07/03/2007
Une Malgache à la finale de miss Monde
La nouvelle est passée inaperçue, mais Madagascar avait une représentante à l’élection de miss Monde 2006, à travers Laura Fasquel.
Née d’une mère malgache et d’un père vietnamien, elle a été élue miss Albigeois Midi-Toulousain en août 2005, juste après avoir décrochée son bac. Lors de la finale de miss France 2006, elle a été élué 2ème dauphine et, à ce titre, a participé à différentes manifestations, comme le Carnaval d'Albi dont elle était la reine. A l’occasion du 56ème concours de miss Monde 2006, le comité d’organisation de miss France l’a choisi pour défendre les couleurs black-blanc-beur de la France, en Pologne.
Laura Fasquel veut poursuivre ses études à l’université de Toulouse, où elle habite, pour se spécialiser en droit immobilier afin de pouvoir ouvrir sa propre agence.
Laura Fasquel fait partie du cercle des marraines de Framadon. On ne désespère donc pas de la voir un jour dans la patrie de sa mère.
Randy D.
Publié dans "Les Nouvelles" du jeudi 8 mars 2007, p. 12 http://www.les-nouvelles.com
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05/03/2007
Les tubes du moment en un seul VCD
Ne regardez plus les hit-parades, plus ou moins bidonnés, à la télé. Insérez plutôt le volume 5 du VCD « Variétés Malagasy ». Tout est là. Du dernier tube du moment, qui cartonne sur toutes les ondes, « I Love You » de Tsiliva, sur un rythme à la mode, le kilalaky, à « Samy Mafoaka » qui a valu à Jerry Marcoss d’être embauché pour un tour de Madagascar, en passant par le dernier hit de Dadah de Fort-Dauphin, « Madimôzely » et le titre qui a révélé le dernier vainqueur de Pazzapa, Firmin, « Seresereo », une composition d’une machine à tube, Max Exception. Deux autres révélations sont inclues dans le VCD, Lianah, la dauphine de Dah’Mama, et Tafita, ancien musicien de Njakatiana, qui casse la baraque avec « Ndao Hifaly », un hymne à la fête, pourvu qu’il n’y ait pas de délestage. « Variétés Malagasy » est un produit Mada-Pro.
« I Love You » (Tsiliva), « Laisses Passer » (Jerry Marcoss), « Seresereo » (Firmin), « Madimôzely » (Dadah de Fort-Dauphin), « Ndao Hifaly » (Tafita), « Tsy Zaho Baban’zanakao » (Jean-Aimé), « Tsy Aleo Ve » (Ndondolah & Tahiry), « Tano Tsara » (Lianah), «Aza Miavona » (Lôla), « Samy Mafoaka » (Jerry Marcoss)
R. D.
Publié dans "Les Nouvelles" du samedi 3 mars 2007, p.16 htpp://www.les-nouvelles.com
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04/03/2007
Une malgache chante l’hymne de campagne de Jean-Marie Le Pen
Accusé généralement de racisme et de xénophobie, le Front national de Jean-Marie Le Pen décide de redorer son blason et lance une opération séduction à l’endroit de l’électorat français issus de l’immigration. Son dernier coup d’éclat est de faire chanter l’hymne de la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen par une immigrée, en l’occurrence Isabella, née à Madagascar d’un père malgache. « Avec Jean-Marie » est disponible, mais non-téléchargeable (heureusement), dans le foutoir « YouTube » sur le net.
Isabella Imperatori habite Cavaillon. Habituée des cafés-concerts, elle voit sa petite carrière artistique prendre un tournant lorsque, en 1997, Bernard Antony, président de Chrétienté solidarité et du Mouvement du pays Libre, par ailleurs directeur de la revue « Reconquête », la fait se produire à l’université du Front national. Depuis, Isabella est devenue pendant la chanteuse phare du Front national. Lors des meetings, elle « chauffe » la salle avant que n’apparaisse le gourou du parti.
« Le pays se dégrade. C’est l’insécurité, c’est l’immigration (…) Moi, j’ai choisi Le Pen. C’est ma conviction. Avec Jean-Marie … Je redeviens moi-même ». Ces phrases sont reprises en chœur par l’assistance à chaque meeting. Le tout sur un rythme tropical, le zouk, lequel était popularisé par un public qui est loin d’être des Français de souche. Mais après tout, Nicolas Sarkozy lui aussi a bien choisi du rap, la musique des racailles qu’il projetait de nettoyer au kärcher, pour son hymne de la campagne.
Isabella, surnommée « la Spice girl du Front national », est particulièrement fière de sa mission. Dans un fourreau de paillettes, elle parcourt la scène et exhorte la foule à chasser, en vrac, l'étranger, le gouvernement et l'Europe d'Amsterdam. Un melting-pot de tous les chevaux de bataille du Front national.
Apparemment, l’opération séduction n’est pas sans résultat car le Front national comprend actuellement plus de sympathisants, quelques milliers selon des sources officieuses, le parti refusant de communiquer les chiffres, par rapport à il y a cinq ans.
D’un autre côté pourtant, la politique de Jean-Marie Le Pen envers les étrangers reste la même. Accusant l’immigration d’être à l’origine des maux de l’Hexagone, les textes d’Isabella le confirme, Jean-Marie Le Pen veut « inverser les flux migratoires » par, entre autres, la suppression du regroupement familial, des aides et allocations sociales pour les étrangers et la mise en place d’une « politique de retour ». Dans le quotidien français « Les Echos », Jean-Marie Le Pen estime que l’application de ces mesures permettra « de réaliser plus de 20 milliards d’euros d’économies. Au bout de cinq ans, la France compterait entre 1 et 1,5 million d’étrangers en moins sur son territoire ».
Alors, que font les individus « de couleur », pour reprendre l’expression favorite des incolores amis de Jean-Marie Le Pen,au sein du Front national ? Comment peut-on être noir et/ou musulman et voter pour des hommes convaincus que la nation française est, par essence, « de race blanche et de religion chrétienne » ? Inconscience ou masochisme ?
« Je ne suis pas un alibi », se défend Isabella. Paul Tili, né à La Réunion d’un père malgache, également membre du Front national, connaît la chanson et déplore la nouvelle vague d’immigration, « des Indiens, des Tamouls, des Malgaches et des Comoriens », autrement dit « des paresseux attirés par le Revenu minimum d’insertion (RMI) ». Y a bon l’intégration !
Randy Donny
Publié dans "Les Nouvelles" du vendredi 2 mars 2007, p. 2 http://www.les-nouvelles.com
En médaillon, une affiche du Front National mettant en avant une fille de couleur.
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28/02/2007
Marc Ravalomanana…
Pour la première fois, je publie un article que n’est pas le mien. C’est ci-dessus, une réplique de « Tribune de Madagascar » à la Une de « Le Quotidien », lequel appartient à qui vous savez, qui a qualifié le Conseil des ministres décentralisé à Diego d’une grande première historique. Cherchez l’erreur…
Tenir un conseil des ministres dit décentralisé, c’est à dire en province, le Marc Ravalomanana ne fait que rafraîchir la mémoire sur l’une des pratiques de l’amiral Didier Ratsiraka durant son dernier mandat.
Bien que des innovations aient été introduites par le président Marc Ravalomanana dans la façon de gouverner le pays, force est de constater que ce dernier reconduit certaines pratiques de l’ancien président l’amiral Didier Ratsiraka. L’amiral avait eu son « Livre Rouge » et voilà Marc Ravalomanana qui est en train de lancer son « Madagascar Action Plan » ou MAP.
L’amiral Didier Ratsiraka a organisé en 1998 un référendum relatif à la Constitution. L’opération lui a permis selon les « opposants d’alors de se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible ». « Aujourd’hui, selon les opposants au régime, "voilà le président Marc Ravalomanana qui veut aussi une Constitution taillée à sa mesure au travers du "Madagascar Action Plan" et du développement rapide. Le chef de l’Etat prévoit un référendum constitutionnel le 4 avril prochain. Et ce malgré la misère dans laquelle vit actuellement la majorité des Malgaches suite aux intempéries de ces derniers temps. Sans parler bien sûr de la précipitation qui ne permettra certainement pas aux citoyens de s’imprégner des modifications et des amendements qui font l’objet de ce référendum du 4 avril ».
Pas plus tard qu’hier, le président de la République a présidé un Conseil des ministres décentralisé à Antsiranana. Une pratique qui a surtout marqué la gouvernance de l’amiral Didier Ratsiraka durant son dernier mandat.
20 ans au pouvoir
En tout cas, quelles que soient les pratiques politiques ou les styles de gouvernance pour lesquels opte un président de la République, seuls les résultats comptent.
Si la mise en œuvre du fameux « Livre Rouge » de l’amiral Didier Ratsiraka et son socialisme avaient eu du succès, il n’aurait pas été renversé du pouvoir en 1991. Les Malgaches avaient changé parce qu’ils aspiraient à une meilleure condition de vie et à une démocratie digne d’une République comme Madagascar.
Ayant repris le pouvoir en 1996, l’amiral a été de nouveau chassé par le mouvement populaire post-électoral de 2002, un mouvement qui a propulsé Marc Ravalomanana à la tête du pays.
Actuellement, ce dernier débute son second mandat. Durant son premier mandat, son régime, en priorisant les infrastructures routières, a construit le fondement d’une «belle maison» qu’il rêve de construire. Avec le MAP qui priorise le social et qui sera là pour une période de cinq ans, le président Marc Ravalomanana entend dresser les murs de cette construction.
Mais, la construction d’une maison ne s’arrête pas là. Pour qu’une maison soit habitable, il faut le toit. Mais, il y a encore la dernière étape qui prend encore du temps: la finition.
Si le président Marc Ravalomanana veut faire de Madagascar une belle maison où les Malgaches pourront vivre aisément, il lui faudra encore après le mandat en cours deux nouveaux mandats de cinq ans. Ce qui lui permettra de passer 20 ans au pouvoir comme l’amiral Didier Ratsiraka.
Certes que Paris ou Rome n’ont pas été contruites en un jour et il en est de même de la Ville des Mille. Mais le défi est lancé pour Madagascar.
(Eugène Rajaofera dans « Tribune » du 28/02/07)
En médaillon, encore une oeuvre qui n'est pas de moi : un fake conçu par un PAOiste anonyme, apparemment tombé dans un ennui rapide et durable.
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Le rock revient en force à Fianar
Gamède a frappé, mais à Fianarantsoa, où le temps était resté exceptionnellement beau le samedi 24 février, c’est un autre cyclone qui a sévi : « Tapage nocturne ». Il s’agit du premier concert de rock de l’année dans la capitale du Betsileo, dans une salle correctement remplie, le night-club « Moulin Rouge ».
Ce sont des DJ qui ont ouvert le bal, au sens propre, avec « You Shook Me All Night Long » d’AC/DC ou « Toxicity » de Soad. Toxique, la soirée l’était pour les non-initiés. A 21h 30, Storm, qualifié de Hammerfall malgache, inaugure la scène avec 19 titres, essentiellement tirés de son premier album, « Orambaratra ». Après 1h 30 de speed mélodique donc, Holy Angles débute son set, vers minuit, avec « Back From The Dead ». Le rock fianarois se réveille. Holy Angels enregistre un nouveau clip et Storm et Golgotha préparent leur deuxième album. Les fans touchent du bois.
Randy D.
Publié dans "Les Nouvelles" du jeudi 1er mars 2007, p. 12 http://www.les-nouvelles.com
Sur la photo : Raman, de Holy Angels, sur la scène du "Moulin Rouge".
21:45 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Musique, loisirs, rock | Facebook