Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/02/2007

25% des places du deuxième concert de Mahaleo à l’Olympia déjà vendues

medium_PHOTO_MAHALEO.4.jpgAvec les deux concerts de Mahaleo à l’Olympia, les 2 et 3 juin, c’est l’image de Madagascar tout entier qui s’affiche en lettres de lumières sur les murs de Paris. Pari insensé, mais en passe d’être gagné pour Kintana Production, dirigé par Lova Ramisamanana. Entretien.    
* Les Nouvelles : Comment se passe les préparatifs en vue du concert à L’Olympia ?    
° Lova Ramisamanana. : Cela avance doucement, mais sûrement. Après la promotion sur le net, nous allons maintenant enclencher la vitesse supérieure. A partir du mois de mars, nos partenaires en fera la promotion, entre autres France télévision, France O (l’ancienne RFO), RFI et radio Nova. Ils vont passer la pub du concert plusieurs fois par jours, mais également des clips. Dans la presse écrite, les articles sur le spectacle ainsi que sur le groupe vont dorénavant se multiplier. Par ailleurs, nous éditons 15 000 flyers à distribuer à chaque concert de world music qui se tient à l’Olympia. C’est un gros investissement, mais il faut faire ainsi si on veut que le spectacle soit une réussite.
* Vous avez ajouté une deuxième date, cela veut dire que la première est déjà complète…
° Effectivement. Et d’ailleurs, pour la deuxième date, les places sont déjà vendues à 25% et on est à trois mois du concert.                           
* Je suppose qu’à part le concert, il y a des produits dérivés…            
° Un nouvel album de Mahaleo sortira avant le concert. Il sera composé de huit « anciens » titres, mais jamais enregistré, des titres que l’on peut donc considérer comme inédits, et huit autre titres complètement nouveaux. On est en train de négocier pour que l’album bénéficie du meilleur circuit de distribution possible. Par la suite, il y aura certainement un DVD. Mais tout cela se négocie car, vous savez, rien que pour pouvoir filmer à l’intérieur de l’Olympia, il faut payer un droit qui représente 11 000 euros.
* Après ce Mahaleo à l’Olympia, quel est le programme de Kintana Production ?               
° Nous avons déjà réservé différentes salles parisiennes, comme Le Bataclan et La Cigale, mais je préfère ne pas avancer de noms. Nous rêvons également d’une grande fête malgache au Zénith, mais pour le moment, c’est encore au stade de projet.      

Propos recueillis par Randy Donny

Publié dans "Les Nouvelles" du vendredi 23 février 2007, p. 12 <http://www.les-nouvelles.com> 

14:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Loisirs, musique |  Facebook

18/02/2007

Internet est une grande famile

Comme je ne peux pas publier ici tous mes articles, surtout ceux rédigés avant la construrction de ce blog, je vous invite à visiter ces liens qui renferment des articles que j'ai écit dans une vie antérieure, voire récente. Il suffit juste de se connecter sur le net par le biais d'un copier-coller. Bon surf !

http://www.haisoratra.org/imprimersans.php3?id_article=640

Il s'agit d'un édito à propos de l'histoire, écrit à la suite d'un projet de l'église protestant FJKM qui a réuni des historiens pour "écrire son histoire officielle".  

http://www.madabiz.net/hdiamant/jean.htm

Un jour, Jean-Emilien, l'harmoniciste bien connu, m'a demandé d'écrire quelque chose pour introduire son press book, on un truc qu'il va utiliser pour demander des sponsors. Le texte est là. 

http://www.festival-donia.com/Donia2006presseapres.htm

Si vous voulez voir les articles que j'ai écrit lors de différents festivals Donia. Franchement, il faut y aller au moins une fois dans sa vie.  

http://democratie-malgache.com/joomla/index.php?...&t...

Après l'élection présidentielle du 3 décembre, le ministre de la Communication m'a téléphonné pour me faire une proposition que j'ai attendu depuis 2002 : interviewer le Premier ministre Jacques Sylla. Je ne sais pas pourquoi la proposition est arrivé juste à ce moment là, mais je ne me suis fait pas prier. Je l'ai donc fait sans complaisance.

http://www.madanight.com/madagascar-reportage-photo_88_0....

Un voyage à Paris, en 2004, lors de la réunion des "Amis de Madagascar". Un moment immortalisé ici, au siège de la Banque Mondiale, près de l'Arc de Triomphe.

http://dillie.free.fr/presses.swfn

Le groupe féminin de rock (et non de rock féminin) Dillie a un site web. Mais il suffit de faire un recherche sur google avec "rock malgache" pour trouver plein de sites sur les autres groupes... et des articles de votre serviteur, notamment dans le cadre de la rubrique hebdomadaire "Rock News" (1998-2000) du temps où je travaillais encore chez l'Express de Madagascar.

http://www.koolsaina.com/forum/madagascar.php?msg=2288&am...

Un forum de discussion, suite à la sortie du film "porno" amateur de Tantely Ramonjy, Miss Madagascar.  

14/02/2007

Air Madagascar s’offre un musée sous la forme d’un livre pour ses 45 ans

medium_Hotesses_1963.2.jpgAir Madagascar a 45 ans. Cet anniversaire se doit d’être commémoré dignement. Il y en a qui élève des stèles. La compagnie aérienne nationale a opté pour un livre retraçant son histoire. Sur l’initiative d’Erick Rabemananoro, directeur du Département communication de la compagnie aérienne, le livre vient d’être « révélé » hier.  
« 45 ans de passion aux couleurs malgaches » est juste un livre. Mais au fil des pages, on a l’impression de visiter un musée, notamment avec ses nombreuses illustrations. Mais au contraire d’un musée, que l’on se doit de visiter avec précipitation en quelques heures, avec l’aide d’un guide, le livre se lit et se relit avec plaisir pendant plusieurs jours avec, en guise de guide, votre imagination. L’aviation a fait rêver les pionniers. Elle continue toujours de faire rêver à travers les générations. Tout est là, des débuts de l’aviation à Madagascar, en 1911, au contrat de gestion avec Lufthansa Consulting, en 2002, en passant par la naissance, en 1967, de Madair, devenue un an plus tard, le 8 décembre 1962, Air Madagascar… Pour la petite histoire, encore que tout est ici avec un grand H, une société privée a été créée en 1947 sous l’appellation d’Air Madagascar. La compagnie exploitait des lignes intérieures, mais n’a rien à avoir avec l’actuelle Air Madagascar, malgré l’appellation identique. Une autre anecdote qui ferait sourire les esprits cartésiens, mais qui illustre bien le caractère « malgache », dans le bon sens du terme, de la compagnie, date de 1979. Lors du vol inaugural du Boeing 747 depuis Paris, l’appareil transportait la dépouille mortelle d’une jeune fille qui devait être enterrée au pays de ses ancêtres. Arrivée à Ivato, la soute refusait de s’ouvrir. L’avion a donc dû rallier la Réunion avec le cercueil, pour demander aux techniciens locaux ce qu’il faut faire. La soute fonctionnait normalement. Mais de retour à Tana, elle refusait de nouveau de s’ouvrir. De guerre lasse, on décide de se plier au rite traditionnel en pareils événements : verser du rhum. Et là, la soute s’ouvrit comme par enchantement…    

Avec l’aide d’une pléiade de collaborateurs, Erick Rabemananoro, laisse ici, de fort belle manière, ses empreintes sur le boulevard de ceux qui ont fait l’histoire d’Air Madagascar. Passionné d’aéronautique, il fait partie de ceux qui ont été toujours fascinés par les airs. Depuis plus de dix ans, il s’embarque quotidiennement sur… « Flight simulator » pendant deux heures. Une version officielle aux couleurs d’Air Madagascar du fameux jeu de simulation de Microsoft est en cours. Ceux qui sont intéressés par l’histoire de l’aviation à Madagascar sont invités à se procurer l’ouvrage. Embarquement immédiat.

Randy Donny

Publié dans "Les Nouvelles" du 14 février 2007, p. 18 (http://www.les-nouvelles.com) 

 

Photo en médaillon, la première promotion d'hôtesses de l'air d'Air Madagascar en formation à Paris, en 1963. 

18:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Livre, aviation |  Facebook

08/02/2007

M’Boutah, le secret le mieux gardé du jazz bientôt à Tana

Antsirabe est une source intarissable de talents phares qui, chacun à leur époque, ont été le chef de file de leur génération. Ny Railovy, Henri Ratsimbazafy et Bessadans les années 60, Mahaleo dans le milieu du folk-song dans les années 70 et Tempo Gaigy récemment chez les boys band. La série est sur la bonne voie de continuer avec M’Boutah qui s’annonce comme le futur chef de file des adeptes du modern trad’. medium_M_boutah.jpg

Le secret le mieux gardé du jazz se trouve à Antsirabe. Il mijote doucement dans la petite marmite à fusion du Ternaire Bleu, le cercle des musiciens en voie d’apparition, sis à l’Alliance française de la ville d’Eaux. Un jour, le couvercle se soulèvera. Et M’Boutah fera sensation…Tritra peut ne plus se reformer. Son héritage est déjà entre de bonnes mains. Un de ses membres, Tôty, a tout légué unilatéralement à M’Boutah. Les élèves ont tout compris des leçons du maître. L’esprit des musiques folkloriques souffle tout au long du répertoire de M’Boutah dont les œuvres s’inscrivent pourtant dans la lignée de l’avant-gardisme du jazz fusion. Un air d’accordéon ramène à « Mangina Zaza » tandis qu’au détour d’une ligne de basse, on s’attend à voir surgir « Anamalaho Ambany Làlana »… Mais M’Boutah, c’est du Tritra qui mange du SDF à la sauce Ricky au petit-déjeuner. C’est que outre Tôty, Silo fait partie des éminences grises du Ternaire Bleu. Ce n’est pas pour les excuser, les membres de M’Boutah sont suffisamment grands pour se défendre tout seul, mais quand on connaît l’autorité musicale des deux gourous du modern trad’, on comprend qu’il n’est pas toujours aisé de s’émanciper de leurs influences. Ce qui est sûr est que cela se fera avec le temps. Le temps que M’Boutah assimile tout pour ne garder que l’essentiel : le groove. « Teachers, leave the kids alone », chantait Pink Floyd dans « The Wall ». M’Boutah est justement le verlan de mur (« tamboho »). Avant de fouler les planches, ces gosses d’Antsirabe passaient leur temps à chanter sur les murs de la cité. Chacun d’eux deviendra les briques qui constituent le mur du « son M’Boutah ». C’est Zix (basse et percussion), Datle et Dovs (claviers), Mamy Junior (drums), Sedy, un jeune percussionniste de 14 ans, et Moïse (guitare) dont la bio mentionne une parenté avec Mahaleo. A 9 ans, sa grand-mère l’interdit de jouer à la guitare. Mais un de ses oncles du groupe Mahaleo va lever l’interdit en lui offrant une guitare. Avant d’être M’Boutah, ils étaient hardrockers, musiciens de reggae ou de variétés. Cette accumulation d’expériences explique la richesse des couleurs musicales dans le premier album, « Raomily », sorti en août 2006. En raison d’une distribution discrète, le CD se vend essentiellement à des touristes de passage au restaurant Razafimamonjy, là où M’Boutah anime des cabarets, presque quotidiennement. Soyez parmi ceux qui, historiquement, se sont procuré les premiers ce produit bientôt collector et sachez que « Aombilahy » n’est pas de Ricky, mais qu’il s’agit d’un air folklorique du Sud-est. Pour le reste, rendez-vous au CGM, le tremplin des nouveaux talents : M’Boutah y sera en concert le 23 février.    

Randy Donny

(Paru dans "Les Nouvelles" du jeudi 8 février 2007, p. 16 (http://www.les-nouvelles.com)

20:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Musique, jazz |  Facebook

07/02/2007

Jamal Khalifa était le meilleur ami d’Oussama Ben Laden

medium_Jamal_Khalif.jpgLe corps de Jamal Khalifa, tué par balle le 30 janvier 2007 dans une attaque à main armée à Soameloka-Sakaraha, a été rapatrié le 1er février 2007 en Arabie Saoudite à bord d’un avion spécial affrété par sa famille.

Entre Jamal Khalifa et Oussama Ben Laden, c’est une longue histoire. Jamal Khalifa a rencontré le futur chef d’Al-Qaïda à l’université Roi Abdulaziz, à Djeddah, dans les années 70. « Nous étions ensemble pendant dix ans. A l’université et après. Nous avons vécu dans la même maison », a confié Jamal Khalifa dans un interview accordé à CNN, en novembre 2004.

Jamal Khalifa et Oussama Ben Laden avaient en commun un enseignant, Abdullah Azzama. un religieux  palestinien. Celui-ci les ont beaucoup influencé, au point de les décider à aller en Afghanistan après l’invasion de ce pays par l’Union Soviétique, en 1979.

Pour prouver son affection et son respect à l’égard de Jamal Khalifa, Oussama Ben Laden a proposé à Jamal Khalifa d’épouser une de ses sœurs. Ce que ce dernier a accepté, non sans condition. Selon lui, il a dit à Ben Laden : « Oussama, nous partons pour mourir et tu me parles de mariage. Allons d’abord voir et si je reste vivant, on le fera ». Jamal Khalifa reviendra sain et sauf de l’Afghanisan et épouse donc la sœur d’Oussama Ben Laden.

Jamal Khalifa passait son temps au Pakistan à fonder des organisations caritatives islamiques, construire des écoles et des mosquées pour les réfugiés afghans.

Plus tard, à la fin des années 80, lorsque Oussama Ben Laden a créé Al-Qaïda, Jamal Khalifa affirme avoir été le seul a avoir lui dire en face : « Oussama, tu vas dans la mauvaise direction ».

Jamal Khalifa affirme avoir vu Oussama Ben Laden la dernière fois en 1992, lors d’une visite privée au Soudan. Le 11 septembre, Jamal Khalifa était en voyage d’affaires en Asie du Sud-est. De retour à Djeddah, il était arrêté le temps d’être interrogé avant d’être de nouveau relâché. Selon lui, les autorités saoudiennes lui ont dit : « nous n’avons rien à vous reprocher, alors vous pouvez partir ». Les autorités saoudiennes estiment que Jamal Khalifa ne pose plus aucun problème  et a cessé toutes relations avec les organisations humanitaires philippines.

CNN l’a interviewé alors qu’il tenait un restaurant à Djeddah, en 2004. Depuis, il a élargi ses activités dans les pierres précieuses à Madagascar…

Randy Donny

(Paru dans « Les Nouvelles » du 2 février 2007, p. 4)