edito, Politique, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : randy donny, covishield, astrazeneca, vaccin, covid-19, madagascar | Facebook
27/11/2020
Madagascar est en train de se morceler en plusieurs petites îles
Millimètres par millimètres, Madagascar est en train de se diviser pour devenir plusieurs îles indépendants dans quelques millions d'années.
Relevés GPS de surface à Madagascar.
Le continent africain se sépare lentement en plusieurs grands et petits blocs tectoniques le long du système du rift est-africain qui a des répercussions jusqu'à Madagascar qui elle-même se divisera également en îles plus petites.
Le sud et le centre de l'île de Madagascar se déplacent dans deux directions différentes
Une nouvelle étude de la complexe répartition et évolution des plaques tectoniques africaines menée par Sarah Stamps du Département de Géoscience de Virginia Tech et publiée dans la revue "Geology" a conduit à cette conclusion. Pour y arriver, les géologues ont effectué des relevés GPS de surface en Afrique de l'Est, à Madagascar et sur plusieurs autres îles de l'océan Indien. Et ils ont constaté que l'île de Madagascar était en train de se morceler : le sud porté par la plaque Lwandle se détache du reste de l'île tandis que le centre porté par la plaque Somalienne se déplace dans une autre direction.
Une séparation à un rythme de quelques millimètres par an
Le reste de l'île est également sujet à un complexe processus de division qui s'étend jusqu'aux Comores, situées dans l'océan Indien entre l'Afrique de l'Est et Madagascar, et qui s'achèvera par la formation d'archipels. Ce n'est toutefois pas pour les prochaines années... La séparation se fait à un rythme très lent, quelques millimètres par an. Les grands bouleversements prévus n'auront pas lieu avant quelques millions d'années quand l'écartement des terres donnera naissance à de nouveaux océans. En attendant, ce travail permettra de mieux appréhender l'activité sismique et volcanique récente et en cours dans les Comores.
Joël Ignasse in "Sciences & Avenir" du 27 novembre 2020.
20:23 Publié dans Edito, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : madagascar, géologie, rift, lwandle | Facebook
27/04/2020
L'artemisia vient de Chine et le Covid Organics d'Afrique ?
Un chercheur originaire du Congo, affirme être à l'origine du Covid Organics. Extrait du "Dakaractu" du dimanche 26 avril 2020.
Dans nos précédents articles, nous révélions que la maison de l'artémisia, une association humanitaire française, avait adressé des correspondances aux autorités sanitaires des pays où elle est présente pour lancer un essai clinique sur la tisane chinoise.
Dr Jérôme Munyangi
Voir aussi : Patrick Raharimanana s'est aussi entretenu avec "La Maison de l'Artemisia".
En réalité, à l'image du Sénégal et de nombreux pays africains, Madagascar faisait partie des cibles de cette étude proposée par la Maison de l'artémisia. La révélation a été faite par le Dr Jérôme Munyangi qui a en même temps revendiqué la paternité du projet. « Je suis à la base de la rédaction du protocole Covid-artémisia à Madagascar et partout sur le continent africain. C'est mon projet », a-t-il tenu à rétablir sur les antennes de l'émission « Marius chez vous » sur Internet.
Selon lui, les autorités malgaches auprès desquelles l'étude, qu'il dit avoir effectuée en sa qualité de responsable des essais cliniques, recherches médicales et scientifiques à la maison de l'artémisia, a été déposée, n'ont pas hésité à sauter sur l'occasion. Devant l'urgence, ils se sont inspirés de son protocole pour développer un remède qu'ils ont appelé Covid-Organics.
Diplômé en Médecine à l’Université de Kinshasa et titulaire d'un Master à l’Université Paris Diderot et un autre à l’Université d’Otawa, Dr Munyangi se désole que son pays n'ait pas eu le même réflexe que Madagascar. « Lorsque nous avions fini d’écrire les protocoles, nous sollicitions 4 millions d'euros en France. Après, nous nous sommes dit il faut qu'on le propose aux ministres de la Santé. Le premier qui a été contacté, c'est celui du Congo que je connais bien. Mais aucune réponse. Nous avions envoyé au Conseil scientifique, là, non plus, aucune réponse. Nous avons écrit au prix Nobel de la paix, Dr Mukwege. Il coordonne la riposte au Sud Kivu. Il a approuvé le protocole mais nous a demandé de nous rapprocher de la commission scientifique, sans résultat », regrette le jeune chercheur. Son lot de consolation, il le tire de l'écho favorable que son « protocole » a eu auprès du chef de l'exécutif malgache. « Madagascar a été visionnaire, le ministre n'a pas tardé et l'info est remontée jusqu'au président de la République qui a trouvé que le protocole était très bon. Nous lui avons dit, monsieur le président vous voulez soigner la population, voici la solution la plus simple, en curatif et en préventif », s'enflamme-t-il avant d'en venir aux détails de sa solution.
Voir aussi : Qui est Jerome Munyangi, présenté comme un des découvreurs du remède contre le coronavirus ?
« Lorsque la crise du Covid-19 comme, comme je travaillais déjà sur cette plante (artemisia), on a comparé la tisane à une molécule qui s'appelle interféron. C'est une molécule qui est commercialisée. On a regardé les effets et le résultat était spectaculaire. La tisane était efficace sur les coronavirus », s’enthousiasme Dr Munyangi. C'est sur la base des résultats de cette étude que la maison de l'artémisia a lancé un appel à projet pour réaliser des essais cliniques dans les pays africains.
S'épanchant sur le caractère préventif de sa solution, il prétend que la tisane bloque les récepteurs qui accueillent le virus et l’empêche d'entrer dans l'organisme. « L'artémisia contourne les systèmes de communication des cellules, à savoir les cytokines en les bloquants », renchérit-il tout en précisant que sa solution vise plus à protéger les personnes exposées, à l'image du personnel de santé qui occupe la première ligne de défense contre la pandémie.
À la question de savoir s'il a breveté son protocole, il répond par l'affirmative et se dit prêt à répondre à toute sollicitation. Dans la foulée, le jeune docteur révélera avoir reçu l'invitation spéciale du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.
Brandissant un document faisant office de laisser passer, il fait savoir qu'il devrait se rendre dans les prochaines heures en RDC. Mais ce n'est pas sans conditions. « J'ai juste demandé que ma sécurité soit assurée », exige le jeune médecin qui se rappelle les affreux épisodes qu'il a traversés dans son pays ces dernières années. Des difficultés qui sont liées à son idylle avec... l'artémisia.
Cette plante, Dr Munyangi se rappelle l'avoir connue alors qu'il venait d'obtenir son diplôme de médecine.
Voir aussi : Un chercheur congolais sur le paludisme se réfugie en France
« J'obtiens mon diplôme, je participe à la compétition des machines génétiquement modifiées à Boston, puis je passe un concours international pour avoir la bourse du Cursis Bétancourt où les enseignements sont anglais. C'est l'un des meilleurs concours. Nous étions 16 personnes et j'étais le seul noir du groupe. Je suis venu à Paris en 2013 pour commencer mon master en Biologie synthétique. J'ai connu la plante cette année », raconte Jérôme Munyangi qui tient à faire émerger chaque détail.
L'essai clinique qui lui attirera les foudres de l’establishment sanitaire mondiale se déroule dans son pays en 2015. Il est chargé d'y conduire une étude qui vise à faire la comparaison entre les act (artémisinine) et la tisane d'artémisia. De ce qu'il a retenu de cette étude, c'est l'efficacité de la tisane d'artémisia par rapport aux ACT (artemisinine).
Voir aussi : Paludisme – Jérôme Munyangi: «L’Artemisia est la solution pour l’Afrique»
Mais cette vérité scientifique n'était pas du goût des médecins de la localité qui, à son avis, avaient besoin de chiffres, donc de malades de la malaria pour continuer d'encaisser l'argent des bailleurs. Ensuite, l'académie française de médecine entre dans la danse et déconseille aux gouvernements africains d'appliquer les recommandations de l'étude du jeune docteur congolais parce qu'elle ne serait pas respectueuse de toutes les normes qu'exigent ce genre de travail. Il lui est d'abord reproché d'avoir mené l'essai clinique dans un « petit village » du Congo mais aussi de ne pas avoir « standardisé » . Il en fallait plus pour intimider Dr Muyangi.
En février 2019, alors qu'il revenait d'une session de l'Union africaine à laquelle il a participé en tant que chercheur, Dr Jérome Munyangi affirme avoir été arrêté à son hôtel à Kinshasa. Gardé à vue pendant deux jours « sans savoir les motifs de son arrestation », il n'a du son salut qu'à l'intervention de la Fédération internationale de défense des Droits de l'Homme (FIDH). Sorti de cet épisode, il a compris qu'il devait quitter la République démocratique du Congo. La France est son point de chute. Le revoilà qui doit retourner au bercail en « enfant prodige » avec sa solution miracle dont Madagascar ne détient qu'une partie. « La formule la plus simple » , se gausse le chercheur qui semble avoir une revanche à prendre sur l'histoire...
Voir aussi : Paludisme : un chercheur congolais se réfugie en France, s’estimant inquiété pour ses travaux
00:35 Publié dans Edito, Politique, Science | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : munyangi, covid organics, artemisia, madagasca, rany dony, rajoelina | Facebook
21/08/2018
Au secours, Hubris revient !
J'en ai déjà parlé il y a 5 ans. Et si on en rajoute une couche en cette période électorale ?
Les chefs d’État tiennent entre leurs mains le destin des peuples et, de ce fait, leurs décisions doivent se fonder sur un sens du jugement solide et réaliste. Mais il y a une nouvelle entité clinique dont seraient victimes certains dirigeants précisément du fait qu’ils détiennent le pouvoir. Cette maladie est le syndrome d'Hubris.
Il peut être traduit par un « orgueil démesuré ». Mais le champ sémantique est beaucoup plus large : il associe narcissisme, arrogance, prétention, égotisme, voire manipulation, mensonge et mépris. Le terme renvoie également à un sentiment d’invulnérabilité, d’invincibilité et de toute-puissance, en y associant un certain pathétique. Comme le narcissisme, l’hubris désigne aussi un manque d’intérêt pour tout ce qui ne concerne pas le sujet personnellement, une absence générale de curiosité. La caractéristique principale de l’hubris est qu’il est visible de tous, sauf du principal intéressé et de ses fidèles.
Voici les 14 symptômes de la maladie.
1 – Inclination narcissique à voir le monde comme une arène où exercer son pouvoir et rechercher la gloire.
• 2 – Prédisposition à engager des actions susceptibles de présenter l’individu sous un jour favorable, c’est-à-dire pour embellir son image.
• 3 -Attrait démesuré pour l’image et l’apparence.
• 4 – Façon messianique d’évoquer les affaires courantes et tendance à l’exaltation.
• 5 – Identification avec la nation ou l’organisation, au point que l’individu pense que son point de vue et ses intérêts sont identiques à ceux de la nation ou de l’organisation.
• 6 – Tendance à parler de soi à la troisième personne ou à utiliser le « nous» royal.
• 7 – Confiance excessive en son propre jugement et mépris pour les critiques et les conseils d’autrui.
• 8 – Impression d’omnipotence sur ce que l’individu est personnellement capable d’accomplir.
• 9 – Croyance qu’au lieu d’être responsable devant ses collègues ou l’opinion publique, le seul tribunal auquel il devra répondre sera celui de l’histoire.
• 10 – Croyance inébranlable que le jugement de ce tribunal lui sera favorable.
• 11 – Perte de contact avec la réalité, souvent associée à un isolement progressif.
• 12 – Agitation, imprudence et impulsivité.
• 13 - Tendance à accorder de l’importance à leur« vision », à leur choix, ce qui leur évite de prendre en considération les aspects pratiques ou d’évaluer les coûts et les conséquences.
• 14 – Incompétence « hubristique », lorsque les choses tournent mal parce qu’une confiance en soi excessive a conduit le leader à négliger les rouages habituels de la politique et du droit.
16:08 Publié dans Edito, Politique, Science | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hubris, madagascar, élection | Facebook
19/03/2017
Jesus rediscovered : de nouvelles pièces à conviction
Jésus a bel et bien existé, il aimait le bon vin et il était mort crucifié.
Des archéologues ont mis à jours des objets surprenants datant de l'époque de Jésus dans la région de Jérusalem et en Galilée. Ils éclairent sur la vie qu'aurait mené le Christ de son vivant.
Au lieu de tancer les invités aux noces de Cana de boire de l'alcool, Jésus leur a, au contraire, offert une tournée en remplissant miraculeusement les cruches de vin nouveau !
C'est probablement avec des monnaies similaires que Judas a trahis Jésus. Mais si les archéologues peuvent retrouver des deniers, ils sont incapables de dire si le montant était effectivement de 30 ou s'il s'agit juste d'un chiffre symbolique car 30 est la valeur numérique de יהודה, Yéhudah, « Judas » en hébreu.
C'est avec de tels clous, capables de perforer les os, que l'on aurait crucifié Jésus.
Un objet qui intrigue : un ossuaire attribué à un certain... Yeshoua. Pour ne pas polémiquer, disons tout simplement que Jésus a dû être un nom assez répandu à l'époque.
Pour ceux qui veulent en savoir plus, c'est par ici.
21:37 Publié dans Edito, Science | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jésus, christ, madagascar, randy donny, bible, jérusalem, galilé | Facebook