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11/12/2010

Elie Rajaonarison et moi

J'ai l'habitude de dire à propos des morts que ce sont toujours les meilleurs qui partent. Et c'est vrai. La preuve, je suis toujours là.
Elie Rajaonarison faisait partie des meilleurs. Militaire de formation avant de devenir poète par passion, puis universitaire de profession et politicien par devoir, on peut dire qu'il a une vie bien remplie. 59 ans, c'est court. C'est long. Mais qu'importe la durée, l'essentiel est de l'avoir bien vécue.

Je ne me souviens plus trop de la première fois où je l'ai rencontré. Je l'ai découvert dans un éphemère magazine culturel quand j'étais gosse, "Ando". J'ai gardé religieusement ce mag' pendant une dizaine d'années jusqu'à ce qu'un autre poète me le chipe. Puis  j'ai entendu parler d'Elie Rajaonarison l'anthropologue quand j'étais étudiant. J'aurais voulu qu'il nous enseigne sa discipline, mais c'est un de ses amis, compétent par ailleurs et qui enseigne actuellement dans une université parisienne, qui s'est occupé de la tâche. Je l'ai sûrement croisé à Normale Sup'. Mais c'est finalement en tant que journaliste que je l'ai véritablement rencontré. Depuis, on a eu des relations sympathiques et plutôt proches pour des gens qui ne se voient qu'assez rarement.

Je l'ai vu faire entrer les gens lors d'une séance de déclamation de "Faribolana Sandratra", le cercle des poètes en devenir. Il m'a donné rendez-vous chez lui à Faravohitra pour, je  crois, récupérer son livre, "Ranitra". Je l'ai surpris en 2002 alors qu'il passait ses nuits dehors avec ceux qui font barrage pour protéger Marc Ravalomanana, toujours à Faravohitra. Je lui ai alors demandé le projet de société du futur ex-président de Madagascar. "Il va créer des petits Ravalomanana dans chaque région. Ils serviront de modèles et feront tâche d'huile", explique-t-il. Cela ne m'a pas convaincu. On s'est vu à Nosy-Be lors du festival Donia alors qu'il était membre du cabinet du ministère de la Culture... Bref, on se croisait au gré de nos pérégrinations professionnelles respectives. Et à chaque fois, il se prend un malin plaisir à me taquiner sur une liaison dangereuse que j'avais eue avec une de ses étudiantes.

Il avait mille facettes, mais je crois qu'il n'est jamais meilleur que dans la peau du poète, lorsqu'il enlève son armure d'officier de réserves, son réserve d'intellectuel et son intelligence d'anthropologue pour laisser libre court à son imagination, laissant apparaître une sensibilité d'écorché vif et une fragilité que cache, vaille que vaille, un masque d'artiste trop cliché symbolisé par une minuscule natte dans la nuque.

Curieusement, lorsqu'il disparaît brutalement, le 27 novembre 2010, personne ne s'est posé la question pourquoi ? Comme si à 59 ans, cela arrive naturellement. C'est indélicat, mais pour ceux qui m'ont posé la question, ce traducteur de Prévert est mort des suites de la complication d'une intoxication alimentaire. C'est vrai qu'aux grandes figures, on imagine toujours des morts moins "commun des mortels". Mais n'est-ce pas qu'ils tutoient déjà l'immortalité à travers les coeuvres qu'ils laissent ?

A! ry tsy misaina

imamoako ny Fanantenana

mamo aho

avelao aho ho mamo

izaho irery

sy ny Finoako

ary ny Fanantenako...

 

Ho inonao ny fikarainkon'ny maraina

raha tsy tsapanao ny fameroveron'ny alina !

(in "Ranitra", Ed Grand Océan, Antananarivo, 1999, pp. 207)

Ah! l'insensé

Je m'énivre d'espoir

je suis saoul

laisse moi me saouler

seul

avec mes Convictions

et mes Espérances

 

Que t'importes les stigmates du matin

si tu ne sens pas l'essence de la nuit

(trad. by Patrick Rakotolahy)

 

03/12/2010

Victoires du Non au Référendum, quelle lecture à Madagascar ?

Madagascar n'est pas l'Afrique. Encore une fois, cela se p14-3.jpgvoit si on fait un parallèle entre ce qui se passe en Côte d'Ivoire, où c'est le chaos, et ce qui s'est passé à Madagascar avec le Référendum du 17 novembre 2010. Malgré un appel au boycott de l'opposition, les électerus étaient quend même venus assez nombreux pour exprimer lur choix et il n'y avait aucun bureau de vote brûlé ni des militants assassinés. De plus, une première dans les annales des élections à Madagascar, le Non a gagné dans certaines régions. A d'autres époques, les zélés du régime auraient vite fait de camoufler ce camouflet pour le changer en victoire écrasante du Oui. Quelque chose a changé en 50 ans de République. Interprétation ci-dessous.

Il n’y a pas de mal. Mais un « Axe du non » apparaît à  la lecture des résultats à 99% complets du référendum. Cet axe part de l’Itasy pour culminer dans le Bongolava avec une enclave signalée à Manjakandriana. Interprétation. 

Lors du référendum du 17 novembre, le Non a obtenu plus de 53,98 % des voix dans la région Bongolava. « Le Comité de soutien du Oui, dirigé par le chef de Région, existait bel et bien, annonce tout de go le conseiller supérieur de la transition représentant la région Bongolava,  Haja Ramaherijaona , avant de poursuivre : « Mon rôle s’est cantonné à encourager les gens à aller voter. J’ai accompli ma mission. En revanche, le vote du Non signifie que  le Bongolava vit dans l’insécurité, que le chef de la région a raflé les ristournes de produits locaux, qu’il a également accaparé des terrains cultivables. La population est fâchée et cela explique son Non massif ». Selon toujours ce CST « le chef de Région empêche les gendarmes de suivre les traces des zébus volés. Auparavant, il avait 10 têtes de bœufs, actuellement, il en possède 800 ».

Devant cette attaque en règle, le chef de Région, Vonisoa Tafita, ne pouvait rester coi.

« Ma tâche était d’inciter les gens à voter en masse. Regardez  le taux de participation de 53,32 %», rétorque-t-il. Quant à la soi-disant mainmise sur des terrains cultivables, il a été clair. « Il suffit d’aller au service des Domaines et vous verrez que je n’ai accaparé aucun terrain ». Qu’en est-il de l’augmentation rapide de son cheptel bovin ? « L’Etat ne va pas nommer des hommes pauvres à la tête des régions ! », explique-t-il sans rire.    

Une légitimité pour le Référendum

Au-delà de ce duel, qui peut s’expliquer par des ambitions personnelles entre les deux individus, il faut voir plus loin. « L’Axe du non », qui va de l’Itasy au Bongolava est le fief d’un certain nombre de barons de la Transition. En premier lieu, la présidente du parti TGV, Lanto Rakotomavo, et le président du comité national du Oui (KME) lui-même, Augustin Andriamananoro, tous deux originaires de l’Itasy. Sans parler de Bernard Ravelonjato… On a l’habitude de dire que nul n’est prophète en son pays, mais au vu du succès du Oui dans les autres régions d’où viennent d’autres caciques de la Transition, on se permet de douter de l’influence de ces personnalités auprès de la population locale, ainsi que de  l’efficacité de leurs actions. Dans le district de Manjakandriana, fief de l’ancien président Ravalomanana, le Non a aussi triomphé, sauf dans deux communes : Ambanintsena dont les fameuses saucisses, spécialités locales, ont été considéré par Ravalomanana comme « pourries » (sic), et Ambohibao-Sud.

Enfin, au-delà aussi de la recherche d’un bouc émissaire, cette victoire du Non s’avère finalement une bonne chose pour le Référendum. Elle donne une légitimité à un scrutin décrié par la Communauté internationale et fait taire toutes les accusations de fraudes annoncées par l’Opposition. A certaine chose, malheur est bon. Car autrement, les autorités locales n’auraient pas hésité à falsifier les résultats pour faire triompher le Oui. Ne serait-ce que pour « préserver » leurs chaises politiques. Un fait inédit dans les annales des élections à Madagascar. Une petite révolution est en marche.

R. D. et Tsiry

in "L'Observateur", n° 37 du mardi 23 novembre 2010.

1125581290.jpg

Le Référendum constitutionnel de 2007 a enregistré le plus faible taux de participation.

 

 

05/11/2010

L'Observateur is watching you !

Ceux qui sont dans le secret des dieux Facebook et téléphone arabe savent que je dirige l'hebdomadaire

L'Observateur n°4.jpg

"L'Observateur" dont le numéro 0 est sorti le 05 mai 2010. Un projet concocté depuis octobre 2009. Je suis tenté de dire hebdromadaire car il marque mon retour dans la presse papier "grand public" après une traversée du désert de trois ans que j'ai mis à profit pour m'abreuver à un oasis salvateur : l'enseignement.

J'ai donc quitté Antsirabe, où je ne faisais que passer d'ailleurs, pour me fixer définitivement à Antananarivo.

Paru dans L'Observateur n° 13.jpg

"L'Observateur", comme sa devise l'indique ("Un journal à collectionner") se veut être le premier journal que l'on n'abandonnera pas après lecture. Tant pour pour sa forme, nous privilégions le dessin de presse aux photos, que pour le fond, avec des dossiers truffés d'investigations. A sa sortie, certains confrères le comparaient au "Canard Enchaîné". On en est flatté. Et on sera encore plus heureux si on y arrive. 

Paru dans L'Observateur n° 6.jpg

Après 26 numéros, et autant de semaines de parutions donc, "L'Observateur" paraîtra bientôt tous les jours. En souvenir de ses débuts donc, quelques aperçus des publications.

Paru dans L'Observateur n° 11.jpg

 

04/10/2010

Hommage (tardif) à Raoul...

Ceci n'est pas un scoop. Les fan de muRaoul Mahaleo.jpgsique malgache savent que Mahaleo, le groupe malgache le plui nfluent de tou les temps, vient de perdre son doyen : Raoul. La presse malgache en a abondamment parlé avec forces citations de "La saga Mahaleo", le premier, et encore seul, livre écrit sur le groupe. Il en reste encore quelques exemplaires, à Paris et chez moi. En attendant, revue de presse. 

Copie de Raoul Nouvelles.jpeg

Extrait "Les Nouvelles", n° 1976, lundi 6 eptembre 2010, pp. 7.

Copie de Raoul Gazetiko.jpeg

Extrait de "Gazetiko", n° 3761, du lundi 6 septembre 2010, pp. 5.

27/08/2010

Je sais que j'l'ai pas assez dit, mais je t'le dit quand même

Tiako itena isany ! Je fais partie des gens qui, par timidité, disent rarement je t'aime. On n'en pense pas moins, malgré tout. Alors, au monde entier, j'aimerais dire aujourd'hui...

AMOUR.JPG

Acholi : amari
Afghan : Ma doste derm
Afrikaans : Ek het jou liefe/ek is lief vir jou
Akan : Me dor wo
Albanais : Te dua
Albanais : Te dashoroj
Albanais : Ti je zemra ime
Alentejano : Gosto de ti, porra !
Allemand : Ich liebe Dich
Algérien : Kanbghik
Alsacien : ich hab di' lieb, ich hab di' gern
Amharic : Afekrishalehou
Amharic : Afekrischaledou
Amharic : Ewedishalehu (homme/femme vers femme)
Amharic : Ewedihalehu (homme/femme vers homme)
Anglais : I love you
Anglais : I adore you
Apache : Sheth she'n zho'n
Arabe (Arabe formel ) : Ohiboke (vers une femme)                                                                           Arabe maghrébin : n'bghick
Arabe (Arabe formel ) : Ohiboki (vers un homme)/ouhibbouka (à un homme) / ouhibbouki (à une femme)
Arabe : Ib'n hebbak.
Arabe : Ana Ba-heb-bak
Arabe : Ana hebbek
Arabe : Ana behibak (femme vers homme)
Arabe : Ana behibek (homme vers femme)
Arabe : Ahebich (homme vers femme)
Arabe : Ahebik (femme vers homme)
Arabe : Ana ahebik
Arabe : Bahibak/bahebbak (femme vers homme)
Arabe : Bahibik/bahebbik (homme vers femme)
Arabe : Benhibak
Arabe : Benhibik (femme vers femme ou homme vers homme)
Arabe : Benhibkom (homme vers homme ou femme vers homme)
Arabe : Benhibak
Arabe : nhebuk
Arabe (Arabe formel ) : Okibokoma (homme vers femme ou deux hommes vers deux femmes)
Arabe (Arabe formel ) : Nohiboke (vers un homme)
Arabe (Arabe formel ) : Nohiboka ( vers homme )
Arabe (Arabe formel ) : Nohibokoma (homme vers femme ou homme ou deux hommes vers deux femmes)
Arabe (Arabe formel ) : Nohibokon (homme vers homme ou femmes vers deux femmes)
Arabe : Ooheboki.(homme vers femme)
Arménien : Yes kez si'rumem
Asturien : quiérote
Azeri : men seni sevirem
Arménien : Yar ounenal
Arpitan savoyard : jhe t'âmo
Assamese (Inde) : Moi tomak bhal pau
Autrichien : Ich liebe dich
Ayamara : mûnsmawa Bambara : né bi fè
Bari ( Langage Soudanais) : Nan nyanyar do
Bari ( Langage Soudanais) : Nan nyanyar do parik                                                                    Bas-Allemand : ik heef di leev
Bas-Saxon : ik hou van ju
Basque : Nere Maïtea
Basque : Maïte zaitut
Batak : Holong rohangku di ho Baoulé : mi klôa
Bavarois : I mog di narrisch gern
Bemba (Zambie) : Nalikutemwa
Bemba (Zambie) : Ninkutemwe
Bengalais : Ami tomAy bhAlobAshi
Bengalais : Ami tomake bhalobashi.
Berbère : Lakh tirikh/ak matirikh/righ kem
Bicol (Philippien) : Namumutan ta ka Biélorusse : Кахаю цябе (kahaju ciabie
Birman : Chi pa de/ nga nin ko chit te
Birman : Min go nga chit tay Bobo : ma kia bé nà
Bolivien (Quechua) : Qanta munani
Bosniaque : Volim te
Brésilien: Eu te amo (prononcer "eiu chee amu")
Breton : da garan" (poétique - pour les amoureux)
Breton : da garout a ran" (formule plus "commune" - je t'aime (bien)) karout a ran ac'hanout/ me az kar
Bulgare : Obicham te
Bulgare : As te obicham
Bulgare : Obozhavam te (je t'aime énormément, mais tendre)/обичам те
Cambodgien : Bon sro lanh oon
Cambodgien : kh_nhaum soro_lahn nhee_ah
Canadien français : Sh'teme , ou j't'aime
Cantonais : Ngo oi ney
Catalan : T'estim (Mallorcain)
Catalan : T'estim molt
Catalan : T'estime (Valencien)
Catalan : T'estimo
Catalan valencien : Te vullc
Cebuano (Philippin) : Gihigugmz ko ikaw
Chamoru ou Chamorro : Hu guaiya hao
Cheyenne : Nemehotates
Chichewas : Ndimakukonda
Chickasaw (USA) : Chiholloli (i final nasal)
Chinois : Goa ai li (dialecte Amoy)
Chinois : Ngo oi ney (dialectecte Cantonais)
Chinois : Wo oi ni (dialectecte Cantonais)
Chinois : Ngai oi gnee (dialecte Hakka)
Chinois : Ngai on ni (dialecte Hakka)
Chinois : Wa ai lu (dialecte Hokkien)
Chinois : Wo ai ni (dialecte mandarin)
Chinois : Wo ie ni (dialecte mandarin)
Chinois : Wuo ai nee (dialecte mandarin)
Chinois : Wo ay ni (dialecte mandarin)
Chinois : Wo ai ni (dialecte Putunghua
Chinois : Ngo ai nong (dialecte Wu)
Comorien : N' game handzo
Coréen : Dangsinul saranghee yo
Coréen : Saranghee
Coréen : Nanun dangsineul joahapnida
Coréen : Nanun dangsineul mucheol joahapnida
Coréen : Nanun dangsineul mucheol saranghanida
Coréen : Nanun gdaega joa
Coréen : Nanun neoreul saranghapnida
Coréen : Nanun neoreul saranghanda
Coréen : Gdaereul hjanghan naemaeum alji
Coréen : Jaohaeyo
Coréen : Saranghaeveyo
Coréen : Saranghapanida
Coréen : Norul sarang hae
Coréen : Tangsinul sarang ha o
Coréen : Tangsinul sarang ha yo
Coréen : Tangshin-ul sarang hae hae-yo
Coréen : Tangshin-i cho-a-yo
Coréen : Nanun tangshinul sarang hamnida
Coréen : Tangsinul sarang ha yo
Coréen : Nanun tongshinun sarang hamnida
Corse : Ti tengu cara (homme vers femme)
Corse : Ti tengu caru (femme vers homme)
Créole Antillais : mwen enmen
Créole guadéloupéen : mwen enméw
Créole guyanais : mo contan to
Créole martiniquais : mwen inmin'w
Créole de Maurice : mo kontan toi
Créole de la Réunion : Aime a ou/Mi aim a ou
Créole Haïtien : muwen renmen' ou/mouin rinmin'w
Croate (familier) : Ja te volim
Croate (familier) : Volim te
Croate (formel) : Ja vas volim
Croate (formel) : Volim vas
Croate (formel) : Ljubim te
Danois : Jeg er forelsket i dig (je suis amoureux)/jeg elsker dig
Davvi Semegiella : Mun rahkistin dù
Digbambara : n' bi fe
Dioula : mi fê Dusun : Siuhang oku dia
Ecossais Gallois : Tha gra dh agam ort
Equatorien (Quechua) : Canda munani
Espagnol (Castillan) : Te quiero
Espagnol (Castillan) : Te Amo
Esperanto : Mi amas vin
Estonien : Mina armastan sind
Estonien : Ma armastan sind
Ethopien : Afgreki'
Farsi : Tora dust mi daram
Farsi : Asheghetam
Farsi (Perse) : doostat dAram Féroïen : eg elski teg
Finnois (formel) : Minä rakastan sinua
Finnois (formel) : Rakastan sinua
Finnois (formel) : Minä pidä sinustra
Finnois : (Mä) rakastan sua
Finnois : (Mä) tykkään susta
Flamand : Ik hue van ye/ik hou van jou / ik heb je lief
Flamand : Ik hue van dei
Flamand (Néerlandais) : Ik hou van jou (passionnément)
Flamand : ik zie je graag
Français : Je t'aime Francique lorrain : ich lìwe dich
Francique rhénan : ich honn dich gäer Frioulan : o ti vuei ben
Frisien : Ik hou fan dei (sp?)
Frisien : Ik hald fan dei (sp?)
Gaélique : Moo graugh hoo
Gaélique d’Ecosse : Tha gradh agam ort/gaol agam ort / tha gaol agam oirbh
Gaélique d’Irlande : tá grá agam duit
Galicien : Querote/amo-te / ámote / quero-te
Galicien : Queroche
Galicien : Amote
Gallois : Rwy'n dy garu di.
Gallois : Yr wyf i yn dy garu di (chwi) Géorgien : me shen mikvarkhar
Ghanéen (Akan, Twi) : Me dor wo
Grec : σ'αγαπώ (S'agapo)
Grec : Eime eroteumos mazi sou
Grec : Eime eroteumos me 'sena (vous vers homme ou femme)
Grec : Eime eroteumeni me 'sena (vous vers homme ou femme)
Grec : Eime eroteumeni mazi sou
Grec (supérieur) : (Ego) philo su
Grec (ancien) : Philo se
Groenlandais : Asavakit.
Guarani : Rohiyu (ro-hai'-hyu)
Gujrati (Pakistan) : Hoon tane pyar karoochhoon
Gujrati (Pakistan) : Hoon tuney chaoon chhoon (n nasal, ne pas prononcer)
Hausa (Niger) : Ina sonki
Hawaiien : Aloha wau ia 'oe
Hawaiien : Aloha wau ia 'oe nui loa ( je t'aime énormément)
Hébraïque : Ani ohev otach (homme vers femme)
Hébraïque : Ani ohev otcha (homme vers homme)
Hébraïque : Ani ohevet otach (femme vers femme)
Hébraïque : Ani ohevet otcha (femme vers homme)
Hébraïque : Anee ohev otkha (homme vers femme)
Hébraïque : Anee ohevet otkha (femme vers homme)
Hébraïque : Anee ohev otkha (homme vers homme)
Hébraïque : Anee ohevet otakh (femme vers femme)
Hindi : Mae tumko pyar kia
Hindi : My tumko pyar karta hu
Hindi : Main tumse pyar karta hoon.
Hindi : Ham Tomche Payer Kortahe
Hindi : Mai tumse peyar karta hnu
Hindi : Mai tumase pyar karata hun (homme vers femme)
Hindi : Mai tumase pyar karata hun.(femme vers homme)
Hindi : Mai tumse pyar karta hoo
Hindi : Mae tumko pyar kia.
Hindi : Main tuze pyar karta hoon (le n est nasal, ne se prononce pas)
Hindi (Kannada) : Naanu ninnannu premisuththene
Hmong (ethnie du laos) : Kuv hlub kov (à prononcé cou lou co à peu près)
Hokkien : Wa ai lu
Hongrois : Szeretlek
Hongrois : Szeretlek te'ged
Hopi : Nu' umi unangw´ta
Ibaloi (Philippin) : Pip-piyan taha
Ibaloi (Philippin) : Pipiyan ta han shili (je t'aime énormément et plus)
Imazighan : Halagh kem
Indonésien : Saya kasih saudari
Indonésien : Saya cinta kamu
Indonésien : Saya cinta padamu
Indonésien : Saja kasih saudary
Indonésien : Aku cinta padamu
Indonésien : Aku tjintaa padamu
Indonésien : Aku cinta kamu
Irlandais : taim i' ngra leat
Irlandais/Gallois : t'a gr'a agam dhuit
Iroquois mingo : kِnuِhkwa' (le /ِ/ se prononce comme le /on/ en français, et le /'/ est l'arrêt glottal)
Islandais : Eg elska thig
Italien : ti amo
Italien : ti voglio bene
Italien : ti adoro
Italien : sei il mio amore
Japonais : Kimi o ai shiteru (très très familier)
Japonais : Watakushi-wa anata-wo ai shimasu
Japonais : Kulo tresno
Japonais : aishitemasu/Aishiteiru (peu utilisé)
Japonais : Chuu shiteyo
Japonais : Ora omme no koto ga suki da
Japonais : Ore wa omae ga suki da
Japonais : Suitonnen
Japonais : Sukiyanen
Japonais : Sukiyo
Japonais : Watashi wa anata ga suki desu (plus "mignon")
Japonais : Watashi wa anata wo ai shithe imasu
Japonais : A-i-shi-te ma-su
Javanais : Kulo tresno
Kabile : Hemlar kem (vers une femme)
Kabile : Hemlark (vers un homme)
Kankana-ey (Philippin) : Laylaydek sik-a
Kannada (Inde) : Naanu Ninnanu Preethisuthene
Kannada (Inde) : Naanu Ninnanu Mohisuthene Khmer bang srolaïgn ôn (homme > femme)
ôn srolaïgn bang (femme > homme)
Kikongo : Mono ke zola nge
Kinyarwanda : Ndagukunda
Kiswahili : Nakupenda
Klingon : bangwI' Soh
Klingon : qaparHa'
Klingon : qamuShá
Klingon : qaparHáqu'
Kpele : I walikana
Kurde : Ez te hezdikhem
Kurde : Min te xushvet
Kurde : Min te xoshvet (dialecte du sud)
Langue de Fe(u) : Feje fetai feme ou Jefe taife mefe (suivant l'utilisateur)
Laotien : Khoi huk chau
Laotien : Khoi hak joa
Laotien : Khoi hak chao/khoi hak tchao lai
Laotien : Khoi mak joa lai
Laotien : Khoi mak joa
Laotien : Khoi hak joa lai
Lari (Congo, région du Pool) : Ni kou zololo
Latin : Te amo
Latin : Vos amo
Latin (ancien) : (Ego) Amo te
Latvien : Es tevi milu (prononcer 'es tevy meelu')
Latvien : Es milu tevi (langage commun) Letton : es tevi mīlu
Libanais : Bahibak/b'hibik (homme > femme)/b'hibak (femme > homme)
Lingala (Congo) : Nalingi yo
Lingala (Congo): Na lingui yo
Lithuanien : Tave myliu
Lisbonne (argot de) : Gramo-te bue', chavalinha !
Ligure : mi te amu
Lojban : Mi do prami
Luo ( Kenia) : Aheri
Luxembourgeois : Ech hun dech gär
Maa : Ilolenge
Macédonien : Te sakam
Macédonien : Te ljubam
Macédonien : Jas te sakam
Macédonien : Pozdrav
Madrid (argot de) : Me molas, tronca
Maiese : Wa wa
Malais : Saya cintamu
Malais : Saya sayangmu
Malais : Saya sayang anda
Malais : Saya cintakan mu
Malais : Saya sayangkan mu
Malais : Saya chantikan awak
Malais : Aku sayang kau
Malais : Saya sayangmu
Malais/Bahasa : Saya cinta mu
Malais/Indonésien : Aku sayang kau
Malais/Indonésien : Saya chantikan awah
Malais/Indonésien : Saya sayangkan engkau
Malais/Indonésien : Saya chantikan awah
Malais/Indonésien : Aku cinta pada kau
Malais/Indonésien : Aku cinta pada mu
Malais/Indonésien : Saya cinta oada mu
Malais/Indonésien : Saya sayangkan engkau
Malais/Indonésien : Sayah chantikan awah
Malayalam : Ngan ninne snaehikkunnu/enikku ninné ishtamaanu
Malayalam : Njyann ninne' preetikyunnu
Malayalam : Njyaan ninnne mohikyunnu
Malayasien : Saya cintamu
Malayasien : Saya sayangmu
Malayasien : Saya cinta kamu
Malgache (malagasy): tiako ianao ("tikou ianaou")/Tia anao aho                                                 Maltais : inhobbok
Manxois : ta graih aym ort
Maori : kei te aroha au i a koe
Mandarin : Wo ai ni
Marathi : Mi tuzya var karato
Marathi : Me tujhashi prem karto (homme vers femme)
Marathi : Me tujhashi prem karte (femme vers homme)
Marocain : Kanbhik/tanabghikkk
Marocain : Kanhebek
Marshallais : Yokwe Yuk
Mongol : Би чамд хайртай (Be Chamad Hairtai : très intime)
Mohawk : Konoronhkwa
Moré : mam nong-a fo aho Moyi (Congo Brazzaville) : Gakakayo
Munukutuba (Congo, Sud) : Mu zola mgé
Munukutuba (Congo, Sud) : Mou zolagué Napolitain : t'ammo
Naori : ka arocha ahau ki a kor
Navajo : Ayor anosh'ni
Ndebele (Zimbabwe): Niyakutanda
Néerlandais : Ik hou van jou (passionnément)
Népalais : Ma timi sita prem garchhu (romantique)
Népalais : Ma timilai maya garchhu (non romantique)
Norvégien : Jeg elskar deg (Bokmaal)
Norvégien : Eg elskar deg (Nynorsk)
Norvégien : Jeg elsker deg (Bokmål) (prononcer : yai elske dai)
Nyanja : Ninatemba
Occitan gascon : Que t'aimi
Occitan languedocien : T'aimi
Op (anglophone) : Op lopveop yopuop
Op (francophone) : Op jeop top aiopmeop
Oriya : Moon Tumakoo Bhala Paye
Oriya : Moon Tumakoo Prema Kare
Oromoo : Sinjaladha
Oromoo : Sinjaldha
Osetien : Aez dae warzyn
Ourdou (Inde) : Mujge tumae mahabbat hai
Ourdou (Inde) : Main tumse muhabbat karta hoon (locuteur Masculin)
Ourdou (Inde) : Mujge tumse mohabbat hai (locuteur Féminin)
Ourdou (Inde) : Kam prem kartahai
Ouzbek : Man seni sevaman Pakistanais : Muje se mu habbat hai
Pakistanais : Muje stumse mahabbat hai
Papiamento : Mi ta stimábo
Pedi : Kiyahurata
Perse : Tora dost daram/dustat dâram (formel) / duset dâram (courant)
Pig Latin : Ie ovele ouye
Picard : ej t'ei kier
Picard : ej te vô voléntié
Philippinin : Mahal ka ta
Philippinin : Iniibig Kita
Poitevin-Saintongeais : i t'aeme
Polonais : Kocham ciebie
Polonais : Ja cie kocham
Portugais/brésilien : Eu te amo
Portugais: Eu amo-te
Portugais : Amo-te (plus familier)
Provençal : t'aimi Provençal rhodanien (Mistralien) : T'ame
Punjubi (Inde) : Main tainu pyar karna (locuteur Masculin)
Punjubi (Inde) : Mai taunu pyar kardar (locuteur Féminin)
Quechua de Cuzco : munakuyki
Quenay : Tye-melane Rapa nui : hanga rahi au kia koe
Romani : kamaù tut
Roumain : Te iubesc
Roumain : Te ador
Russe : Ya lioubliou tiebia (je t'aime)
Russe : Я тебя люблю (ia tibia lioubliou)
Russe : Ya vas lioubliou (je vous aime)
Russe : Lioubliou tiebia (je t'aime)
Russe : Ya polubil tiebia (je suis tombé amoureux de toi)
Russe : Ya polubila tiebia (je suis tombée amoureuse de toi)
Russe : Ya lioubliou tiebia (je t'aime) Samoan : ou te alofa ia te oe
Sango : mbi yé mô
Sarde : deo t’amo (logudorois) / deu t’amu (campidanois)
Savoyard : jhe t'âmo
Scanien (Skånska) : Jâ hóllor âw di
Scanien (Skånska) : Jâ ty´tjor omm di
Samoen : Ou te alofa outou
Samoen: Ou te alofa ia te oe
Samoen : Talo'fa ia te oe
Samoen : Fia moi ?
Sancrit : Anugrag
Serbe (formel) : Ja vas volim
Serbe (formel) : Volim vas
Serbe (formel) : Ljubim te
Serbe (familier) : Ja te volim
Serbe (familier) : Volim te
Serbe (ancien) : Ljubim te (langage poétique)
Serbo-Croate : Volim te
Serbo-Croate : Ljubim te
Serbo-Croate : Ja te volim
SeSotho : Kiyahurata (prononcer ky-ya-hoo-rata)
Shona : Ndinokuda SINDHI moon khay tu saan piyar aahay
Singalais (Ceylan) : Mama oyata adarei
Singalais (Ceylan) : Mama oyata aadareyi
Sioux : Techihhila
Slovaque : Lubim ta
Slovène : Ljubim te/ rad te imam (locuteur Masculin) / rada te imam (locuteur Féminin)
Sobota : volim te (courant) / se te volime (littéraire)
Somali : waan ku jecelahay
Soninke : na moula                                                                                                                   Srilankais : Mama oyata arderyi
Soussou : ira fan ma Strasbourgeois (variante alsacienne) : Ich hoab dich gearn (amical)
Strasbourgeois (variante alsacienne) : Ich hoab dich leb (beaucoup plus tendre)
Sudanais ( Bari ) : Nan nyanyar do
Sudanais ( Bari ) : Nan nyanyar do parik
Suaheli (Ouest Afrique) : Ninikupenda
Swahili : Naku enda
Swahili : Naku penda
Swahili : Ninikupenda
Swahili : Dholu'o
Suédois : Jag älskar dig
Suédois : Iaj Alskar Dej
Suédois : Jag är kär i dig (je suis amoureux)
Suisse allemand : Ch'ha di gärn
Syrien/Libanais : Bhebbek (vers une femme)
Syrien/Libanais: Bhebbak (vers un homme)
Tagalog : Mahal kita
Tahitien : Ua Here Vau Ia Oe
Tahitien : Ua here vau ia oe
Tajiki : jigarata bihrum duhtari hola (homme > femme) tra lav dorum (femme > homme)
Tamoul : Naan unni kathilikaran
Tamoul : Ni yaanai kaadli karen
Tamoul : Naan unnai kadalikiren
Tamoul : Nan unnai kathalikaren
Tamoul : Nan yaanai kaadli karen
Tamoul : Nam vi' remberem
Tatar : min sine yaratam Tchèque : miluji tě (miloujou ti)
Telugu (Inde) : Neenu ninnu prámistu'nnanu
Telugu (Inde) : Nenu ninnu premistunnanu
Telugu (Inde) : Ninnu premistunnahu
Thaï (formel) : ฉันรักคุณ Ch'an rak khun (femme vers homme)
Thaï (formel) : ผมรักคุณ Phom rak khun (homme vers femme)
Thaï (formel) : Phom-ruk-koon (homme vers femme)
Thaï (formel) : Chum-ruk-koon (femme vers homme)
Thaï : Khoa raak thoe (affection, amour, tendresse)
Tibétain : na kirinla gaguidou Timide : heeuuu ! ... (suivi d'un long silence)
Tshiluba : Ndi mukasua
Tshiluba : Ndi musua wewe
Tshiluba : Ndi ne ditalala bua wewe
Tswama : Ke a go rata
Tunisien : hebbek
Tunisien : Ha eh bakn
Tumbuka : Nkhukutemwa
Turc : Seni seviyorum
Turc : Seni begeniyorum (très tendre)
Turc : Sana deliler gibi asigim (je suis fou amoureux de toi)
Turkmène : seni söýärin Ukrainien : Ya tebe kokhaïou (je t'aime) Udmurt : mon tone jaratiśko
Ukrainien : Я тебе кохаю Ya tebe kokhaïou (je vous aime)
Ukrainien : Ya pokkhav tebe (je suis tombé amoureux de toi)
Ukrainien : Ya pokokhav vas (je suis tombé amoureux de vous)
Ukrainien : Ya pokokhala tebe (je suis tombée amoureuse de toi)
Ukrainien : Ya pokokhala vas (je suis tombée amoureuse de vous)
Unuit (Esquimo) : Ounakrodiwakit
Vai : Na lia
Värmländska : Du är görgo te mäg
Verlan : meait'je (forme apprenti)
Verlan : emia ai't ej (forme plus complexe) Vénète : t'amo
Vietnamien : Em yeu anh (femme vers homme)
Vietnamien : Toi yeu em
Vietnamien : Anh yeu em (homme vers femme)
Vilie (Congo) : Mi bekuzola
Volapük : Löfob oli
Vulcain : Wani ra yana ro aisha
Wallon : Dji vos veu volti (orthographe à betchfessîs)
Wallon : Dji vos inme
Wallon : Dji v'zinme
Wolof : Da ma la nope
Wolof : Da ma la nop
Wolof : nob nala Yiddish : Ich libe dich
Yiddish : Ich han dich lib
Yiddish : Kh'hob dick lib
Yiddish : Kh'ob dikh holt
Yiddish : Ikh bin dir farlibt
Yucatec maya : 'in k'aatech (entre amants)
Yucatec maya : 'in yabitmech (pour presque tous)
Yougoslave : Ya te volim
Zaïroi : Na lingui yo
Zazi (Kurde) : Ezhele hezdege (?)
Zoulou : Mina Ngithanda Wena (rarement utilisé)
Zoulou : Ngiyakuthanda
Zuni : Tom ho' ichema