29/11/2008
19 millions de Malgaches... et moi émoi
Revue de presse, plus précisément de la télé. Je suis abonné à CanalSatellite depuis au moins six ans et je n’ai pas encore eu le temps d’en profiter pleinement, faute de temps. Tiens, je me prends pour un workaholic maintenant. Non, c’est pas vraiment ça, c’est plus compliqué. Bref, j’ai passé la journée à regarder la télé. La nuit aussi. Et surprise, samedi 29 novembre 2008, voilà mon animateur vedette, Sébastien Cauet de La Méthode éponyme sur TF1 qui annonce la sortie de « Madagascar 2 » avec Michaël Youn dans la voix du king Julian dans la version française.
Passé les énervements sur quelques grossières erreurs d’appréciations sur Madagascar not the movie, j’ai appris que les Malgaches sont exactement 19.448.000 ! Je ne sais pas d’où l’émission tient ses sources, mais la précision m’a épaté quand on sait que même les autorités malgaches peinent à avancer une quelconque statistique sur le nombre de leurs contribuables.
Ceci dit, dans cette deuxième épisode de l’histoire, les sympathiques touristes américains échappés du zoo de New York décident de rentrer à la maison. Le légendaire go home scandé un peu partout à travers le monde. Le roi des lémuriens leur prête alors son Air force one (bientôt two !, charmant hasard…) L’aventure tourne court car l’avion se crash en Afrique. Ses passagers retrouvent alors, enfin, leur terre d’origine. Car il faut savoir qu’à Madagascar, il n’y a ni lion, ni girafe, ni hippopotame et que le seul zèbre que nous ayons partage son zoo avec des dromadaires, un cadeau de Khadafi ( !) en vue de sa future traversée du désert.
Si certains passages du texte vous paraissent mystérieux, c’est pas grave. C’est Madagascar !
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18/11/2008
Triches et manipulations
L’histoire de toute société jusqu'à nos jours est une histoire de manipulations. Si certains essaient d’égarer l’opinion en posant des faux problèmes comme la primauté entre la poule et l’œuf (que l’on soit créationniste ou évolutionniste, bien sûr que c’est la poule), d’autres font carrément dans l’invention pour induire les gens en erreur pour des raisons que souvent l’histoire elle-même oublie. Quelques exemples qui nous sont proches.
Récupération : Andrianampoinimerina n’est pas Andrianampoinimerina
Andrianampoinimerina (1745-1828), c’est ce roi qui a su habilement unir le pays merina, à l’époque un réservoir d’esclaves vers les côtes, afin de contrebalancer la domination sakalava dont les princes squattaient aux portes d’Iarivo (Ambohidratrimo, Antsahadinta…) pendant des siècles. Tout le monde a déjà vu le portrait d’Andrianampoinimerina drapé dans un lamba blanc devant sa case en falafa (pardon, en bois), arborant une touffe rasta sur la nuque, un « felana » sur le front et la sagaie au vent. Et bien, ce portrait est un faux. Non, je déconne, le portrait n’est pas faux. C’est le fait qu’on dise que c’est le portrait d’Andrianamponimerina qui est faux. Tous les historiens le savent. Curieusement, on continue d’enseigner dans les écoles que c’est le portrait d’Andrianampoinimerina, lequel continue également d’être exposé dans les musées. Dans quel dessein ?
« Le Nampoina de notre enfance, drapé de lamba et brandissant une sagaie, tel qu'il est représenté sur un tableau heureusement sauvé de l'incendie du "rova", n'est pas Nampoina. En tout cas, il ne correspond pas à la description du roi laissée par Hugon, le seul témoin qui ait laissé des écrits de ses voyages en Imerina, en 1808. Selon des recherches, le tableau représente, en fait, un brave guerrier de la baie de St-Augustin. Surnommé Tom Brava par les Anglais qui fréquentaient alors l'endroit, il a été pris par erreur pour Andrianampoinimerina. Depuis, le tableau est entré dans l'histoire » ai-je écrit dans « L’Express de Madagascar » le 04 décembre 2002.
Manip pour manip, voici le dessin d’un leader de l'opposition dont le come back politique se fait en toute discrétion : Lahiniriko dans la peau du faux Nampoina. Après tout, le portrait est celui d’un gars du Sud, non ?
Photoshop : Radama non plus…
L’histoire de Madagascar est une succession de lutte sanglante pour la prise de pouvoirs. Après quelques meurtres, par étouffements ou noyades, et des exils politiques, le fils de Nampoina, Radama I, lui succède sur le trône. Lui aussi, tout le monde connaît son portrait. Et bien, c’est également un faux. Ou plutôt à moitié. Car seul le visage y est authentique. Et encore : Radama I lui-même trouve que ce n’est pas ressemblant.
« J’ai commencé le portrait de Radama qui vient poser le matin lorsque les plaisirs de la nuit ne le retiennent pas trop au lit», écrivait celui qui est à l’origine du portrait, le Français Coppalle, en 1825. Pour montrer aux yeux des étrangers qu’il est « civilisé », Radama I s’est fait couper ses longs cheveux et s’est fait enlever les boucles d’oreilles qu’il portait comme tout « Lavasofina » qui se respecte. Fan de Napoléon, il a ordonné à Coppalle de lui faire porter l’uniforme d’un officier de l’Empire sur le portrait. Du photoshop artisanal. Lorsque l’artiste eut fini, le roi le congédia. Il estime que le dessin ne lui ressemble pas. Voici donc, ci-contre à droite, un Radama plus ressemblant, en costume traditionnel.
Démagogie : un Z qui cache un zéro
Ambohimalaza, situé à quelques kilomètres de Tana, est un village réputé par l’endogamie de ses habitants. Parmi ses ressortissants stars figurent mon ancien patron, l’homme d’affaires Edgard Razafindravahy, qui a racheté « L’Express de Madagascar » en 2003. Fuyant le régime Ravalomanana, il est actuellement installé à Maurice. Sur un site web parlant d’Ambohimalaza, j’étais assez surpris par ses connaissances en histoires. Il y parle d’Andriantompokoindrindra dont la lignée forme une noblesse jalouse de ses racines. J’aurais pu m’arrêter là si le concepteur du site ne s’est pas aventuré à une manipulation pure et simple, à laquelle s’ajoute une démagogie de bas étage.
Sur une pierre, la lettre Z de « tanindrazana » (pays des ancêtres) a été effacé pour on ne sait quelle raison. Patine des temps ou volonté délibérée d’un Paoiste ? Toujours est-il que par cette magie, l’inscription « tsarovy ny tanindrazana » devint « tsarovy ny tanindrana », comme on peut très bien le voir sur la photo en haut à droite. Quoi qu’il en soit, ceci est à l’origine de cette inspiration parfaitement débile du concepteur du site : « l'ouvrier qui a confectionné ce couvercle de béton et gravé "Tsarovy ny tanindrana" n'oubliez pas les côtiers ne manquait pas d'humour quand on sait que la colline est un haut lieu historique pour les nobles de l'imerina et que la rivalité hauts plateaux et côtiers est encore trop souvent présente ».
Soit il est aveugle et n‘a pas vu l’effacement délibéré du Z, soit c’est lui-même qui l’a fait par un moyen ou un autre. Et dernière erreur : les géographes ne disent plus hauts plateaux, mais hautes terres, pour parler de l’Imerina, un pays de moutonnement de collines. Le plateau le plus proche se trouve dans le Tamponketsa. Sinon, il faut aller dans l’Ihorombe. Les braves guerriers, et accessoirement voleurs de zébus, bara sont les vrais « hauts plateaux ».
Fake: achtung ! ceci est un faux
Nous avons réservé le meilleur pour la faim, celle qui justifie les moyens. Fake signifie truquer. Avec les nouvelles technologies, c'est de plus en plus aisé. En voici un exemple, à titre purement illustratif, de la part d'un Paoiste anonyme. En 2002, au plus fort de la lutte finale entre Ravalomanana et l'ancien président Didier Ratsiraka (un duel à K.O. Corral dont Mugabe et Tsivangirai vont faire un remake), Ratsiraka a traité Ravalomanana, Arte en possède le documentaire que j'ai vu, de "nazi, un fasciste" (sic). Et foilà le trafail !
Je viens de découvrir un intéressant site de fake, par ici
Ambohidrabiby : monstrueux
Enfin, dernière découverte, la photo ci-dessous prise par des étudiants en voyage d'études au "musée" d'Ambohidrabiby. Il représente des figures de rois et princes prédécesseurs d'Andrianampoinimerina. Si pour ce dernier, personne ne peut affirmer avec certitude comment il était, il est evidahoazy mazavamment que c'est impossible pour ceux qui ont vécu avant lui. Ceci est donc une pure invention de l'esprit. Une monstrueuse manipulation historique par excellence, propre à égarer les esprits. On ne peut nullement accepter de montrer ça au public.
Psst !
Dans les commentaires qui suivent, je répond à Pakysse qui m'a tagué sur "Pourquoi bloguer sur l'Afrique". Ma réponse est cité sur Rue89. Merci à Joan de l'avoir signalé.
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16/11/2008
La lutte contre le Sida passe par une lutte contre l’orgueil
Le virus du sida (VIH) est devenu indétectable chez un patient leucémique et séropositif après une greffe de moelle osseuse sophistiquée, un "cas intéressant" mais "isolé" qui ne doit pas éveiller de faux espoirs, a expliqué l'hôpital berlinois de la Charité. Séropositif depuis dix ans, le patient, un Américain de 42 ans qui vit à Berlin, a dû subir une greffe de moelle osseuse pour traiter une leucémie qui s'est déclarée chez lui il y a trois ans. Or, parmi les donneurs potentiels présentant une moelle compatible avec la sienne, se trouvait une personne porteuse d'une mutation génétique déjà connue des scientifiques, mais inexpliquée à ce jour : cette particularité, une mutation du récepteur CCR5 du virus, est présente chez 1 à 3% de la population européenne et semble conférer aux individus porteurs une immunité de facto face au VIH. L'équipe de l'hématologue berlinois Eckhard Thiel, qui a pris en charge le patient, a choisi ce donneur particulier "dans l'espoir que, après la greffe de sa moelle osseuse, l'infection au VIH du malade disparaîtrait elle aussi". Le patient, sous traitement antirétroviral depuis des années et n'avait jamais développé le sida, a arrêté son traitement au moment de la greffe, afin d'éviter que les antiviraux n'entraînent son rejet. "Normalement, l'arrêt des médicaments (antirétroviraux) entraîne en quelques semaines le développement du sida. Jusqu'à aujourd'hui, plus de 20 mois après la greffe réussie, le VIH est indétectable chez ce patient", a résumé mercredi l'équipe du Pr Thiel. "Ce cas particulier montre le rôle-clef joué par le gène CCR-5 dans la transmission du HIV et le développement de la maladie", a ajouté le Pr Thiel.
Cette info, parue dans Yahoo, me ramène dix ans en arrière.
En 1997, j’étais le premier à signaler la découverte par l’équipe de Zaranaina d’u traitement qui guérit du sida. Je ne dirais pas médicament car le traitement relève en fait du « raokandro » (tisane améliorée ?). C’est que l’équipe de Zaranaina a testé une décoction composée de plusieurs plantes médicinales qui s’est avérée efficace. J’ai lu le résultat de l’analyse d’une université belge. Les virus diminuaient effectivement après traitement avec le traitement de Zaranaina. Quelqu’un d’Italie nous a alors contacté pour en savoir plus. Le hic est que, comme dans les recettes de grand-mère, il n’y a pas d’extraction du principe actif. Résultat : le traitement contient des éléments toxiques. Je ne sais à quel degré, mais c’était suffisant pour les autorités pour interdire son utilisation.
Début 2008, une autre équipe, celle de l’Institut de management et de gestion appliquée (Image Appli), dirigée par le Pr Nirina Andriamanalina, candidat malheureux aux présidentielles dans une vie antérieure soit-dit en passant, annonce qu’elle a trouvé un autre traitement qui guérit du Sida. On sait que le Pr Andriamanalina, était gendre de Zaranaina et il fut même un temps où tous deux travaillaient ensemble. Zaranaina accuse d’ailleurs le Pr Andriamanalina d’avoir volé sa découverte. Une accusation que ce dernier réfute évidemment.
Comme avec Zaranaina, le traitement du Pr Andriamanalina est snobé par les autorités pour, on va dire les choses de manière simple, insuffisance de preuves. Selon les déclarations d’un responsable d’Image Appli au quotidien « Ma-Laza » n° 1170 du vendredi 17 octobre 2008, le traitement est « médicalement approuvé dans 2 pays, notamment l’Afrique du Sud et l’île Maurice ». Dans ce dernier pays, « Image Appli aurait déjà guéri une dizaine de patients environ lors des essais techniques ». Si bien que les autorités mauriciennes auraient « proposé une vie de nabab à toute l’équipe, ainsi qu’à leurs familles respectives. Ce pays a, par la même occasion, de mobiliser un budget colossal (…) Les dirigeants ont même proposé à l’équipe d’Image Appli de changer de nationalité et d’y poursuivre leurs travaux ». Une proposition alléchante que les responsables d’Imag Appli ont refusé « en bon patriote » (sic). Un détour sur le site web d'Image Appli s'impose.
J’ai fait un test du Sida en 1997. Au bout d’une semaine angoissante, j’ai eu le résultat : négatif. Depuis, je fais attention. Néanmoins, si j’attrape le Sida, mourir pour mourir, je ne vois pas pourquoi je ne vais pas tester le traitement de Zaranaina ou du Pr Andriamanalina. Je n’aurais rien à perdre, non ? Déjà que en seulement un an, Madagascar a connu deux ruptures de médicaments antirétroviraux (ARV). Sans oublier l'administration d'ARV périmés. Les ARV coûtent des millions de Francs malgaches (Je ne me suis pas encore résolu à compter en ariary). Or, depuis l’Inde, Ranbaxy, dont j’ai assisté au lancement des médicaments à Madagascar, annonce pouvoir offrir des médicaments contre le Sida qui coûte 1 dollar par jour.
Première question : Pourquoi dénigre-t-on purement et simplement Zaranaina et Image Appli au lieu de les financer pour qu’ils aillent au bout de leurs recherches ? Bientôt, on va dépenser de l’argent pour acheter un nouvel avion à notre cher président, leader bien aimé et soleil de la Nation.
Deuxième question : pourquoi le médicament à 1 dollar par jour n’est-il pas vulgarisé ? La plupart des malades du Sida sont pauvres.
Réponses provisoires : la lutte contre le Sida obéit à des politiques que le commun des mortels ignore. Ou si : beaucoup d’argent est en jeu et des traitements qui viendraient des pays du Sud vont bouleverser la géostratégie du financement tout en dévalorisant les chercheurs occidentaux. Déjà, rien que pour la paternité de la découverte du virus, c’était la bagarre entre Français et Américains.
Un Sida incurable gangrène l’humanité depuis des siècles : l’orgueil.
20:26 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : sida, découverte, traitement, médicament, madagascar, santé, actualité | Facebook
30/10/2008
Les Pieds Nickelés du Net
Marre de ces arnaques là. Depuis près de dix ans maintenant, ma boîte mails est envahie régulièrement de lettres désespérées de banquiers dépositaires de trésors fabuleux laissés par quelques milliardaires partis sans laisser d’adresses, de suppliques de malheureuses princesses victimes qui ne peuvent toucher leur héritage que par mon intermédiaire, de miraculeux tirages au sort qui feraient de moi l’heureux possesseur d’un green card sans que je n’ai rempli le moindre formulaire, ou qui ferait encore de moi le gagnant d’un super gros lot qui réalise du coup mon vieux rêve de devenir milliardaire… Vous avez déjà sûrement reçus aussi les mêmes conneries. Inutile de dire que ce sont toutes des arnaques. Pire que les lettres de vœux ou de poèmes philosophiques que l’on doit envoyer à 4, 7 ou 29 personnes d’urgence, sinon on serait frappé par un malheur !
Avant que le net ne se soit démocratisé, ils envoyaient ça par fax. C’était à la fin de années 90. J’en ai déjà reçu d’un énergumène qui prétend posséder le trésor de Samora Machel où un de ces pères de l’indépendance en Afrique et qui, parvenus au pouvoir, ont récupéré dans la caisse de l’Etat l’argent qu’ils ont investis dans les maquis. Il y avait même un qui poussait le culot jusqu’à me téléphoner (!!) depuis l’Afrique du Sud pour me proposer de venir là-bas conclure un gros contrat avec beaucoup d’argent à la clé. Avec beaucoup d’insistances, SVP. Trois ou quatre coups de téléphones. Dans un journal, j’ai lu qu’un Malgache s’est fait avoir. Il a dépensé près de 10.000 euros, de l’époque, pour venir en Afrique du Sud. Il n’a vu la couleur d’un seul billet de banque.
Un jour, j’ai répondu en conseillant à ces apprentis arnaqueurs de bien fignoler leur coup. Une adresse mail qui viennent de pays inhabituels (Nouvelle-Zélande, la République Tchèque ou encore le Brunei…) alors que les intéressés sont Africains, ça fait pas sérieux. Il en est de même des fautes de français qui font tache sur un document soi-disant officiel. Enfin, le fait de faire payer les gens pour qu’ils reçoivent leurs pactoles, c’est le comble de la maladresse. Malheureusement, il y en a qui continuent à se faire avoir. Alors pour eux, et les autres, sachez que le cabinet Atta Dubois, soi-disant basé au Bénin est un leurre et que ni Bill Gates ni Coca-Cola n’organise un tombola international. D'autre part, j'espère que l’avocat européen, dont la photo ci-contre est utilisée par les escrocs, portera plainte. Je crois avoir découvert celui qui serait apparemment à l'origine de cette arnaque, le soi-disant agent comptable du Cabinet Dubois, Ruthus Omores, celui qui va donc encaisser l'argent envoyé par les pigeons. Sauf erreur sur le nom, il vient de décrocher son bac au Bénin en 2008 avec la mention passable.
Un ABC des ABC, pour Arnaques Bêtes et Connes, se trouve ici et là. Les Pieds Nickelés du Net ne manquent pas d’imagination.
13:06 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, actualité, presse, économie, madagascar, afrique, blabla de filles | Facebook
18/10/2008
Let's talk about sex
Cassage de barrières. Parler de sexe en malgache, une langue pudique et consensuelle où le mot sexe n’existe justement pas et où les bien-pensants ont forgé de toutes pièces un mot pour exprimer les valeurs ("soatoavina"). C’est ce qu’ils ont fait mercredi 8 octobre 2008, p. 6, chez « Midi Flash », un tabloïd bilingue mais qui a choisi le malgache pour un édito sur le cunnilingus. De quoi faire tomber tous les hypocrites et autres pseudo-saintes nitouches à la renverse.
Un bon prétexte pour annoncer une série d’événements qui tournera autour du best-seller et pièce de théâtre à succès « Le Monologue du vagin », qu’un cercle de lecteurs essaie de traduire en malgache. Le couronnement sera certainement un V-Day, le premier du genre à Madagascar. Hérissage de poils en perspectives.
12:55 Publié dans Edito | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gasy tia vetaveta, filles malgaches, gasy tiavetaveta, gasytiavetaveta, société, madagascar | Facebook