09/07/2008
Le rapper Big Jim Dah témoin de l'histoire
Les rappers sont-ils des punks qui s'ignorent ? Au risque d'indisposer les puristes, c'était un peu mon sentiment lorsque j'ai vu "4 èmes Amis", le dernier clip du Snoopy Doggy Dog malgache, le bien nommé Big Jim Dah. "4 emes Amis" parlent des SDF (baptisés ici 4mi), les victimes extrêmes de 48 années de mauvaise gouvernance. Il n'aimerait certainement pas qu'on l'appelle artiste engagé, mais Big Jim Dah interpelle ici ces messieurs que l'on disent grands et qui adoptent des accents zimbabwéens en déclarant que "1 million de Malgaches sont sortis de la pauvreté" depuis 2002 alors que les 4mi envahissent les rues et le pouvoir d'achat est divisé au moins par 4.
Chose curieuse, le clip de Big Jim Dah était disponible sur YouTube. Mais après que R. O. de "Midi Madagasikara" a fait un buzz autour, il a disparu du fourre-tout du net et est seulement disponible sur dailymotion ici. Avant donc qu'il ne disparaisse totalement de la toile, dont l'espace de liberté est sans cesse rogner par ceux qui ont besoin d'un lebensraum politique, voici le titre qui fait scandale, dans la même veine que "God Save The King" ! Il faut savoir que le président de la République malgache est affectueusement surnommé "Ramose", du français Monsieur.
ref="http://www.dailymotion.com/video/x4wcab_4-emes-amis-big-jim-dah_music">4 EMES AMIS BIG JIM DAH
Vidéo envoyée par jimtex
LA VOIX DES 4 EMES AMIS
Pour ceux veulent en avoir une copie ad vitam aeternam, je signale un logiciel de téléchargement capable d'aspirer YouTube, dailymotion et les autres, Vdwonloader, compatible uniquement sur PC. Je suis en train de l'essayer, ça marche mais il faut savoir s'y prendre. Des conseils ici.
13:39 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualités, musique, rap, madagascar, politique | Facebook
02/07/2008
Lakshmi Mittal, l'un des hommes les plus riches du monde, bientôt à Madagascar ?
D'après l'édition de lundi du quotidien britannique "Financial Times", le géant du fer et de l'acier Arcelor Mittal souhaite acquérir des parts de Rio Tinto.
Rio Tinto est déjà convoitée par un autre géant du fer, BHP Billiton.
Selon le quotidien londonien, le président-directeur général de l'entreprise, Lakshmi Mittal, pourrait prendre une participation dans Rio Tinto en rachetant les parts d'actionnaires existants.
M. Mittal pourrait également attendre que l'offre actuelle de BHP Billiton sur Rio Tinto soit amorcée pour faire intervenir les autorités de la concurrence.
Toujours selon le quotidien londonien, la création d'un géant du minerai de fer quasi monopolistique forcerait BHP Billiton à se séparer d'une partie de ses actifs et à les vendre à bon prix à Arcelor Mittal.
Rio Tinto a acheté le géant canadien de l'aluminium Alcan en 2007.http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2008/07/01/005-arcelor_mittal.asp?ref=rss
Si l'on en croit ce communiqué, le Andrew Carnegie indien, Lakshmi Mittal, aura donc bientôt un pied à Madagascar. Du moins, s’il réussit son dernier exploit : racheter des parts de Rio Tinto. Ce dernier, on le sait, exploite l’ilménite de Fort-Dauphin à travers l’entreprise QMM dont il détient 80% des actions. Il s’agit du 2ème plus grand projet minier à Madagascar avec l’exploitation du nickel d’Ambatovy par Dynatec-Sheritt. Lakshmi Mittal est, en fait, un citoyen britannique. Il a quitté l’Inde il y a 30 ans. Depuis, du village sans électricité de Sadulpur (Rajasthan), où il a vu le jour le 15 juin 1950, au Kensington Palace Gardens, où il a acheté une imposante maison pour 120 millions $, il a pris le temps de devenir la 3è fortune mondiale avec 25 milliards $, derrière William « Bill » Henry Gates III et Warren Buffet. En 1988, en rachetant une aciérie à Chicago (Ispat Inland), il développe sa stratégie : réduire drastiquement les coûts en rognant sur les pensions versées aux conjoints de salariés décédés.
Avec 310 000 employés répartis dans plus de 60 pays, son groupe en enregistré un chiffre d'affaires combiné de 105,2 milliards de dollars US, pour une production de 116 millions de tonnes d’acier brut, soit environ 10 pour cent de la production mondiale d'acier, en 2007.
Dans l'hindouisme, Lakshmi (ou Mahalakshmi) est la déesse de la fortune et de la prospérité. Ceci explique-t-il cela ?
Pour ceux que cela intéresse :
ArcelorMittal - Relations Investisseurs
Europe +352 4792 2414
Amériques +1 312 899 3569
Investisseurs individuels +352 4792 2434
SRI +44 203 214 2854
Obligataires / Entités de crédit +33 1 71 92 10 26
09:44 Publié dans Edito | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualités, économie, mittal, politique, madagascar | Facebook
26/06/2008
Putain de la République
Quand Ratsiraka a senti que le vent du pouvoir ne soufflait plus en sa faveur à Tananarive, il s’est replié à Toamasina (Tamatave pour les intimes). Ravalomanana est-il en train de faire de même ? Après que la capitale lui a jeté sur la figure 62% de mécontents par Hery Rafalimanana interposé, candidat malheureux à la mairie, il se tourne de plus en plus vers Tamatave qu’il a pompeusement baptisé « capitale économique » de Madagascar. La vanille, la crevette et le tourisme constituent nos principales sources de devises. Jusqu’à preuve du contraire, Tamatave n’est pas un grenier à vanille encore moins une région de crevettes, et les touristes qui y vont principalement sont … les Tananariviens. Tamatave est juste un trou où entrent des bateaux qui déchargent leurs marchandises à la grande jouissance du reste du pays.
Je suis né à Tamatave, quelques jours avant que n’éclate le mai ’68 parisien. Je suis donc un Tamatavien. A la révolte facile. Ainsi, j’étais particulièrement consterné en suivant deux directs alternés à la télévision et à la radio (nationales) pour l’independance day. Le défilé militaire est le symbole de la fierté d’un pays souverain et surtout uni. L’alterner avec un défilé d’établissements scolaires de provinces qui, avec les réformes irréfléchies, sont en train de devenir des « fabriques de crétin », me paraît donc complètement insensé. Imaginez le défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Elysées entrecoupées de défilés d’écoliers marseillais, pour ne prendre qu’un exemple. Un scandale ! Que vont dire les autres régions à présent. Qu’elles comptent pour des prunes ? On continue de baiser la République. Une relation incestueuse. Pas étonnant que la démocratie malgache ait accouché de monstres, des régimes cannibales qui bouffent ses enfants, depuis l’indépendance.
J’abhorre le fait que l’on fait de ma ville natale un « filan-draha tsy mahita », une maîtresse vers qui se réfugie le mari éconduit par une épouse déçue par ses performances hippiques. Il est révolu le temps des tsimihorirana, expression historique, heureusement oubliée, pour désigner les péripatéticiennes de Tamatave du temps des Radama. Tamatave mérite mieux que de servir de putain pour la République.Il paraît qu’après la victoire de Andry TGV à la mairie de Tana, Marc Ravalomanana a renoncé à son statut de Merina pour déposer une demande de naturalisation Betsimisaraka. Un andrianafovaratra sera donc bientôt tangalamena au pays des zanamalata ! Trêve de plaisanterie, c’est juste pour accompagner cet excellent dessin d’Elisé Ranarivelo, paru dans « L’Express de Madagascar », le vendredi 22 février 2008 www.lexpressmada.com
21:24 Publié dans Edito | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, actualités, madagascar | Facebook
06/06/2008
Just a little help for a baby
Ce n'est pas dans mes habitudes de le faire, mais aujourd'hui, je souhaite partager avec vous ce cri du coeur que j'ai trouvé sur le blog d'une amie, ici, et qui a profondément touché le père qui love en moi. J'ai aussi consulté le blog de celle par qui cette chaîne de solidarité est née, Diana Chamia, une jeune métisse karana (malgacho-indienne) qui poursuit actuellement des études de journalisme à Majunga. SOS.
Aujourd'hui, nous voudrions vous parler de Kamba. Kamba est un petit garcon ne a Majunga-Madagascar en aout 2007 avec une terrible malformation. A l'hopital ou il est reste un mois apres sa naissance, ils n'ont pu rien faire.
Georgine, la tres jeune maman s'est retrouvee toute seule avec ses jumeaux et leur soeur ainee quand le pere de ses enfants l'a abandonnee avant meme la naissance des jumeaux. Georgine gagnait sa vie en faisant la lessive mais les gens l'ont repoussee depuis qu'elle a eu Kamba. Elle est devenue une veritable paria.
Il y a quelques semaines, Diana Chamia, une jeune etudiante dans l'ecole de journalisme a Majunga, a rencontre Georgine dans la rue. Tout a fait par hasard. Et c'est Diana, qui pour la toute premiere fois, a voulu s'informer du malheur de cette femme et de son bebe. C'est aussi Diana qui a commence a en parler dans son blog. Elle a fait la promesse a Georgine qu'elle allait faire tout son possible pour l'aider. Pour ce faire, elle a lance un appel d'aide.
Une mobilisation formidable s'est faite aussi bien localement qu'en dehors de Madagascar, a travers l'internet pour la soutenir dans ses efforts. Dans un premier temps, on a reuni des fonds pour envoyer la petite famille a Antananarivo, la capitale, pour faire des scanners afin de voir les possibilites d'operer Kamba.
Ils sont arrives a Antananarivo le 2 juin 2008. Un chirurgien d'un hopital de la capitale s'est porte volontaire pour faire l'operation. On aborde maintenant la phase la plus importante des levees de fonds pour couvrir les besoins pour l'operation et le post-operation. C'est pourquoi on lance un appel a vous tous, a votre generosite. Vous pouvez aider en faisant des dons, en offrant de l'hebergement pour un certain temps a la petite famille apres l'operation et surtout en partageant cette histoire a toutes vos connaissances.
- Si vous etes a Madagascar, vous pouvez contacter Max au 033 12 114 05 ou au 20.62.904.46 qui vous donnera les directives pour vos dons
- Si vous etes en-dehors de Madagascar, vous pouvez faire un don sur le compte paypal special Bebe Kamba sur le site de Zaza-Vavy et/ou poser des questions a nos contacts.
Toute personne ayant contribue a cette action solidarite recevra un rapport et des mises a jour reguliers sur l'evolution de l'etat de bebe Kamba. Nous esperons du fond du coeur que vous viendrez vous joindre a cette action.
Diana Chamia, la famille de Kamba & le comite.
15:36 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : vive la vie, société, actualité, femme, santé, presse, madagascar | Facebook
27/05/2008
Sylvin Marc, bassiste mondialement connu, s'installe dans le Midi
Il fait partie des noms qui ont accompagné ma vie, depuis l'enfance. Je l'ai surtout connu à travers "Karakara", le titre qui a propulsé Fooka Mainty Band au hit-parade, sous la houlette de Guy Lux. J'en possède d'ailleurs un exemplaire dans mon assez importante collection de disques vinyles. Je l'ai également vu à la télé, accompagnant la "croqueuse de diamant" Catherine Lara. C'est donc avec plaisir que j'apprend des nouvelles de Sylvin Marc.
Un très grand musicien, bassiste talentueux, de renommée mondiale, Sylvin Marc, vient d'acheter une maison à Trie. Pas pour y résider au moment des vacances, mais pour y habiter et surtout y travailler : « L'ADSL, dit-il, le train à grande vitesse et un aéroport tout près du chef-lieu de canton sont des avantages et puis, au pied des Pyrénées, c'est bien, on y respire mieux qu'ailleurs. » De nationalité malgache, dans ce pays où on est très mélomane, fils d'un enseignant qui adorait la musique, Sylvin Marc a débuté à l'âge de 8 ans, au banjo mandoline. Il se souvient encore de son premier contact avec la musique. Alors qu'il répétait, son père lui a demandé d'arrêter : « Il m'a giflé parce que je ne battais pas les temps. » Après quelques années passées à l'île de la Réunion , au sein d'un groupe composé des quinze meilleurs musiciens, une demande refusée pour se rendre à Boston (États-Unis) pour un motif futile, il arrive en France avec quelques adresses en poche : Bernard Lubat, Eddy Louiss et bien d'autres. Il joue alors avec Lancaster Byard, saxophoniste ; Steve Mac Call, batteur ; Jean-Charles Capern, violoncelliste ; Jean-Luc Ponty, violoniste. Il enregistre son premier album en 1977, « Mada Nova ». L'année suivante, il forme un groupe de variétés, Fooka Mointy Band. Après avoir rencontré Didier et Francis Lockwood, ils créent un groupe de jazz rock, Surya, réputé à l'époque, précurseur de jazz rock. Pendant trois ans, ils se produisent en France, Belgique, Suisse, sur les plus grandes scènes. Sylvin Marc a rencontré Michel Jonasz, Catherine Lara, Véronique Sanson, Julien Clerc, Maxime Le Forestier. Eddy Louiss l'appelle pour une tournée en Afrique ; plusieurs fois, il s'est produit à l'Olympia, Bercy, le Zénith. Auteurs de plusieurs disques, ces derniers se trouvent sur internet, à la Fnac. Il a fait la première méthode de basse en français, avec compact disc.
Des projets à Trie
À son arrivée à Trie, il a rencontré Jacques Aubian,
maire, et Jean-Claude Duzer, cons
eiller
général. Il a entendu parler du cinéma et surtout de la scène du Lalano. Il a également fait la con
naissance d'Yves Manceau, profess
eur de musique à Tarbes. Il s'est rendu au collège d'Astarac-Bigorre afin de présenter les instruments de musique aux élève
s de la classe de 3e. Et pour la Philharmonique , il a composé un morceau, « Paysage blanc », et doit rencontrer Claudine Casteret, présidente des Nuits
musicales.
En projet, la venue à Trie des plus grands guitaristes, batteurs, saxophonistes, pianistes de jazz. Sa compagne est, elle aussi, musicienne. Elle aime la musique latine, elle travaille avec des éditeurs de musique et crée quelques recueils, tous les ans, avec une maison d'édition bordelaise. Le couple a un enfant qui, bien que n'ayant pas encore 2 ans, connaît l'air de « Frère Jacques ».
Jean Pérès in « La Dépêche du Midi » du 16 janvier 2008 à 12h 31.Voir aussi le site web officiel, www.sylvinmarc.com
17:44 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : madagascar, musique, jazz, loisirs | Facebook