11/01/2023
Planche à billet : « Le Président doit se méfier des mauvais conseils » selon Randy Donny
Planche à billet, cessation de paiement, inflation… Randy Donny, Rapporteur Général du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de droit (HCDDED), apporte son éclairage personnel. Entretien paru dans "Midi Madagasikara" du mercredi 11 janvier 2023, pp. 04.
Midi Madagasikara : La Haute Cour Constitutionnelle a récemment rejeté une requête déposée par le Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de droit. Jusqu’ici, ce dernier n’a émis aucune réaction. Pourquoi ?
Randy Donny : Le HCDDED n’a pas réagi à cette décision car selon l’article 20 de la loi n°2015-001, il « ne peut remettre en cause le bien-fondé d’une décision de justice ». Ceci dit, nous connaissions déjà l’issue de la requête car on n’a pas cessé de nous questionner, apparemment pour chercher un vice de forme.
M.M: Quelles peuvent être les conséquences d'une telle décision, aussi bien sur le plan politique qu'économique ?
R.D: Encore une fois, on ne peut commenter une décision de justice. Le HCDDED a laissé l'opinion publique juger. Et manifestement, celle-ci était plutôt critique, pour ne pas dire réprobatrice. Vous savez, la relation qui unit les dirigeants avec les électeurs est basée sur la confiance, laquelle dépend des actes des gouvernants. Si cette confiance est rompue, la relation devient compliquée. Tous les financiers vous diront, par exemple, que de la confiance en l'institution étatique dépend la confiance en la monnaie. La multiplication des vindictes populaires est déjà illustrative de la perte de confiance de la population envers les institutions étatiques.
M.M : À propos de monnaie, on a beaucoup parlé d'une tentative de recourir à la planche à billet. Qu'en pensez-vous ?
R.D : C'était juste une rumeur. Mais au cas où elle serait fondée, j'aimerais juste dire à l'entourage du président de la République d'arrêter de lui donner de mauvais conseils. On parle aussi beaucoup d'une éventuelle cessation de paiement. Cela veut dire que l'on sait dépenser, mais que l'on est incapable de faire rentrer de l'argent. Il y a trop de personnages qui sont juste contents de faire fortune sur le dos du Président sans se soucier de l'avenir de Madagascar. Il y a beaucoup de gens que le Président ne connaît que depuis peu, qui n'ont pas de base électorale et qui l'enferment dans une tour d'ivoire. Ce sont pourtant ceux qui, à la première occasion, quitteront le navire.
M.M : Est-ce que vous partagez l'opinion des gens qui disent que Madagascar traverse une crise, surtout économique ?
R.D: C'est le Président lui-même qui l'a dit dans sa dernière sortie télévisée, non ? Il suffit de voir l'inflation, matérialisée par la hausse aussi soudaine que vertigineuse du prix du riz ! Ma crainte est que cela ait des impacts sur la politique. En effet, en situation de crise, on assiste souvent à l'avènement de personnalités louches et à la destruction de la démocratie. Il en était ainsi de Hitler qui prônait la haine et la division, mais qui a réussi à prendre le pouvoir d'une manière légale.
M.M : Pour finir, comment voyez-vous Madagascar en 2023 ?
R.D : Je ne veux pas être un oiseau de mauvais augure, mais cela s'annonce mal. 2023 est une année électorale. On ne change pas une équipe qui gagne, dit-on. Le Président ira-t-il jusqu'au bout avec la même équipe ? Il a déjà placé ses pions pour gagner, même à la Pyrrhus. Mais cela enlèvera beaucoup de saveur à la victoire. Sinon, il peut toujours confier les rênes à un gouvernement intérimaire chargé du bon déroulement de l'élection. Mais dans ce cas, il sera obligé de lâcher du lest. Un dilemme cornélien. En attendant, il faut assurer la croissance économique en encourageant la consommation et l'investissement. Malheureusement, le contexte inflationniste n'y est pas propice. C'est, entre autres, le sujet de mon dernier livre, "Teorian'ny tandrimo" (la théorie de la toupie) sorti en octobre dernier.
Propos recueillis par
R. Edmond
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20/03/2013
Mon plan de sortie de crise
La sortie des dates de dépôt des candidatures pour les présidentielles ont fait rejaillir cette vieille chronique. Elle date d’il y a deux ans mais garde toute sa fraicheur, notamment après un bref lifting. Il s’agit d’une proposition stratégique pour la relance économique de Madagascar. Que mille fleurs s’épanouissent, que mille idées fleurissent, comme dirait l’autre.
Madagascar est en pleine crise politique et traverse une grave catastrophe économique avec la fermeture des robinets des aides financières « officielles » sur le plan internationale. Ceux qui s’échauffent pour la course aux présidentielles sont-ils conscients des douze travaux d’Hercule qui les attend au tournant vers la IVème république ? Car lorsque tout ceci sera terminé, et toute bonne chose a toujours une fin n’en déplaise aux uns et aux autres à qui ça profite, il faut bien penser au redressement. Sur ce point, il n’y a pas trente six solutions. Il n’y en a qu’une : l’intervention de l’Etat à travers des dépenses pour financer des grands travaux. Immobiliers ou routiers, qu’importe, l’essentiel est de créer des emplois qui vont générer des salaires permettant de doper la consommation qui, à son tour, entraînera une reprise dans l’industrie et le commerce. Ce qui engendra d’autres créations d’emplois. Un cercle vertueux difficilement réalisable avec la seule initiative du secteur privé, trop faible et trop gourmand à la fois.
Tout libéral qu’ils sont, les pays dit « capitalistes » n’ont qu’une solution en cas de crise : l’intervention de l’Etat. Le 9 août 2007, afin d’endiguer la crise financière, la Banque centrale européenne (BCE) est intervenue en mettant à la disposition des établissements bancaires 94,8 milliards d'euros, suivie peu de temps après par la Banque fédérale américaine (FED) qui injectait à son tour 24 milliards de dollars pour apaiser les esprits des investisseurs. Le lendemain, la BCE et la FED ont de nouveau réinjecté des liquidités : 61 milliards d'euros de la part de la BCE et 35 milliards de dollars du côté de la FED. Comme les Bourses et le marché des matières premières continuent de plonger, le 13 août 2007, les banques centrales ont recommencé la même opération, et le marché monétaire et les places boursières ont relevé la tête un peu partout dans le monde en fin de semaine. Au Japon, afin de faire face à la plus grande catastrophe que le Japon ait connu depuis la IIème guerre mondiale, le gouvernement a mis 440 millions d’euros à la disposition des banques. Inutile de remonter plus loin. Le plan Marshall et les autres, on nous en a suffisamment bassiné en classe.
Tout ceci pour dire que Madagascar est comme une voiture en panne de démarreur. Il a beau avoir fait le plein de carburants, lorsque la pompe des financements s’ouvrira de nouveau, il lui faut un bon contre-attaque pour que le moteur remarche.
in "L'Observateur" du mercredi 13 mars 2013
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30/10/2008
Les Pieds Nickelés du Net
Marre de ces arnaques là. Depuis près de dix ans maintenant, ma boîte mails est envahie régulièrement de lettres désespérées de banquiers dépositaires de trésors fabuleux laissés par quelques milliardaires partis sans laisser d’adresses, de suppliques de malheureuses princesses victimes qui ne peuvent toucher leur héritage que par mon intermédiaire, de miraculeux tirages au sort qui feraient de moi l’heureux possesseur d’un green card sans que je n’ai rempli le moindre formulaire, ou qui ferait encore de moi le gagnant d’un super gros lot qui réalise du coup mon vieux rêve de devenir milliardaire… Vous avez déjà sûrement reçus aussi les mêmes conneries. Inutile de dire que ce sont toutes des arnaques. Pire que les lettres de vœux ou de poèmes philosophiques que l’on doit envoyer à 4, 7 ou 29 personnes d’urgence, sinon on serait frappé par un malheur !
Avant que le net ne se soit démocratisé, ils envoyaient ça par fax. C’était à la fin de années 90. J’en ai déjà reçu d’un énergumène qui prétend posséder le trésor de Samora Machel où un de ces pères de l’indépendance en Afrique et qui, parvenus au pouvoir, ont récupéré dans la caisse de l’Etat l’argent qu’ils ont investis dans les maquis. Il y avait même un qui poussait le culot jusqu’à me téléphoner (!!) depuis l’Afrique du Sud pour me proposer de venir là-bas conclure un gros contrat avec beaucoup d’argent à la clé. Avec beaucoup d’insistances, SVP. Trois ou quatre coups de téléphones. Dans un journal, j’ai lu qu’un Malgache s’est fait avoir. Il a dépensé près de 10.000 euros, de l’époque, pour venir en Afrique du Sud. Il n’a vu la couleur d’un seul billet de banque.
Un jour, j’ai répondu en conseillant à ces apprentis arnaqueurs de bien fignoler leur coup. Une adresse mail qui viennent de pays inhabituels (Nouvelle-Zélande, la République Tchèque ou encore le Brunei…) alors que les intéressés sont Africains, ça fait pas sérieux. Il en est de même des fautes de français qui font tache sur un document soi-disant officiel. Enfin, le fait de faire payer les gens pour qu’ils reçoivent leurs pactoles, c’est le comble de la maladresse. Malheureusement, il y en a qui continuent à se faire avoir. Alors pour eux, et les autres, sachez que le cabinet Atta Dubois, soi-disant basé au Bénin est un leurre et que ni Bill Gates ni Coca-Cola n’organise un tombola international. D'autre part, j'espère que l’avocat européen, dont la photo ci-contre est utilisée par les escrocs, portera plainte. Je crois avoir découvert celui qui serait apparemment à l'origine de cette arnaque, le soi-disant agent comptable du Cabinet Dubois, Ruthus Omores, celui qui va donc encaisser l'argent envoyé par les pigeons. Sauf erreur sur le nom, il vient de décrocher son bac au Bénin en 2008 avec la mention passable.
Un ABC des ABC, pour Arnaques Bêtes et Connes, se trouve ici et là. Les Pieds Nickelés du Net ne manquent pas d’imagination.
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22/10/2008
Madagascar fait du yo-yo avec la liberté de la presse
Madagascar figure à la 94è place ex aequo avec le Burundi (!!) sur le classement annuel de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF). Il s'agit de la deuxième plus mauvaise performance de Madagascar en la matière depuis l'établissement de ce classement en 2002. Cette année là, la Grande île était classée 65è sur 139 pays, puis 46è sur 166 pays entre le Japon et le Cap Vert en 2003, chute libre à la 72è place sur 167 pays, entre le Niger et le Burundi en 2004, regression confirmée en 2005 à la 97è place entre la Jordanie et la Turquie, avant de se ressaisir en 2006, 66è entre Centrafrique et le Togo, puis 62è ex aequo avec le Hong-Kong en 2007.
La progression de Madagascar, en 2007, a suscité l'ire des défenseurs locaux de la liberté de la presse pour qui Madagascar ne mérite pas cette place après une série d'expulsions de journalistes étrangers, de fermeture de stations de radio et des censures déguisées, pour ne pas dire menaces, sur des journalistes un peu trop entreprenant. Le commentaire de RSF, ci-dessous, a été quelque peu "chamboulé" par mes soins, mais sans que j'y ai changé une virgule.
Ce n'est pas la prospérité économique, mais la paix qui garantit la liberté de la presse. Tel est l'enseignement principal du classement mondial de la liberté de la presse, établi comme chaque année par Reporters sans frontières, et dont l'édition 2008 est rendue publique le 22 octobre. L'autre conclusion tirée de cette liste, où l'on trouve une nouvelle fois en dernière place le "trio infernal" Turkménistan (171e), Corée du Nord (172e), Erythrée (173e), est que le comportement de la communauté internationale envers des régimes autoritaires comme Cuba (169e) ou la Chine (167e) n'est pas assez efficace pour donner des résultats.
L'autre maladie qui ronge les démocraties et leur fait perdre du terrain dans ce classement est la corruption. Le mauvais exemple de la Bulgarie (59e), toujours lanterne rouge de l'Europe, rappelle que le suffrage universel, le pluralisme des médias et quelques garanties constitutionnelles ne sont pas des critères suffisants pour parler valablement de liberté de la presse. Encore faut-il que le climat soit favorable à la circulation de l'information et à l'expression des opinions. Les tensions sociales et politiques au Pérou (108e) ou au Kenya (97e), la politisation des médias, comme à Madagascar (94e) ou en Bolivie (115e), ou encore les violences dont sont victimes les journalistes d'investigation au Brésil (82e), sont l'illustration de ce poison qui gangrène les démocraties émergentes. Et le fait que ceux qui , dans une totale impunité, enfreignent la loi pour s'enrichir, et punissent les journalistes "trop curieux", est un fléau qui maintient plusieurs "grands pays" à des positions honteuses (le Nigeria est 131e, le Mexique, 140e, l'Inde 118e).
La liste établie pour la période allant du 1er septembre 2007 au 1er septembre 2008 met non seulement en évidence la place prééminente occupée par les pays européens (les 20 premières places sont tenues par les pays de l'espace européen, à l'exception de la Nouvelle-Zélande et du Canada), mais également la position très honorable de certains pays d'Amérique centrale et des Caraïbes(…) Les petits pays caribéens se classent même bien mieux que la France (35e), qui recule encore cette année en perdant quatre places, ou que l'Espagne (36e) et l'Italie (44e), deux pays toujours plombés par la violence mafieuse ou politique. Selon les critères retenus pour ce classement, il ne manque qu'un point à la Namibie (23e), un grand pays pacifié d'Afrique australe, qui se classe cette année en tête des pays africains devant le Ghana (31e), pour entrer dans le peloton des vingt pays les mieux classés.
Le point commun des pays du peloton de tête, aux disparités économiques immenses (le ratio entre le PIB par habitant de l'Islande et celui de la Jamaïque est de 1 à 10), est d'être gouvernés par un système démocratique parlementaire. Et, surtout, de n'être pas engagés dans une guerre.
Or, tel n'est pas le cas pour les Etats-Unis (36e sur le territoire américain, 119e hors territoire américain), Israël (46e sur le territoire israélien, 149e hors territoire israélien), où, pour la première fois depuis 2003, un journaliste palestinien a été tué par des tirs de l'armée.
La répression de l'Internet est également l'un des révélateurs de ces tabous tenaces. En Egypte (146e), des manifestations initiées sur Internet ont agité la capitale et inquiété le gouvernement, qui considère aujourd'hui chaque internaute comme un danger potentiel pour le pays. L'usage du filtrage est chaque année plus important et les Etats les plus répressifs n'hésitent pas à emprisonner les blogueurs. Si la Chine reste première au palmarès des "trous noirs du Web", déployant des moyens techniques considérables pour contrôler les internautes, la Syrie (159e) est devenue championne régionale de la cyber-répression. La surveillance y est tellement poussée qu'après la moindre publication critique, l'arrestation n'est qu'une question de temps.
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15/10/2008
La crise expliquée aux victimes
(MFI) Pour tous ceux qui, par centaines de millions, sinon par milliards, ne comprennent rien à la crise financière actuelle et se demandent ce qu’ils risquent à approcher de trop près la Bourse, un internaute imaginatif a trouvé une manière originale d’expliquer ce monde étrange.
Les singes et la bourse
L’auteur, Nadim Kalife, se présente comme un homme d’affaires, mais il est aussi un brillant économiste, qui enseigne sa discipline dans une université togolaise. Son histoire est comme un conte, qui vaut largement un cours magistral. Un de ces cours dont on sort guilleret, convaincu d’avoir tout compris, et pour toujours.
Un inconnu débarque, un jour, dans un village et annonce à ses habitants qu’il est prêt à leur acheter des singes pour dix dollars l’unité. Aussitôt, les villageois vont à l’assaut de la forêt, capturer des singes, par centaines et par milliers. Peu à peu, la population des primates s’amenuise, et les villageois doivent réduire la cadence.
L’inconnu annonce alors qu’il paiera désormais 15 dollars par singe. Motivés par cette nouvelle offre, les villageois redoublent d’ardeur dans la traque de ce qui reste de singes dans la forêt. Tant et si bien qu’ils n’en trouvent bientôt plus un seul. Le prix d’achat est porté à 20 dollars, mais il n’y a vraiment plus de singe dans la forêt. C’est alors que l’inconnu propose le prix de 50 dollars par unité, en prévenant qu’il va devoir s’absenter, laissant à son assistant la charge d’acheter leurs captures.
Dès lors qu’il a le dos tourné, son assistant rassemble les villageois et leur indique les cages, avec les milliers de singes que leur a achetés son patron. « Si vous le voulez, leur dit-il, moi, je vous cède ces singes à 35 dollars l’unité. Ainsi, lorsque mon patron reviendra, vous pourrez les lui revendre à 50 dollars. » Les villageois, aveuglés par la perspective de cet enrichissement facile, sortent toutes leurs économies, vendent leurs biens pour racheter les singes. Le magot encaissé, l’assistant disparaît dans la nuit. On ne le verra plus. Ni lui, ni son patron. Dans le village, rien que des singes, courant dans tous les sens. Et Nadim Kalife de conclure son histoire par un édifiant : « Bienvenue dans le monde de la Bourse ! »
Eh, oui ! Il y a quelque chose d’aventureux à vendre un singe à dix dollars, puis à le racheter à 35 dollars, en espérant le vendre une seconde fois à 50 dollars. Alors, l’on s’interroge : à quoi correspondent donc, dans le monde de la Bourse, ces singes que l’on vend et que l’on rachète à tour de bras ? Qui est cet habile inconnu, si manipulateur ? Quel est cet assistant, aigrefin d’exception ? Et qui sont ces villageois à la crédulité si ruineuse ?
Jean-Baptiste Placca
Je crois que je l’ai dit dans un post antérieur : j’adore « La Planète Des Singes ». C’est un film philosophique sur les conneries humaines. On ne descend pas des singes. C’est vrai. Ce sont simplement nos cousins. Mais un jour, si cela continue, on va régresser, et qui sait… planet of apes. La fin, avec les humains qui découvrent la statue de la liberté enfouie dans le sable, m’a rendu particulièrement songeur.
J’ajoute que l’on peut trouver des trucs intéressants dans la culture populaire. Tiens, j’étais étonné par un Gérard Villiers, l’auteur du hilarant SAS, qui a écrit dans un de ses romans, publié il y a environ vingt ans, que si les Blancs partent De Rhodésie, ce sera le chaos. Mugabe a confirmé sa prophétie. Idem en Afrique du Sud où la crise économique provoque un racisme inter-africain absolument honteux et où l’on se barricade dans des maisons-prisons pour éviter de mourir sous la hachette des cambrioleurs.
Avec la crise financière, il y a comme un début de fin de règne pour la civilisation occidentale. Pendant ce temps, la civilisation africaine peine à sortir de la jungle. Ne cherchez pas les raisons de nos problèmes ailleurs, elles sont enfouies en nous.
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